Ce qu'il faut retenir de l'audition d'Alexandre Benalla
VIDÉO. Devant la commission d'enquête sénatoriale,
l'ex-chargé de mission a précisé n'avoir « jamais été le garde du
corps » du président Macron.
- Alexandre Benalla a présenté ses excuses aux sénateurs et à Philippe Bas qu'il avait qualifié de « petit marquis » ;
- il a assuré n'avoir « jamais été le garde du corps d'Emmanuel Macron », que ce soit pendant la campagne présidentielle ou après l'élection d'Emmanuel Macron à l'Élysée. Il était « chargé de mission, c'est-à-dire le niveau le plus bas » dans le cabinet de l'Élysée, pour un salaire de 6 000 euros net par mois ;
- sur le port d'arme dont il disposait, il a affirmé que celui-ci « n'était pas lié à la sécurité du président de la République mais à (s)a sécurité personnelle » ;
- il a concédé qu'il a pu lui arriver « trois fois en un an » de porter une arme sur des déplacements officiels et privés du président. Il a également indiqué qu'il arrivait et repartait de l'Élysée avec son « arme à la ceinture », un Glock 43.
- Crase : "Mon licenciement
a été un peu baroque"
Interrogé
sur les modalités de son licenciement et sa qualité de militant pour La
République en marche, Vincent Crase a qualifié le déroulement de son
licenciement de "baroque". "Mon entretien devait se dérouler
à 11 heures, mais à 8 heures, il était déjà annoncé que
j'étais licencié", déclare-t-il. Et d'enchaîner : "Concernant le
fait que je sois toujours militant, je ne sais pas. Je reçois toujours des
mails en tant qu'adhérent, donc je suppose que oui. S'ils décident de ne plus
m'en envoyer je ne le serai plus."
- Les fonctions de Vincent Crase
Devant
la commission des Lois du Sénat, Vincent Crase détaille les fonctions qui lui
revenaient au sein de La République en marche. "Je suis associé à la
campagne du candidat à partir de fin septembre-octobre 2016 en tant
que bénévole, explique-t-il. Mon rôle était d'accompagner le service d'ordre,
de recruter des bénévoles sur la base des listes d'adhérents pour assurer
l'accueil au QG et prêter main-forte au service d'ordre. Je suis ensuite
prestataire pour En marche ! et, le 1er juillet 2017, j'en deviens
salarié. Je rencontre ensuite le général Bio Farina en septembre 2017, sur la
recommandation d'Alexandre Benalla. Il me confie la mission de monter une
structure de réserve au palais de l'Élysée. Cette mission élyséenne devait être
exclusive de toute autre pour des raisons de confidentialité. Ma première
journée de réserve est le 10 novembre
2017."
- Le monde politique réagit à
l'audition de Benalla
11
h 18
- Fin de l'audition d'Alexandre Benalla
L'audition
d'Alexandre Benalla est désormais terminée. Ce sera bientôt au tour de Vincent
Crase, chargé de mission, d'être entendu par la commission d'enquête
sénatoriale.
- Benalla : "Je n'ai jamais
été présent à la manifestation en hommage à Mireille Knoll"
11
h 09
- Et pendant ce temps-là... Patriat !
Le
sénateur LREM François Patriat, qui a refusé d'être présent, donne des
interviews aux télévisions pour redire que la commission d'enquête sénatoriale
n'a pas de légitimité à auditionner Alexandre Benalla. "Nous n'avons rien
appris de nouveau, nous avons entendu des questions redondantes avec des
réponses que nous connaissions déjà. Est-ce que cela méritait autant de
publicité ?" assure-t-il.
- Benalla ne voit rien d'anormal
à avoir bénéficié d'une voiture équipée police
« Il
y a des attachés de presse de secrétariat d'état qui possèdent des voitures de
fonction avec gyrophare, il n'y a rien de choquant à cela », affirme
l'ancien chargé de mission de l'Élysée aux sénateurs de la commission d'enquête.
10
h 33
- Benalla, terreur des policiers qui travaillaient avec lui ?
"Si
les policiers d'élite du GSPR ou les gendarmes du GIGN me craignent ou me
craignaient, je suis assez inquiet pour la sécurité du président de la
République", ironise Alexandre Benalla, en réaction à des propos de
syndicalistes policiers tenus devant la commission d'enquête qui dénonçaient la
terreur que le jeune homme, chargé de mission à l'Élysée, inspirait aux
policiers. "Pour la plupart, ce sont des camarades", affirme-t-il,
ajoutant avoir "passé beaucoup de temps avec eux".
10
h 28
- Sur son habilitation secret défense
Alors
que la commission des Lois du Sénat demande à Alexandre Benalla la
justification de son habilitation secret défense, ce dernier répond :
"Il ne s'agit pas d'un passe-droit, mais d'une sécurité pour l'État et
d'une responsabilité qui vous est confiée."
10
h 09
- Sur son badge lui donnant accès à l'Assemblée nationale :
Alexandre
Benalla assure avoir obtenu de longue date un badge de la part de deux députés,
dont il tait les noms, pour avoir accès à la bibliothèque et à la salle de
sport de l'Assemblée nationale. "Je reconnais que c'est un caprice
personnel", ajoute-t-il. Benalla précise que, lorsqu'il est devenu
collaborateur du président de la République, "l'autorisation a été
prolongée avec la mention H, qui est la plus haute", et qui lui permettait
donc d'accéder à tous les services de l'Assemblée, y compris l'hémicycle. Un
processus qui se fait "automatiquement", assure-t-il.
10
h 02
- Alexandre Benalla s'explique sur son port d'arme
La
commission des Lois du Sénat revient longuement sur le port d'arme d'Alexandre
Benalla et s'interroge : comment a-t-il pu en obtenir un alors qu'il n'est
ni policier ni garde du corps ? L'ex-Monsieur Sécurité d'Emmanuel Macron
réplique en assurant que Michel Charasse, lorsqu'il était conseiller de
François Mitterrand, portait également une arme... En juillet dernier, Le
Point a publié le document délivré par la préfecture de police de Paris qui
accorde le port d'arme à Alexandre Benalla. On apprend ainsi qu'il a bénéficié
d'une attestation de formation continue délivrée par "le major de police
en charge de la cellule formation du GSPR" et que ses "carnets de
tir" étaient à jour. Le chargé de mission était titulaire d'une carte
d'agent de sécurité privé et était réserviste de la gendarmerie nationale,
précise le document. Enfin, le préfet finit sa missive en justifiant le port
d'arme par "le haut niveau de menace terroriste", "la
sensibilité du domaine d'exercice de sa mission" et l'exposition à
"des risques d'agression ".
09
h 37
- Les cinq missions de Benalla
"Mes
missions étaient au nombre de quatre : organisation des déplacements
nationaux, organisation des événements au palais, organisation des déplacements
privés et la coordination des services de sécurité", indique Alexandre
Benalla à la commission des Lois du Sénat. Il ajoute ensuite : "Je
m'occupais également d'une cinquième mission pour laquelle personne ne se
bouscule : le service des présents diplomatiques, c'est-à-dire la gestion
des cadeaux que le président de la République peut offrir à ses hôtes étrangers."
09
h 30
- Benalla est à Pôle emploi
Interrogé
sur son emploi actuel, Alexandre Benalla a répondu "Pôle emploi". Il
a également été interrogé sur ses potentielles fonctions de garde du corps
auprès d'"une star de la télé-réalité" : "Je ne suis pas
tombé aussi bas", a-t-il répondu, condescendant, avant d'évoquer un
certain nombre de « fake news » qui circulent sur lui dans la presse.
Etc etc…
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Ce personnage de BENALLA est
intelligent, mais pas assez en fait, car il s’est laissé embarquer par trop de
pouvoir que lui ont été donné par la présidence dont il n'a pas assez mesuré
les limites ?!
Reste l'information judiciaire à
l'encontre de ce pseudo fonctionnaire aux fonctions assez floues ?!
Donc qu'il soit jugé et disparaisse
définitivement de la sphère Élyséenne présidentielle et publique !
Et surtout que le président cesse de
jouer au « monarque absolu » car
bien qu'il ait admit son erreur par son choix, la faute n'est pas pardonnable
de fait et va laisser des traces sur son quinquennat !
Pour autant étant donné que nos
présidents sont intouchables et sans amour propre, surtout pour cette affaire
lamentable de pseudo garde du corps ou homme de main de luxe à tout faire
(comme on veut l’appeler) au plus près d'E.MACRON et son épouse !?
On ne compte plus les avatars de nos
présidents, celui-là est vraiment ridicule et ne nécessitant que le mépris de
l'arrogance souvent présente de nos dirigeants donneurs de leçons par leurs
égos démesurés !
Jdeclef 19/09/2018 12h45
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