Rodez : un homme avoue le meurtre du chef de la police
municipale (suite)
Pascal Filoé, directeur général adjoint de la ville de Rodez,
avait été agressé jeudi matin à coups de couteau. Il a succombé à ses blessures
Jeudi, Pascal Filoé, « père de trois enfants » âgé d'une quarantaine d'années et directeur général adjoint de la ville de Rodez, en charge notamment de la police municipale, avait été poignardé en plein centre-ville, vers 10 h 30. L'agresseur présumé avait été interpellé peu après les faits à proximité de l'hôtel de ville. Cet homme de 39 ans, présenté comme marginal, avait menacé à plusieurs reprises des responsables de la municipalité après un différend relatif à son chien, un chien d'attaque de catégorie 2, qui nécessite une autorisation.
Rancœur
« Comme
il avait des antécédents (judiciaires), on ne pouvait pas lui délivrer une
autorisation pour avoir cette catégorie de chien », a indiqué à l'Agence
France-Presse Christian Teyssèdre, maire de Rodez. En avril, « il était
venu casser la porte en verre de l'entrée de l'hôtel de ville. Et, depuis, il
n'a cessé de nous menacer physiquement. Les menaces étaient régulières »,
a précisé le maire, qualifiant le suspect de « quelqu'un de
particulier ». Dans ses aveux, le suspect « rendait Pascal Filoé
responsable », a confirmé vendredi le vice-procureur Cherif Chabbi à
l'Agence France-Presse, qui parle de « rancœur après la disparition de son
chien ».L'autopsie en cours à l'institut médico-légal de Montpellier déterminera combien de coups de couteau ont été portés à la victime qui a été frappée « aux bras, à l'abdomen et au bas-ventre », a-t-il ajouté. Le suspect « devrait être déféré au parquet de Montpellier » samedi et une « information judiciaire pour assassinat devrait être ouverte et confiée au pôle de l'instruction de Montpellier », selon le vice-procureur.
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Ceci étant ce meurtrier était déjà
dangereux par la possession d'un chien d'attaque qui lui avait été retiré, mais
aussi il avait des incidents judiciaires ..?!
C'est cet individu (dit marginal) qu'il
fallait enfermer après les menaces qu'il avait proféré envers la municipalité !
Car le maire est un officier
d'état civil et officier de
police judiciaire, il pouvait porter plainte et avoir
recours à la force publique et demander son arrestation pour protéger ses
policiers municipaux pour l’empêcher de nuire !
Encore un exemple de trop de liberté mal
encadrée pour certains personnages instables, irascibles, voire dangereux !
Sans oublier cette violence quotidienne
par des individus de tout âge dans la rue par n'importe qui pour n'importe quoi
qui se termine par des drames à l'aide d'armes diverses !
Jdeclef 29/09/2018 09h09LP
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