Apprentissage de l'arabe à l'école : Blanquer remet les
pendules à l'heure
Droite et extrême droite ont vivement critiqué l'idée de
relancer l'apprentissage de l'arabe à l'école. Le ministre déplore « un
emballement médiatique ».
Le
ministre de l'Éducation a dénoncé mardi 11 septembre un
« emballement médiatique », après les déclarations d'élus de droite
et d'extrême droite lui reprochant de vouloir développer l'apprentissage de
l'arabe à l'école. « Je n'ai jamais dit que l'arabe devait être
obligatoire à l'école primaire », s'est défendu Jean-Michel Blanquer
sur LCI, « mais nous avons
intérêt à différencier la langue arabe d'un certain fondamentalisme
religieux ». Il s'agit, selon lui, d'un « cas typique d'un
emballement médiatique », a-t-il ajouté.Lire aussi Droite et extrême droite vent debout contre la relance de la langue arabe à l'école
La polémique est née dans la foulée de la publication lundi d'un rapport de l'Institut Montaigne proposant de « relancer l'apprentissage de la langue arabe » pour lutter contre l'islamisme. Invité à commenter cette proposition, le ministre avait alors estimé sur BFM TV que l'arabe était une langue « très importante » comme le chinois ou le russe, qu'il fallait « développer » et à qui il fallait « donner du prestige ». « Nous allons aussi questionner la façon dont l'arabe s'apprend aujourd'hui, dans des structures dédiées avec [des] dérives communautaristes », avait-il également précisé.
Rafale
de critiques
Après
ces déclarations, plusieurs responsables LR ou RN se sont
empressés de dénoncer une « faute politique ». « C'est s'adapter
au problème plus que le résoudre », a regretté la porte-parole des
Républicains, Laurence Sailliet, à l'antenne de RFI. « Comment peut-on imaginer
aujourd'hui que tous les efforts ne doivent pas être mis dans l'apprentissage
de la langue française ? (...) On marche sur la tête ! »
« Est-ce qu'il s'agit de lutter contre l'islamisme ou de le faire entrer
dans l'Éducation nationale ? (...) Je pense que c'est une fausse bonne
idée », a jugé sur Europe 1 Luc Ferry, ancien ministre de
l'Éducation nationale de Jacques Chirac.Les représentants de la droite souverainiste et de l'extrême droite s'en sont eux aussi pris au ministre. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, s'est dit sur France Inter « totalement hostile à l'arabisation de la France et à l'islamisation du pays ». Louis Aliot, député du Rassemblement national (RN, ex-FN), a jugé « ubuesque » la proposition, estimant qu'elle ne répondait à aucune demande réelle. « Nous sommes dans une idéologie de soumission, a dénoncé le député RN, je suis pour qu'on apprenne le français, les langues qui permettent à nos jeunes de travailler (...) plutôt qu'une langue qui va systématiquement cantonner ces élèves-là à leur culture d'origine. »
567
enfants concernés
Réagissant
à ces attaques, Jean-Michel Blanquer a dénoncé des contre-vérités. « Il y
a un énorme paradoxe aujourd'hui à être attaqué pour une accusation de
connivence avec un islamisme rampant au moment même où j'avance concrètement
pour que ça change », a-t-il expliqué sur LCI. Il a ajouté qu'il
souhaitait que « la France reprenne le contrôle des personnes qui
enseignent ces langues » et voir « plus d'enseignants agréés par
l'Éducation nationale ». À l'heure actuelle, le ministère indique que
seuls 567 enfants en France ont suivi l'enseignement de l'arabe en
primaire, lors de l'année scolaire 2017/2018, dans le cadre des cours de
langues vivantes à l'école, obligatoires depuis peu du CP au CM2.-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Il est préférable d'apprendre le mieux possible le français à ces enfants immigrés ou issus de l'immigration et à leurs parents que de les conforter dans leurs langues d'origines pour qu'ils puissent s’intégrer au mieux dans notre société française puisqu'on doit les accepter, suite aux droits d'asiles par exemple et accueil en France!
Quant aux autres langues étrangères, car nous sommes en Europe et européens, il faut privilégier les langues de l'union européenne en priorité si possible !
Et en ce qui concerne l’arabe pour la culture proprement dite, pas avant la fin des études de 2 eme sicle ou universitaire par exemple !
Personne n’empêche d'apprendre n'importe quelles langues étrangères nous sommes dans un pays libre, mais seulement en dehors de l'école publique gratuite laïque pour celles orientales, et non européenne en France !
Il faut savoir raison garder, surtout si on est français ou on veut le devenir, c'est la moindre des choses dans notre république pour ne pas favoriser indirectement certaines communautés issues de l'immigration ou autres, si l'on veut qu'elles s’intègrent au mieux dans notre société, ce n'est que du bon sens dans notre république française !
Jdeclef 12/09/2018 13h26
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire