samedi 22 septembre 2018

Nos dirigeants ou politiciens de tous bords sont-ils vraiment des magouilleurs professionnels jusqu'à impliquer leurs compagnes dans les affaires de l'état !?


L'ancien président affirme que la France n'a pas choisi le partenaire indien de Dassault, Reliance. Cette firme avait financé un film de Julie Gayet en 2016.


La France n'a « pas eu le choix » du partenaire indien du constructeur Dassault dans le cadre de l'achat de 36 Rafale par l'Inde en 2016. Ces mots, tenus par François Hollande sur le site Mediapart, n'ont pas manqué de nourrir la controverse déclenchée l'année dernière par le parti du Congrès, la principale formation d'opposition. Le sujet a gagné en ampleur ces dernières semaines dans le débat politique du géant de l'Asie du Sud. L'opposition indienne accuse notamment le gouvernement de Narendra Modi d'avoir favorisé le conglomérat privé d'un industriel présumé proche du Premier ministre pour être le bénéficiaire d'une partie des « compensations » (ou « offsets ») contractuelles de Dassault, au détriment de l'entreprise publique Hindustan Aeronautics Limited (HAL).
 Inde : tempête politique autour du contrat du Rafale
Officiels indiens et français assurent que l'avionneur français a librement choisi de s'associer à Reliance Group, dirigé par le magnat Anil Ambani, qui n'avait aucune expérience préalable dans le domaine de l'aéronautique. « Nous n'avions pas notre mot à dire à ce sujet », a cependant déclaré l'ancien président de la République française (2012-2017) François Hollande à Mediapart, dans un article mis en ligne vendredi 21 septembre. « C'est le gouvernement indien qui a proposé ce groupe de services et Dassault qui a négocié avec Ambani. »
« Nous n'avons pas eu le choix, nous avons pris l'interlocuteur qui nous a été donné », a affirmé l'ex-chef de l'État français. M. Hollande utilise notamment cet argument pour se défendre de tout possible conflit d'intérêts avec Reliance Group, qui a partiellement financé un film de sa compagne Julie Gayet en 2016 : « C'est pourquoi, par ailleurs, ce groupe n'avait pas à me faire quelque grâce quoi que ce soit. Je ne pouvais même pas imaginer qu'il y avait un quelconque lien avec un film de Julie Gayet. »

« Le Premier ministre a trahi l'Inde »

Contactée par l'Agence France-Presse (AFP), l'ambassade de France à New Delhi n'a pas souhaité faire de commentaires. Sur Twitter, le ministère indien de la Défense a « répété que ni le gouvernement indien ni le gouvernement français n'avaient eu leur mot à dire dans cette décision commerciale ». « Grâce à François Hollande, nous savons désormais que (Narendra Modi) a personnellement accordé un marché au potentiel de milliards de dollars à un Anil Ambani en faillite », a tweeté le président du Congrès, Rahul Gandhi, le fer de lance de cette polémique. « Le Premier ministre a trahi l'Inde », a ajouté l'héritier de la célèbre dynastie politique indienne.
Peu après l'officialisation de l'achat des 36 Rafale en septembre 2016, Dassault et Reliance Group ont annoncé la création d'une coentreprise, Dassault Reliance Aerospace, dans laquelle la société française a investi plus de 100 millions d'euros. Les industriels étrangers obtenant des contrats d'armement en Inde doivent contractuellement réinvestir une partie des sommes perçues sur le territoire indien. Dans le cadre du contrat Rafale, ces « compensations » portent sur environ la moitié des quelque 8 milliards d'euros payés par le gouvernement indien.
Dassault avait négocié pendant plusieurs années avec HAL dans le cadre d'un appel d'offres pour 126 avions de chasse, majoritairement assemblés en Inde, mais les tractations n'avaient pas abouti. Peu après l'arrivée au pouvoir du nationaliste hindou Narendra Modi, New Delhi avait annulé cette procédure et préféré acquérir directement 36 Rafale fabriqués en France. Le Premier ministre Modi veut remettre sur pied l'armée indienne, insuffisamment équipée et à l'arsenal de plus en plus obsolète, pour faire face aux défis géopolitiques de l'Asie, notamment à l'affermissement de la puissance chinoise. Premier importateur mondial d'armement, l'Inde cherche via les « compensations » à faire naître une industrie de défense locale pour réduire à l'avenir sa dépendance vis-à-vis de l'étranger.
(Qui se sent morveux se mouche…)

On ne sait pas si cette affaire de plus de vente de matériel militaire de pointe (avions rafale) est avérée ou pas ?!

Mais notre ancien président toujours aussi bavard en a parlé à MEDIAPART qui s’est employé à enfoncer le clou de cette affaire politico/financière douteuse comme nos dirigeants en ont le secret (quand ils se taisent) à croire qu’il l’avait fait exprès de faire cet interview !

Naturellement F.HOLLANDE fait tout ce qu’il peut pour essayer de dédouaner sa compagne de son implication même indirecte dans cette affaire, car on peut se demander à juste titre ce qu’elle à avoir dans ces tractations financières d’état?!

On ne sait pas ce qu’il faut faire en termes de déontologie pour éviter ce genre d’histoires douteuses de gros sous touchant de près notre pays sur des sujets sensibles de par l’attitude inconsidérée de nos politiciens ou même dirigeants au plus haute de l’état et arrêter cette gabegie déclenchée indirectement de fait qui fait le bonheur des médias spécialisés à l’affut de tels avatars !

Et sans compter nos dirigeants qui mélange vie privée et service de l’état qui mérite plus rigueur dans l’exercice de leurs fonctions au plus haut de l’état ?!

Notre pays va mal, mais il ne faut pas s’étonner car nos dirigeants ne sont pas assez encadrés et on trop de pouvoir se permettant de donner des leçons qu’ils n’appliquent pas à eux-mêmes !

Cette V eme république doit être réformée de fond en comble car obsolète, car si beaucoup de français ne votent plus, c’est qu’ils ne comprennent plus rien et n’ont plus confiance en leurs politiciens de tous bords et leurs institutions !

Alors ils se renferment et se protègent comme ils peuvent dans « le chacun pour soi » résignés et c’est bien préoccupant !

Jdeclef 22/09/2018 13h26

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