Tariq Ramadan : son état de santé jugé compatible avec
sa détention
C'est l'avis de l'expertise médicale ordonnée par la justice
pour statuer sur la demande de remise en liberté de l'islamologue mis en examen
pour viols.
Les deux pathologies évoquées chez Tariq Ramadan, dont une sclérose en plaques, « ne peuvent être considérées comme certaines au jour de la présente expertise », réalisée jeudi juste après l'audience devant la chambre de l'instruction, selon le contenu de cette expertise rapporté par les sources proches du dossier. Le médecin souligne également dans son rapport « la nécessité d'un bilan neurologique complet et sérieux qui n'a pas été fait depuis les années que semblent durer les troubles allégués », ont ajouté ces sources.
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Une
expertise de 15 minutes ?
En
l'état, l'expert médical conclut aussi que les pathologies en question ne
peuvent s'aggraver brutalement et « ne peuvent pas engager à court ou plus
long terme le pronostic vital ». Une des sources proches du dossier a
affirmé que cette expertise avait « duré 15 minutes ». Elle
contredit des attestations fournies par des médecins suivant de longue date le
théologien musulman, et affirmant la réalité des maladies dont il dit souffrir.Un autre examen, réalisé mardi 13 février par un médecin généraliste de la prison, avait jugé l'état de santé de Tariq Ramadan « incompatible avec la détention ». Tariq Ramadan a été hospitalisé vendredi soir au centre hospitalier sud-francilien à Corbeil-Essonnes. Il s'y trouvait encore lundi, mais son état « s'est dégradé ce jour et il a été admis aux urgences », a indiqué une autre source proche du dossier.
Dans cette affaire, deux femmes ont porté plainte fin octobre contre cet intellectuel controversé. Une information judiciaire a été ouverte et confiée à trois juges d'instruction. Depuis le début de cette affaire, qui a suscité de vifs débats en France entre ses partisans et ses détracteurs, Tariq Ramadan conteste les accusations portées contre lui pour des faits qui auraient eu lieu le 9 octobre 2009 à Lyon et en mars-avril 2012 à Paris.
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Les
manipulations de ce personnage n'ont peut-être pas joué en sa faveur ?!
Ceci
étant cet individu n'est pas à plaindre que la justice passe rapidement et le
sanctionne comme il se doit, s'il y a lieu !
Jdeclef
20/02/2018 10h33LP
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