Incendies à l'hôpital de Berck : le suspect mis en
examen et écroué
Vendredi, une dizaine d'incendies s'étaient déclenchés à
l'Institut Calot. Les sinistres avaient conduit à l'évacuation
de 119 personnes et de 17 bâtiments.
Cet agent de sécurité incendie de 28 ans « a reconnu les faits durant la garde à vue mais a gardé le silence devant le juge d'instruction », a déclaré à l'AFP le procureur adjoint de Boulogne-sur-Mer Philippe Sabatier. « Il est trop tôt pour dire qu'il s'agit d'un pompier pyromane, il faudra attendre les expertises. »
« Dénoncer
les failles de la sécurité des bâtiments »
Lors
de sa garde à vue, « il a prétendu avoir fait cela pour dénoncer les
failles de la sécurité des bâtiments », a ajouté Philippe Sabatier. Le mis
en cause encourt une peine de dix années d'emprisonnement. Cet employé d'une
société de sécurité, qui travaille à l'Institut Calot depuis plusieurs années,
« connaît très bien les lieux », a précisé le parquet.Vendredi, une dizaine d'incendies s'étaient déclenchés à l'Institut Calot. S'il n'y a pas eu de victime, les sinistres ont conduit à l'évacuation de 119 personnes (personnel soignant, patients, visiteurs) et de 17 bâtiments avec la mise en place d'une cellule d'urgence médico-psychologique, selon un communiqué de la préfecture du Pas-de-Calais. Les dégâts causés par les feux ont été qualifiés « d'importants » par le parquet de Boulogne-sur-Mer.
Des
messages anonymes
Une
série de messages avaient également été envoyés par un « corbeau » à
l'hôpital. Selon le parquet, ils ne sont pas le fait du mis en examen.
« L'enquête sur les messages du corbeau
est menée par le parquet et se poursuit. Cette enquête est distincte de
l'information judiciaire » qui concerne, elle, les incendies de vendredi
mais également de fin janvier, a souligné Philippe Sabatier.
L'Institut Calot se présente sur
son site internet comme un « acteur majeur dans la prise en charge des
maladies osseuses et neurologiques ». Il a une capacité d'accueil
de 340 lits et places et effectue une moyenne annuelle de 4 300
interventions chirurgicales en orthopédie.
Parallèlement
à cela les messages anonymes de menaces
reçus à l’hôpital ne soient pas étranger à l’acte irresponsable de cet
individu bien que semble-t-il pas de son fait ?!
Car
il n’y a pas de « fumée sans feu » sans mauvais jeu de mot !
Espérons
que la justice et les enquêteurs soit plus performants que d’habitude, car
s’attaquer à un hôpital quel que soit les motifs sont irresponsables dangereux
et inconcevables dans un lieu qui justement soigne et sauve des malades ou
blessés ?!
Notre
société va à vau l’eau et devient faible en matière de sécurité, même dans des
lieux publics de santé ou cela devrait être le contraire, cela devient
préoccupant !
Ce
qui laisserait supposer qu’en France pays démocratique libre on n’est à l’abri
nulle part ?!
Jdeclef
12/02/2018 13h19
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