vendredi 21 septembre 2018

Ce personnage mal élevé s'amuse bien tant mieux pour lui puisqu'il peut se le permettre ?!


Quand Gérard Depardieu fait des siennes chez Kim Jong-un

Invité à fêter les 70 ans du régime nord-coréen, l'acteur a fait son show entre rires et provocations en tout genre, raconte « Paris Match ».

Les uns trouveront la farce déplacée. Les autres s'amuseront de voir Obélix débarquer au pays des Kim, avec sa truculence, ses excès et sa verve fleurie, s'amusant à bousculer les codes dans un pays tout entier figé autour de son leader. Un « vrai éléphant dans un jeu de quille », résume Paris Match, qui a demandé à l'écrivain Yann Moix de suivre l'acteur en Corée du Nord dans le cadre d'une mission pompeusement intitulée « Amitié des lettres franco-coréennes » autour de l'anniversaire du régime dictatorial.
« Quand Gérard déboule, c'est soixante-huit ans de corsetage policé, de formatage idéologique qui volent en éclat », écrit Yann Moix dans Match. « Je suis allé plusieurs fois en Corée du Nord : jamais je n'avais vu s'opérer un tel phénomène de lâcher-prise, poursuit l'écrivain avec un brin de lyrisme. Grâce à Gérard, qui les traite comme des humains et non comme des Martiens marxisants, on n'assiste plus à une simple agglutination de visiteurs craintifs et de guides stressés, mais à une étrange et inédite communion entre des hommes que tout était censé séparer. »

« Faut que tu sortes de tes peurs, bébé »

Et de voir Depardieu ne respecter aucune règle, poser des questions embarrassantes et taboues, prendre des fous rires lors de discours soporifiques, s'adresser à des militaires ou des commerçants, non habilités à parler avec des étrangers… À sa traductrice officielle, qu'il appelle mon lapin rouge - ou bleu selon son humeur : « Faut que tu sortes de tes peurs, bébé… Explique-moi comment ça marche dans ton pays l'amour, les rencontres… Tu dois choisir un homme bon qui t'aimera. » À son guide, M. Om, un apparatchik du ministère de la Culture qu'il surnommera tantôt « Zoum », « Boum » ou encore « Loukoum », il parle de pêche, récite du Claudel, évoque Saint Augustin et lance soudain : « Il y a des camps chez vous ? Vous ne répondez pas ? Il y en a. On le sait… Il faudrait comprendre le fonctionnement de tout ça. Le pourquoi, le comment… »
À table, l'ogre du cinéma français veut tout dévorer : il commande du chou, du porc, des champignons, mange ses nouilles à pleines mains, laissant de côté baguettes et fourchettes, devant les regards ahuris de ses hôtes. Quand il visite la zone démilitarisée, à la frontière avec la Corée du Sud, il s'ennuie ferme. « Ils nous prennent pour des cons. Y'a rien à voir ! Je vais rester à l'ombre. » Il prend alors idée d'acheter des glaces aux militaires de faction, qui esquissent un sourire… On le retrouve également dans les tribunes officielles, pour la grande parade de l'anniversaire du régime, en présence de Kim Jong-un. Et quand les avions tracent dans le ciel un grand « 70 », le voilà qui s'exclame : « Regardez M. Loukoum ! Ce qu'ils font pour mon anniversaire ! C'est très gentil, vraiment merci ! » – l'acteur les fêtera en décembre prochain…

Venu par « curiosité »

Malgré l'ironie, certains verront là un soutien plus ou moins déguisé au régime. Depardieu explique qu'il est venu ici uniquement par « curiosité ». « On est venus regarder, observer. On est venus comprendre… On ne veut ni juger ni fayoter. On vient voir ce qui se passe. C'est très important. » Et de préciser à son guide : « Votre petit pays perturbe la planète. Il intimide Trump. Il fallait venir voir. Mais pas comme un journaliste ! Comme un homme curieux ! »
Quant aux leçons de morale, voilà bien longtemps que Depardieu s'en contrefiche. Il se définit désormais citoyen sans frontière, et veut traverser la vie « en homme libre », comme il le répète à l'envi dans ses interviews. Poser ses valises où il le souhaite, à Paris, Moscou, Alger, Dubaï… Quitte à fréquenter les parias de la communauté internationale. On connaît sa proximité avec Vladimir Poutine, qui lui a donné la nationalité russe, il a posé avec Kadyrov, le président de la Tchétchénie, ou encore Loukachenko, celui de la Biélorussie, tous décriés pour leurs violations des droits de l'homme… Dans le tableau, il manquait une visite chez Kim Jong-un, c'est désormais chose faite.
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Mais il ne sert à rien, car faire de l’esbroufe, quand on est riche, c’est nettement plus facile, mais son attitude irrévérencieuse déjantée risque de lui revenir dans la figure et finir mal ?!

Pour le reste çà le regarde, il y en a tellement qui profite mal de leur liberté malgré leur fortune, car il s'ennuie en fait et a besoin de se faire remarquer !

Mais c'est dommage pour la France, car c'est sa nationalité d'origine est le pays qui lui a permis de s’élever mais pas assez haut pour lui faire comprendre qu'en fait ce qu'il fait maintenant est bien bas et puéril !

On dit qu'on se bonifie en vieillissant mais pas lui !

Il fait penser un peu comme le président US aux royaumes des grandes gueules (mais lui a pris la nationalité russe...)

Ça prête à rire, heureusement, ce n'est qu'un clown triste, car le ridicule ne tue pas !

Jdeclef 21/09/2018 11h06 LP

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