Darmanin admet qu'un « arrêt » du prélèvement à la
source n'est pas exclu
Sur France Inter, le ministre des Comptes publics a déclaré
qu'un arrêt de la réforme sur le prélèvement à la source était envisageable.
Alors qu'il annonçait il y a quelques jours
que le
prélèvement à la source ne serait pas repoussé, Gérald Darmanin, ministre
des Comptes publics, a admis ce samedi que « l'arrêt » de ce
prélèvement n'était pas exclu, évoquant des considérations sur les potentiels
effets « psychologiques » de la réforme censée entrer en vigueur
début 2019.« Nous choisirons ensemble politiquement l'avancée ou l'arrêt, puisque le président de la République l'a évoqué, de la réforme », a déclaré sur France Inter le ministre, qui rencontrera mardi le président de la République, Emmanuel Macron, et le Premier ministre, Édouard Philippe.
"Est-ce que techniquement on est prêt ? Oui on est prêt. Est-ce que psychologiquement les Français sont prêts ? C'est une question à laquelle collectivement nous devons répondre" @GDarmanin #PrélèvementàlaSource pic.twitter.com/QszCYCEoyt
Macron hésite
« Il m'appartient mardi d'apporter des
réponses claires », a poursuivi Gérald Darmanin. « C'est plutôt le
calendrier du mois de septembre qui a été choisi par le président pour
définitivement décider. » Emmanuel Macron a laissé transparaître cette
semaine son hésitation face à ce bouleversement fiscal, déclarant avoir
« besoin d'une série de réponses très précises » avant sa mise en
place, alors que Gérald Darmanin insistait régulièrement sur le fait que la
réforme irait à son terme.Si elle est mise en œuvre, elle conduira à ce que l'impôt soit collecté directement sur les salaires ou les pensions, et non plus acquitté un an après comme c'est le cas actuellement. Sa mise en œuvre a suscité la préoccupation de chefs d'entreprise et de syndicats, qui s'inquiètent de possibles failles ou angles morts.
Techniquement, on est prêt
Samedi, Gérald Darmanin a exclu toute crainte
d'ordre technique, mais a reconnu que les débats au sein de l'exécutif
portaient sur les conséquences psychologiques de la réforme. « Est-ce que
techniquement on est prêt ? Oui, on est prêt. Est-ce que psychologiquement
les Français sont prêts ? C'est une question à laquelle collectivement
nous devons répondre », a-t-il expliqué.Ces considérations portent notamment sur le fait qu'à partir de janvier, si le calendrier prévu est confirmé, les particuliers verront arriver sur leur compte en banque un salaire ou une pension réduits par rapport à leur montant actuel, s'ils sont soumis à l'impôt sur le revenu.
Confiance en cette réforme
Pour autant, le ministre a réitéré sa
confiance personnelle dans la réforme et son scepticisme quant à un effet
dévastateur sur la psychologie des ménages. « Je suis totalement opposé à
cette affirmation », a-t-il dit, soulignant que beaucoup de ménages
avaient déjà opté pour la mensualisation du versement de leur impôt.À ce titre, il a remarqué que le prélèvement à la source serait étalé sur les douze mois, et non les dix du système actuel de mensualisation. En conséquence, la somme retenue chaque mois sera moins élevée.
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Dans la kyrielle de réformes attendues celle-ci n'est pas prioritaire ni urgente, il vaudrait mieux attendre que continuer à inquiéter les français qui en ont déjà pas mal à digérer et comme on s'en passait bien depuis des lustres, alors une année de plus ou de moins n'est pas utile, la précipitation n'est pas une bonne décision !
Pour une fois on ne pense pas que réfléchir pour le président lui soit reproché, car d'autres reformes sont plus urgentes, inutile de semer la discorde qui s'installe déjà en créant de nouveaux problèmes déjà nombreux car la pression sur les français est déjà difficile à supporter dans leur quotidien !
Là, c'est un test pour le président, soit il est rigide et borné comme un pseudo autocrate, soit il écoute les français et montre qu'il est capable de les entendre et attendre en faisant par exemple, une réforme en profondeur de la fiscalité compliquée de la FRANCE par un remise à plat de celle-ci !
Ces derniers temps, il a fait quelques erreurs de psychologie et avatars avec le "c'est moi le chef qui décide" qu'il se calme, ce sera mieux pour tout le monde, retraités, salariés et entreprises !
Jdeclef 02/09/2018 09h11 LP
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