mardi 27 février 2018

Les outrances médiatiques sont la plaie du monde des journalistes que cela en devient soûlant !


SNCF : la fabrique des outrances

Sitôt connus le rapport Spinetta et les intentions du gouvernement, la surenchère des syndicats et des Insoumis contre toute idée de réforme a commencé.

« La fin du statut des cheminots n'est qu'un gage pour l'ouverture à la concurrence. Des idéologues acharnés qui défont la France. Résistance ! » dénonce le député La France insoumise Adrien Quatennens sur Twitter. « Résistance » ? Rien que cela ! Et contre quoi ? Quelques vieux avantages que vont garder les agents déjà embauchés, et que personne en haut lieu ne songe à leur retirer !
En évoquant « la fin du statut », cet élu de la nation utilise d'ailleurs un regrettable raccourci. Il s'agit simplement de ne plus embaucher de nouvel arrivant dans cette entreprise publique en état de faillite virtuelle selon un cadre juridique qui date de 1920, une époque où chauffeurs et conducteurs de locomotive à vapeur travaillaient dans des conditions qui seraient aujourd'hui considérées comme insoutenables. La dernière motrice à charbon a disparu… en 1974, il y a plus de 40 ans ? Ce fait ne semble ébranler personne dans rangs des « résistants »
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La fabrique des fantasmes tourne en revanche à plein régime depuis qu'Édouard Philippe a annoncé, lundi 26 février, que le gouvernement procédera par ordonnances et reprend à son compte une des propositions le plus polémiques du rapport rendu quelques jours plus tôt par le haut fonctionnaire et ancien patron d'Air France Jean-Cyril Spinetta : la fin de l'embauche « au statut », déjà inscrite dans la loi de 2014 « portant réforme ferroviaire », mais finalement pas appliquée devant les cris d'orfraie des syndicats.

Le refus de l'évidence

L'outrance est immédiatement devenue une discipline de haut niveau parmi les défenseurs autoproclamés du service public et des acquis sociaux réunis. Le patron de la CGT-Cheminots Laurent Brun se prépare à la lutte finale : « Pour faire plier le gouvernement, il va sans doute falloir un mois de grève », prévoit-il sans sembler se soucier un quart de seconde des conséquences pour les millions de voyageurs. Même le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, qu'on a connu plus modéré, a immédiatement fait rempart de son corps : « Je ne laisserai personne cracher à la figure des cheminots. »
Réforme de la SNCF - Unsa : « On est à la limite de la démocratie »
Cracher à la figure des cheminots, est-ce proférer, comme Édouard Philippe, une évidence que chacun peut constater : « Les Français, qu'ils prennent ou non le train, paient de plus en plus cher pour un service public qui marche de moins en moins bien » ?
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Et avec cette réforme/transformation de la SNCF, c'est loin d’être finie et cela ne fait que commencer !

Car c'est un baroud d'honneur pour les syndicats et notamment la CGT et son leader MARTINEZ et ses moustaches à la gauloise qui est à la ramasse et ne rêve hélas que d'un conflit pur et dur pour redorer son blason et celui de son syndicat !

Du fait du peu de retentissement qu'a eu la loi sur le travail et qui a peu mobilisé le public !

Cela risque d’être le chant du cygne des grands syndicats pour ce qu'il en reste, car les français sont pour une transformation de la SNCF, car les avatars, incidents divers et grèves intempestives, sans compter le gouffre financier que traine la Cie ferroviaire cela fait trop !

Un peu comme l'ancienne politique sclérosée et ces politiciens médiocres que les français avaient trop vus et entendus !

Jdeclef 27/02/2018 14h41

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