Prélèvement à la source en 2019 : « Cette réforme
va être mise en œuvre »
Le Premier ministre, Édouard Philippe, a confirmé que le
prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu sera bien appliqué à partir du
1er janvier 2019.
21 h 36 - "Aucun dysfonctionnement", assure Darmanin
Les
tests menés lors de la phase d'essai du prélèvement à la source "n'ont
révélé aucun dysfonctionnement", a déclaré mardi le ministre des Comptes
publics, Gérald Darmanin, excluant tout risque de "bug systématique"
lors de la mise en œuvre de la réforme. "On aura ici ou là de petites
difficultés en janvier prochain, c'est normal", mais "il n'y aura pas
de bug systématique", a assuré à l'Agence France-Presse le ministre, après
l'annonce par le Premier ministre Édouard Philippe du maintien de la réforme au
1er janvier 2019.Lire aussi Prélèvement à la source au 1er janvier 2019 : le gouvernement maintient
- Une
"bonne réforme" pour Édouard Philippe
"Nous
avons travaillé d'arrache-pied depuis des mois pour faire en sorte que cela soit
possible", a expliqué sur TF1 le chef du gouvernement, qualifiant de
"bonne réforme" le prélèvement direct de l'impôt sur le bulletin de
paie. Pour lui, il n'y aura pas d'effet "ralentisseur de croissance"
puisque les Français auront l'avantage de ne pas payer l'impôt avec un an
de décalage. "Un exemple pour celui qui part à la retraite, il payait
beaucoup d'impôts à un moment où ses revenus baissaient un peu", a
expliqué le Premier ministre. Il a, d'autre part, assuré que la mise en oeuvre du prélèvement à la source (PAS), qui interviendra pour la première fois sur les bulletins de paie de janvier 2019, ne pénaliserait pas en termes de trésorerie ceux qui bénéficient d'abattements. "Nous avons fait en sorte que tous ceux qui font des dons aux associations, qui bénéficient d'une réduction d'impôt, que tous ceux qui s'inscrivent dans ce type de démarches puissent bénéficier en trésorerie de la réforme", a dit Édouard Philippe. "Ça veut dire qu'il n'y aura pas de perdants en trésorerie dans la réforme que nous mettons en œuvre", a assuré le chef du gouvernement.
20 h 24 - "L'impôt sur le revenu sera prélevé à la source au 1er
janvier 2019"
"L'impôt
sur le revenu sera prélevé à la source au 1er janvier 2019", a confirmé
mardi sur TF1 le Premier ministre Édouard Philippe, après une semaine
d'hésitations de l'exécutif. "Nous avons travaillé d'arrache-pied depuis
des mois pour faire en sorte que cela soit possible", a ajouté le chef du
gouvernement, qualifiant de "bonne réforme" le prélèvement direct de
l'impôt sur le bulletin de paie.
- "Si
Darmanin n'a pas démissionné, c'est que le prélèvement à la source devrait être
mis en oeuvre"
Interrogé
par Le Point, un parlementaire
LREM au fait du dossier se montrait très confiant sur la mise en place du
prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu au 1er janvier 2019. "Si
Darmanin (le ministre de l'Action et des Comptes publics) n'a pas démissionné,
c'est que le prélèvement à la source devrait être mis en oeuvre", a
déclaré cette source. Édouard Philippe doit annoncer la décision de l'exécutif
sur le plateau du 20 heures de
TF1.
- Fin du
suspense au 20 H de TF1
La
décision sur la mise en place du prélèvement à la source de l'impôt sur le
revenu le 1er janvier 2019 sera annoncée mardi par le Premier
ministre Édouard Philippe, invité du 20 heures de TF1, a appris l'AFP
auprès de l'Élysée et de Matignon.L'Élysée avait, dans un premier temps, indiqué que la décision du gouvernement serait annoncée "d'ici la fin de la journée", avant de préciser, dans l'après-midi, qu'Édouard Philippe, invité mardi du 20 heures de TF1, se chargerait de l'annonce. L'enjeu est d'annoncer si cette réforme historique pour la collecte des impôts entrera bien en vigueur le 1er janvier ou si elle sera de nouveau reportée, voire enterrée.
Ces derniers jours, Emmanuel Macron a laissé transparaître son hésitation sur le prélèvement à la source en déclarant jeudi à Helsinki avoir "besoin d'une série de réponses très précises et d'être sûr de ce que nos concitoyens vivront le jour où on le mettra en place si on le met en place". Cette réforme est notamment combattue par le Medef, Les Républicains et La France Insoumise.
- VIDÉO. Le
prélèvement à la source, une histoire politique contrariée
Depuis
le "stoppage à la source" en vigueur entre 1940 et 1948, la
mesure a été évoquée à de multiples reprises, sans qu'aucun président ne prenne
le risque politique de la mettre en application. D'une IV République trop
instable pour l'entériner à l'hostilité de Nicolas Sarkozy en 2009, retour sur
l'histoire contrariée du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu.
13 h 51 - Une décision "d'ici à la fin de journée"
L'Élysée
a indique à l'Agence-France Presse que la décision sur la mise en place du
prélèvement de l'impôt à la source le 1er janvier 2019 sera annoncée
"d'ici à la fin de la journée". Emmanuel Macron a "demandé des
clarifications et identifié des améliorations possibles" au cours d'une
réunion qui s'est tenue dans la matinée à l'Élysée avec le Premier ministre,
Édouard Philippe, et le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald
Darmanin.Cette réunion a duré une heure et demie et la discussion a été "intense", selon l'entourage d'Emmanuel Macron. Au cours de ses échanges avec Gérald Darmanin, le président a "demandé des clarifications et identifié des améliorations possibles", a-t-on ajouté.
Aucune information n'avait filtré mardi en début d'après-midi sur la décision de l'exécutif de faire entrer ou non en vigueur début janvier cette réforme historique pour la collecte des impôts. Éldouard Philippe, invité mardi du journal de 20 heures de TF1, devrait toutefois apporter des précisions sur le sujet.
- Édouard
Philippe sur TF1 ce mardi soir
La chaîne a annoncé que le Premier ministre serait en direct et en plateau ce soir sur TF1 à partir de 20 heures. Il devrait parler du remaniement et du prélèvement à la source.
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Car ces tergiversations inutiles et soi-disant hésitation du président étaient feintes, car si E.MACRON avait abandonné ou même reporté cette réforme que l’on appelle fiscale qui n’en n’est pas une, mais simplement une nouvelle façon plus facile pour l’état de récolter l’impôt automatiquement en mettant les français devant un fait obligatoire accompli en puisant directement sur leurs revenus et leur retraite !
On se moque une fois de plus des français, croyez-vous que « le chef » comme il se prénomme lui-même aurait perdu la face, surtout quand on connait le caractère de ce président ?!
Par contre, si cette nouvelle méthode de perception de l’impôt sur le revenu s’avère un échec entaché de problème divers, il saura bien se retourner contre son administration et les ministres qui l’ont défendu et mis en place en disant qu’il avait émis des réserves dont on n’a pas tenu compte !
Ceci étant, il n’a pas commenté et a laissé son 1er ministre servile annoncer cette mise en place définitive pour 2019, car « qui se sent morveux se mouche » quand on parle trop !
Pour le reste, il se base peut-être pour une fois sur des sondages des français soi-disant majoritaires pour cette mesure qui change leurs habitudes (bien que beaucoup de ceux-ci soient déjà mensualisés !)
Il serait mieux dans l’avenir pour le président qu’il évite ces bavardages devenant « couacs » habituels en sanctionnant les auteurs ministres ou autres au sein du gouvernement et que lui-même ne tombe pas dans ce piège médiatique qui fait les « gorges chaudes » de ces pisse copies de presse, télé ou réseaux sociaux qui trouble les français indirectement !
Ceci étant : les français ne donneront plus leur part d’impôt eux-mêmes, maintenant on leur prendra d’office dans leur porte-monnaie, c’est une partie de liberté qui s’érode, mais en fait avec les impôts et taxes indirectes, il y a déjà longtemps que cela se fait, exemple TVA, CSG et autres, mais ils ne s’en rendent pas compte etc. !
Jdeclef 05/08/2018 10h02 LP
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