dimanche 2 septembre 2018

En fait tout dépend de sa majesté E.MACRON, on va voir ce qu'il décidera notre monarque sans couronne !


Darmanin admet qu'un « arrêt » du prélèvement à la source n'est pas exclu

Sur France Inter, le ministre des Comptes publics a déclaré qu'un arrêt de la réforme sur le prélèvement à la source était envisageable.

Alors qu'il annonçait il y a quelques jours que le prélèvement à la source ne serait pas repoussé, Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, a admis ce samedi que « l'arrêt » de ce prélèvement n'était pas exclu, évoquant des considérations sur les potentiels effets « psychologiques » de la réforme censée entrer en vigueur début 2019.
« Nous choisirons ensemble politiquement l'avancée ou l'arrêt, puisque le président de la République l'a évoqué, de la réforme », a déclaré sur France Inter le ministre, qui rencontrera mardi le président de la République, Emmanuel Macron, et le Premier ministre, Édouard Philippe.
"Est-ce que techniquement on est prêt ? Oui on est prêt. Est-ce que psychologiquement les Français sont prêts ? C'est une question à laquelle collectivement nous devons répondre" @GDarmanin #PrélèvementàlaSource pic.twitter.com/QszCYCEoyt

Macron hésite

« Il m'appartient mardi d'apporter des réponses claires », a poursuivi Gérald Darmanin. « C'est plutôt le calendrier du mois de septembre qui a été choisi par le président pour définitivement décider. » Emmanuel Macron a laissé transparaître cette semaine son hésitation face à ce bouleversement fiscal, déclarant avoir « besoin d'une série de réponses très précises » avant sa mise en place, alors que Gérald Darmanin insistait régulièrement sur le fait que la réforme irait à son terme.
Si elle est mise en œuvre, elle conduira à ce que l'impôt soit collecté directement sur les salaires ou les pensions, et non plus acquitté un an après comme c'est le cas actuellement. Sa mise en œuvre a suscité la préoccupation de chefs d'entreprise et de syndicats, qui s'inquiètent de possibles failles ou angles morts.

Techniquement, on est prêt

Samedi, Gérald Darmanin a exclu toute crainte d'ordre technique, mais a reconnu que les débats au sein de l'exécutif portaient sur les conséquences psychologiques de la réforme. « Est-ce que techniquement on est prêt ? Oui, on est prêt. Est-ce que psychologiquement les Français sont prêts ? C'est une question à laquelle collectivement nous devons répondre », a-t-il expliqué.
Ces considérations portent notamment sur le fait qu'à partir de janvier, si le calendrier prévu est confirmé, les particuliers verront arriver sur leur compte en banque un salaire ou une pension réduits par rapport à leur montant actuel, s'ils sont soumis à l'impôt sur le revenu.

Confiance en cette réforme

Pour autant, le ministre a réitéré sa confiance personnelle dans la réforme et son scepticisme quant à un effet dévastateur sur la psychologie des ménages. « Je suis totalement opposé à cette affirmation », a-t-il dit, soulignant que beaucoup de ménages avaient déjà opté pour la mensualisation du versement de leur impôt.
À ce titre, il a remarqué que le prélèvement à la source serait étalé sur les douze mois, et non les dix du système actuel de mensualisation. En conséquence, la somme retenue chaque mois sera moins élevée.
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Dans la kyrielle de réformes attendues celle-ci n'est pas prioritaire ni urgente, il vaudrait mieux attendre que continuer à inquiéter les français qui en ont déjà pas mal à digérer et comme on s'en passait bien depuis des lustres, alors une année de plus ou de moins n'est pas utile, la précipitation n'est pas une bonne décision !

Pour une fois on ne pense pas que réfléchir pour le président lui soit reproché, car d'autres reformes sont plus urgentes, inutile de semer la discorde qui s'installe déjà en créant de nouveaux problèmes déjà nombreux car la pression sur les français est déjà difficile à supporter dans leur quotidien !

Là, c'est un test pour le président, soit il est rigide et borné comme un pseudo autocrate, soit il écoute les français et montre qu'il est capable de les entendre et attendre en faisant par exemple, une réforme en profondeur de la fiscalité compliquée de la FRANCE par un remise à plat de celle-ci !

Ces derniers temps, il a fait quelques erreurs de psychologie et avatars avec le "c'est moi le chef qui décide" qu'il se calme, ce sera mieux pour tout le monde, retraités, salariés et entreprises !

Jdeclef 02/09/2018 09h11 LP

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