lundi 24 septembre 2018

De toute façon il faut cesser de croire au père NOEL et croire que le gouvernement fait des cadeaux !


Budget 2019 : le gouvernement brandit ses baisses d'impôts

Bruno Le Maire et Gérald Darmanin mettent en avant les diminutions de prélèvements pour les ménages, mais de nombreuses prestations seront peu revalorisées.


Le gouvernement maintient le cap de sa politique économique et budgétaire. Voilà le message qu'ont délivré Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, ce lundi 24 septembre, en présentant leur projet de budget 2019. La prospérité « ne doit pas reposer sur plus de dépenses publiques, plus de dette et donc sur plus d'impôts », a expliqué le ministre de l'Économie et des Finances.
Avec une croissance de 1,7 % prévue pour l'année prochaine, et non pas 2 % comme dans sa prévision précédente, la baisse du déficit va s'interrompre en 2019. Le trou entre les recettes et les dépenses va remonter à 2,8 % du PIB après 2,7 % en 2017 et 2,6 % en 2018. Des chiffres actualisés qui intègrent l'effet de la reclassification de SNCF Réseau en administration publique par l'Insee. Résultat, la dette va à peine reculer entre 2018 et 2019, de 98,6 % du PIB à 98,5 %

La plus grande baisse d'impôt depuis la loi Tepa

Mais Bruno Le Maire et le ministre des Comptes publics préfèrent insister sur un chiffre beaucoup plus flatteur. En excluant la bascule exceptionnelle et temporaire du crédit d'impôt compétitivité-emploi (CICE) de François Hollande en baisse de charges pérenne pour les entreprises, qui entraîne un double versement l'année prochaine, le déficit public aurait été de 1,9 %. Ce qui leur permet d'afficher une forte réduction du déficit.
Reste que le maintien sous la barre des 3 % de déficit, exigé par les règles européennes, n'est pas assuré l'année prochaine. Avec un déficit prévu à 2,8 %, la marge de manœuvre est très faible en cas de ralentissement de la croissance, même si le déficit s'améliorera ensuite mécaniquement de 0,9 point dès 2020.
Gérald Darmanin et Bruno Le Maire ont notamment insisté sur les baisses d'impôts pour les ménages contenues dans ce projet de loi de finances. En net, celles-ci vont atteindre 6 milliards d'euros, selon les calculs de Bercy, grâce notamment à des mesures déjà votées comme la baisse des cotisations salariales, ou la diminution de plus d'un tiers de la taxe d'habitation après la première tranche de 2018. Et ce, malgré l'augmentation de la fiscalité sur les carburants, avec l'alignement de la fiscalité du gazole sur celle de l'essence et la montée en puissance de la taxe carbone (voir tableau). « C'est la plus grande baisse d'impôt depuis la loi Tepa (de Nicolas Sarkozy, NDLR) de 2008 », s'est même félicité Gérald Darmanin.

Augmentation de l'assurance emprunteur

Mais ce calcul ne prend pas en compte la moindre revalorisation des retraites du régime général, des aides au logement et des allocations familiales (+ 0,3 %) par rapport à l'inflation qui augmente de nouveau. Le gain pour l'État devrait atteindre 3 milliards d'euros, autant de pouvoir d'achat ponctionné aux ménages.
L'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), qui a publié son propre chiffrage, conclut tout de même à une hausse de 0,3 % du revenu disponible des ménages en moyenne, en additionnant l'ensemble des mesures sociales et fiscales du gouvernement, comme l'augmentation de la prime d'activité. Cela représente 3,5 milliards d'euros de gains. Un coup de pouce au portefeuille qui sera réduit à 0,1 % en prenant en compte la décision des partenaires sociaux, pendant le quinquennat de François Hollande, d'augmenter les cotisations des retraites complémentaires à partir de janvier.

L'année de la bascule du CICE pour les entreprises

Les entreprises, elles, vont bénéficier de la bascule du CICE en baisse de charges, qui va augmenter leur trésorerie de 23 milliards d'euros. Mais elles vont aussi être mises à contribution, car la suppression totale des charges patronales au niveau du smic sera décalée de janvier à octobre, entraînant une augmentation de l'impôt sur les sociétés. Un effort que Bruno Le Maire compare à celui imposé aux ménages en 2018 : les deux tiers de la baisse des cotisations des salariés ont été repoussés au 1er octobre.
Un 5e acompte d'impôt sur les sociétés sera par ailleurs imposé aux plus grandes d'entre elles (au chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d'euros), une mesure qui devrait être reconduite chaque année pour accélérer les rentrées fiscales dans les caisses de l'État, preuve de la difficulté de boucler ce budget. La mesure concerne les plus grandes entreprises, soit environ 1 000 d'entre elles.
Le gouvernement a aussi décidé de supprimer une niche fiscale, à savoir le taux réduit de taxe sur le gazole dont bénéficient certains secteurs comme les entreprises du BTP, de la chimie ou de la métallurgie, qui utilisent le carburant pour leurs camions. Un milliard d'euros devraient ainsi entrer dans les caisses de l'État.
L'assurance emprunteur va aussi pâtir de la suppression d'une niche fiscale. En clair, les emprunts immobiliers risquent de devenir plus chers pour les ménages, à moins que les assureurs ne rognent sur leurs marges. Cela devrait rapporter une centaine de millions d'euros dans les caisses.

Des dépenses publiques en hausse de 0,6 %

Du côté des dépenses publiques, le gouvernement se targue de pouvoir les stabiliser en 2018. Elles n'augmenteront cette année que pour compenser l'inflation. En 2019, l'évolution sera un peu plus rapide, de 0,6 % (en plus de l'inflation). Si l'on considère que la dépense publique augmente chaque année de 1,5 % en plus de l'inflation, comme l'estiment les meilleures évaluations, cela veut dire que le gouvernement réalisera 11,8 milliards d'économies en 2019 (0,9 % de 1 314 milliards de dépenses publiques totales). Un chiffre que Bercy se refuse à donner, car il le considère désormais comme trop fragile. Il fait notamment valoir que les dépenses publiques seront en partie gonflées artificiellement par la réforme de la formation professionnelle.
Dans le détail, le ministère de l'Économie et des Finances attend économiser 3 milliards d'euros grâce au quasi-gel de certaines prestations, 1 milliard d'euros grâce à la révision des règles de l'assurance chômage et 1 milliard supplémentaire avec le versement des APL sur les revenus effectivement touchés par les bénéficiaires et non plus ceux de l'année N - 2. 850 millions d'euros d'économies sont également attendus de la baisse des nouveaux contrats aidés à 130 000 (à peu près autant qu'en 2018), et surtout de la moindre participation de l'État à leur financement. Des économies proviendront enfin de la suppression de 4 164 postes de fonctionnaires d'État prévue après 1 600 en 2018. C'est moins que les 4 500 promises par Edoaurd Philippe il y a quelques semaines. C'est aussi peu en comparaison avec l'objectif de 50 000 fixé par Emmanuel Macron (120 000 en incluant les collectivités locales). Mais Bercy promet que ces chiffres vont fortement augmenter les années suivantes, au fur et à mesure de la montée en puissance de la transformation des ministères promise d'ici à 2022.
Le budget de la Sécurité sociale, qui sera présenté mardi 25 septembre, prévoit en revanche 400 millions d'euros en plus sur les dépenses de santé, qui augmenteront un peu plus vite, soit 2,5 % au lieu de 2,3 %, notamment pour financer les annonces sur la réforme des hôpitaux.
Au total, les dépenses publiques progresseront de 25 milliards en 2019, selon Bercy, une augmentation de 1,9 % (inflation comprise). La charge de la dette, elle, devrait augmenter d'un milliard d'euros par rapport à 2018, pour atteindre 42,1 milliards.
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Ce n'est que de la poudre aux yeux d'ailleurs, ce qu'il a fait aux retraités le prouve, hausse de la CSG et en plus la non revalorisation des pensions est une ignominie, car il s'attaque à des populations qui ne peuvent pas se défendre c'est immoral !

Car pour des femmes et hommes qui ont travaillé qui espère une retraite même si elle n’est pas très importante mais si on leur diminue alors qu'on espère être garanti du peu que l'on a et même çà si l'état le fait c'est de la lâcheté pure et simple autant travailler jusqu'a que mort s'en suive et régressons au IXX eme siècle !

Naturellement ceux qui sont riches de naissance ou par héritage n'auront pas de soucis comme du temps de la haute bourgeoisie ancienne !

Car nos dirigeants et ce gouvernement sont comme "des chiens qui courent après leurs queue" de l'argent il y en a, mais il faut savoir ou le prendre et surtout l'utiliser correctement et ce n’est pas le cas, la cour des comptes le prouve sans cesse car la gestion économique de l'état est plus que médiocre !

Car malgré les ponctions diverses sur tout le monde, particuliers ou entreprises rien ne bouge vraiment à comparer avec nos voisins européens qui eux s'en tirent mieux que la France !

Alors cela dénonce une mauvaise gestion qui ne date pas d'hier et on ne fait rien de nouveau !
E.MACRON n'est pas un bon économiste, c’est évident et il s'entoure de mauvais ministres qui ne font que de la politique politicienne sans résultat !

Cela suffit de se moquer des français depuis des décennies, car de toute façon il fera ce qu'il veut, les français se sont encore trompés c'est tout mais ça fait trop longtemps que ça dure !

Il faut que les français insistent et en demande plus et du concret !

Jdeclef 14/09/2018 17h07

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