Des milliers de personnes dans la rue pour le climat
Selon les premiers chiffres,
ce sont des milliers de personnes qui ont pris d'assaut le centre-ville de
Paris et la ville de Marseille en faveur du climat.
Ils
ont été plusieurs milliers à se rassembler à Paris. Des centaines à Marseille. Des citoyens réunis
pour faire du changement climatique une priorité pour le gouvernement français.
C'était la réponse du troupeau à son berger. Nicolas Hulot avait émis
des doutes sur France Inter : il ne pensait pas avoir une « société
structurée qui descend[e] dans la rue » pour défendre
l'environnement ? Des citoyens ont décidé de lui répondre. Si le mouvement
s'est amorcé dans un premier temps sur les réseaux sociaux, il trouve son
prolongement ce samedi dans la rue. Une transformation qui s'est réalisée sans
passer par la case politique ou ONG.Parmi les pancartes brandies place de l'Hôtel-de-Ville, au centre de la capitale, on pouvait lire des messages tel que "Climat enjeu mondial agissons" ou "La planète s'en remettra pas nous". Après des discours et un concert, une marche est prévue à partir de 15 h 30.
Rédigée « sous le coup de l'émotion », une pétition lancée sur change.org par Mathieu Hestin, consultant en développement durable de 35 ans, comptait près de 100 000 signatures vendredi. Près de 110 000 personnes se disaient aussi intéressées sur Facebook par la marche pour le climat ce samedi à Paris, lancée par Maxime Lelong, 27 ans. Une initiative qui a essaimé à travers toute la France avec plus d'une vingtaine de rassemblements annoncés. « On prend le relais » après la démission du populaire ministre de la Transition écologique, promet un groupe Facebook créé par Alexandra Romano, cheffe d'entreprise, avec des amis.
Le départ-surprise de Nicolas Hulot, combiné aux événements climatiques extrêmes de cet été à travers le monde, a joué un rôle de détonateur. « Mais au quotidien, qui j'ai pour me défendre ? » avait lancé le ministre sur France Inter. « Est-ce que j'ai une société structurée qui descend dans la rue pour défendre la biodiversité ? [...] Est-ce que j'ai une union nationale sur un enjeu qui concerne l'avenir de l'humanité et de nos propres enfants ? »
« Il disait se sentir seul, je me suis dit : On est là, il faut qu'il le sache », raconte à l'Agence France-Presse Mathieu Hestin. « L'appel à une prise de conscience de la société civile était tellement explicite que je me suis dit qu'il y avait forcément un appel qui avait émergé sur les réseaux sociaux », abonde Maxime Lelong. Quand ce futur père se rend compte que ce n'est pas le cas, celui qui se définit « de la génération Facebook » crée un événement sur la plateforme pour une manifestation. Aucun d'eux ne se revendique comme militant environnemental, même s'ils sont sensibles à la question. Ils assurent ne pas être engagés en politique ou dans des grandes ONG.
Mobilisation
au coup par coup
Leurs
initiatives ont rencontré un écho dépassant leurs espérances. Nicolas Hulot
« a libéré quelque chose », juge Alexandra Romano. Pour la première
fois, un ministre a dit haut et fort qu'« on ne peut rien faire parce que
les lobbies monopolisent tout et que le système dans lequel fonctionne le
gouvernement crée de l'immobilisme », estime-t-elle. Maxime Lelong, qui
avoue avoir un moment « paniqué face à l'engouement » pour sa marche,
prévue à l'origine le 2 septembre, a été rapidement approché par
l'association 350.org, qui avait elle-même prévu un rassemblement
le 8 à Paris. Ils décident de fusionner les événements. Depuis, des
dizaines d'ONG se sont jointes au mouvement. « Cette marche est d'abord
portée par des citoyen.ne.s non organisé.e.s », souligne un consensus de
manifestation qui définit un ordre strict de marche : citoyens devant,
puis ONG, syndicats, partis politiques. « On veut absolument éviter la
récupération politique », insiste Maxime Lelong.Julien Bayou, porte-parole d'Europe Écologie-Les Verts, y voit pourtant une marche « non partisane, mais éminemment politique » pour obtenir des réponses à la hauteur de l'enjeu. Les ONG se réjouissent de cet élan spontané, même s'il est difficile de savoir comment il se traduira concrètement dans la rue samedi et comment le prolonger. Une piste envisagée est une plateforme internet répertoriant des initiatives concrètes dans divers domaines de l'environnement. « On a une société plus encline à se mobiliser au coup par coup », analyse Maxime Combes d'Attac. Les ONG s'adaptent en étant plus actives sur les réseaux sociaux et avec une organisation moins pyramidale. « L'aspiration à des cadres moins hiérarchisés existait déjà, on n'assiste pas à une rupture », mais peut-être à une « nouvelle phase », estime-t-il. Les initiatives spontanées sont plus « fréquentes », « et c'est bien », abonde Gabriel Mazzolini, des Amis de la Terre. Pour autant, le rôle des associations reste primordial, considère Jean-François Julliard de Greenpeace, pour qui, « sans le travail de 350.org, cet appel spontané n'aurait peut-être pas.
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Mais c’est nos dirigeants et leurs ministres qu’il faut convaincre et dans le monde entier, car hélas ils ont courtes vues et raisonnent plus en argent roi et profit avec les lobbys divers et avec le « après nous le déluge » !
Et même certains de nos peuples lambda tout simplement qui ne seront plus là quand on en sera arrivé aux catastrophes insupportables pourtant des signes avant-coureurs sont déjà là, on le voit bien avec les changements climatiques mondiaux !
Mais quand les grands de ce monde riche et soi-disant évolué ne veulent eux même ne pas voir la réalité et nous les connaissons, pour les plus bornés, cela ressemble à mission impossible, car beaucoup résonne en chacun pour soi, car les hommes sont divisés et égoïstes de nature et avec leurs dirigeants et leur allure de bien-pensant donneurs de leçon hypocrite çà ne peut s’améliorer !
Cette valse de ministres écolos utopiques sous tous nos gouvernements en sont le plus bel exemple !
D’ailleurs moi qui suis vieux sur ce côté-là je n’ai plus rien à espérer quand je disparaîtrais cela n’aura surement pas beaucoup évolué !
Jdeclef 08/09/2018 17h41LP
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