Emmanuel Macron, un président « hautain » à la
recherche de sa « baraka »
Les quotidiens nationaux de ce mardi 4 septembre
s'intéressent aux « épreuves de rentrée » d'Emmanuel Macron après un
« été meurtrier ».
Journée décisive pour Emmanuel Macron. Après avoir fait sa rentrée des classes hier, le président de la République est désormais confronté à ses premiers devoirs. Au programme, l'obligation d'un remaniement après le départ surprise de Nicolas Hulot mais surtout l'affaire qui empoisonne sa rentrée politique : le prélèvement à la source.
Deux dossiers qui symbolisent pour la presse son « été politiquement
meurtrier » et la recherche de « baraka » d'un Jupiter « vacillant ».
Dans sa lettre politique, Laurent Joffrin, directeur de la publication de Libération, égrène les « noms propres » qui symbolisent l'« été politiquement meurtrier » du président: « Benalla, Borloo, Aquarius, Hulot, Darmanin, Gaulois, Besson, Saal, Bern. » Pour le patron de Libération, tout cela n'a rien à voir avec « la scoumoune qui a empoisonné [ses] prédécesseurs », et Laurent Joffrin rappelle, ironique, que les « Gaulois réfractaires au changement » ont élu « un président qui promettait un changement radical ». Se demandant si on a « élu la bonne personne » et si sa « stratégie de libéralisation est juste », il s'interroge : « Jupiter tonnant ou Jupiter vacillant ? » Dans Le Figaro, Guillaume Tabard estime « que les macronistes ont usé et abusé de cette image du président Jupiter » au point que « les Français ont un temps acheté ce récit ». « On leur a vendu un président dans les hauteurs ; la bise étant venue, ils ne voient plus qu'un président hautain. » « Pour renouer le fil avec ses Gaulois, Jupiter redescend chez les humains », analyse l'éditorialiste du quotidien conservateur après que le président a admis que sa fonction n'est pas « facile » tous les jours. « Seize mois après son arrivée au pouvoir, voilà Emmanuel Macron à la recherche de sa baraka », juge Nicolas Beytout dans L'Opinion.
« Chantre de la réforme (...) le chef de l'État semblait avoir inventé le mouvement perpétuel », se rappelle Philippe Marcacci de L'Est républicain, qui pense que les derniers événements l'ont « fragilisé » et « ont révélé l'une des grandes faiblesses du macronisme, son péché de jeunesse ». Dans Le Courrier picard, Bertrand Meinnel prévient que les « deux épreuves de rentrée » sont « à ne pas rater ». En effet, « les Français professeurs, indulgents pour les petits nouveaux de l'an dernier, le sont beaucoup moins pour les élèves en deuxième année », prévient-il. « Difficile d'imaginer l'arrêt d'une spirale négative qui entraîne la popularité de l'exécutif au niveau de l'abîme hollandaise », pense Maurice Bontinck de la Charente Libre. « Ce moment est l'occasion pour Emmanuel Macron de donner ce qui manque le plus à ces quinze premiers mois : du sens », assène-t-il. « Trop sûr de lui peut-être, le jeune lieutenant de vaisseau qui avait expédié à fond de cale le capitaine de pédalo commence à éprouver les mêmes doutes que ses prédécesseurs », croit savoir Bernard Maillard du Républicain lorrain. « La magie envolée, Macron apparaît comme l'héritier de Hollande », assure Hubert Coudurier dans Le Télégramme.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Dans sa lettre politique, Laurent Joffrin, directeur de la publication de Libération, égrène les « noms propres » qui symbolisent l'« été politiquement meurtrier » du président: « Benalla, Borloo, Aquarius, Hulot, Darmanin, Gaulois, Besson, Saal, Bern. » Pour le patron de Libération, tout cela n'a rien à voir avec « la scoumoune qui a empoisonné [ses] prédécesseurs », et Laurent Joffrin rappelle, ironique, que les « Gaulois réfractaires au changement » ont élu « un président qui promettait un changement radical ». Se demandant si on a « élu la bonne personne » et si sa « stratégie de libéralisation est juste », il s'interroge : « Jupiter tonnant ou Jupiter vacillant ? » Dans Le Figaro, Guillaume Tabard estime « que les macronistes ont usé et abusé de cette image du président Jupiter » au point que « les Français ont un temps acheté ce récit ». « On leur a vendu un président dans les hauteurs ; la bise étant venue, ils ne voient plus qu'un président hautain. » « Pour renouer le fil avec ses Gaulois, Jupiter redescend chez les humains », analyse l'éditorialiste du quotidien conservateur après que le président a admis que sa fonction n'est pas « facile » tous les jours. « Seize mois après son arrivée au pouvoir, voilà Emmanuel Macron à la recherche de sa baraka », juge Nicolas Beytout dans L'Opinion.
« Chantre de la réforme (...) le chef de l'État semblait avoir inventé le mouvement perpétuel », se rappelle Philippe Marcacci de L'Est républicain, qui pense que les derniers événements l'ont « fragilisé » et « ont révélé l'une des grandes faiblesses du macronisme, son péché de jeunesse ». Dans Le Courrier picard, Bertrand Meinnel prévient que les « deux épreuves de rentrée » sont « à ne pas rater ». En effet, « les Français professeurs, indulgents pour les petits nouveaux de l'an dernier, le sont beaucoup moins pour les élèves en deuxième année », prévient-il. « Difficile d'imaginer l'arrêt d'une spirale négative qui entraîne la popularité de l'exécutif au niveau de l'abîme hollandaise », pense Maurice Bontinck de la Charente Libre. « Ce moment est l'occasion pour Emmanuel Macron de donner ce qui manque le plus à ces quinze premiers mois : du sens », assène-t-il. « Trop sûr de lui peut-être, le jeune lieutenant de vaisseau qui avait expédié à fond de cale le capitaine de pédalo commence à éprouver les mêmes doutes que ses prédécesseurs », croit savoir Bernard Maillard du Républicain lorrain. « La magie envolée, Macron apparaît comme l'héritier de Hollande », assure Hubert Coudurier dans Le Télégramme.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
N.SARKOZY en a été le plus bel exemple, mais E.MACRON n'est pas mal non plus dans son genre, car on ne change pas le caractère de ces politiciens quand ils sont élus au plus haut de l'état qui se prennent pour des rois sans couronne !
C'est le défaut de notre V eme république pseudo monarchique comme un peu certaine monarchie constitutionnelle d'autres pays d'Europe ayant abandonnée par leur histoire contemporaine leur royauté absolue !
Au profit de démocratie parlementaire, mais qui donne trop de pouvoir aux chefs d'états ou 1ers ministres selon le cas, comme au président de notre V eme république, le général de Gaulle savait ce qu'il faisait en instituant l'élection présidentielle au suffrage universel du chef de l'état tout en maintenant une stabilité des institutions par un pouvoir parlementaire néanmoins noyauté par une majorité forte inféodé au pouvoir en place avec un 1er ministre lui-même servile au président soi-disant pour diriger le gouvernement dont le chef de l'état donne en fait les grandes lignes à suivre!
Donc quand les français votent pour 5 ans (seul progrès), c'était 7 ans avant et l’élu est en place et indéboulonnable à chaque quinquennat et les français après râlent en demandant du changement !?
Les français devraient apprendre à voter avec plus de rigueur et d’union et moins de versatilité alimentée par les médias et partis politiques ringards et leurs leaders médiocres et avec ses réformes à tout va justement, une modification de cette V eme république voire un remplacement de celle-ci qui ne sert qu’aux politiciens professionnels de la politique faite pour eux serait utile !
Enfin ses politiciens que nous élisons ont de beaux jours encore à vivre grâce aux gogos citoyens qui se laissent encore avoir par leurs beaux discours !
Jdeclef 04/09/2018 14h17 LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire