Syrie : les raids sur la Ghouta continuent malgré la
résolution de l'ONU
Le régime syrien bombarde toujours la Ghouta orientale
au lendemain du vote d'une résolution par l'ONU réclamant une trêve
"sans délai".
La trêve voulue par l'ONU semble compromise. Les raids du régime syrien se poursuivent dimanche dans la Ghouta orientale au lendemain du vote d'une résolution par le Conseil de sécurité de l'ONU réclamant une trêve "sans délai" dans ce fief rebelle assiégé, a annoncé une ONG. "Les raids ont repris dimanche matin, avec deux frappes contre le secteur de Chifouniya, à la périphérie de Douma", la grande ville de la Ghouta orientale, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Cette région située à l'est de Damas est visée depuis une semaine par des bombardements du régime qui ont tué plus de 500 civils. Cette zone, dernier bastion rebelle aux portes de Damas, est la cible depuis le 18 février d'une opération militaire d'envergure du régime.
Le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté samedi à l'unanimité une résolution réclamant "sans délai" un cessez-le-feu humanitaire d'un mois en Syrie, après quinze jours d'atermoiements notamment de Moscou. Le texte adopté, maintes fois amendé, "réclame que toutes les parties cessent les hostilités sans délai pour au moins trente jours consécutifs en Syrie pour une pause humanitaire durable". L'objectif est "de permettre la livraison régulière d'aide humanitaire, de services et l'évacuation médicale des malades et blessés les plus graves". "Ce n'est pas un accord de paix sur la Syrie, le texte est purement humanitaire", a affirmé l'ambassadeur suédois Olof Skoog, co-signataire du texte avec son homologue koweïtien.
Angela Merkel et Emmanuel Macron
"vigilants"
Des
exclusions au cessez-le-feu pour les combats contre divers groupes jihadistes
sont prévues. Elles peuvent donner lieu à
des interprétations contradictoires, Damas qualifiant
de "terroristes" les rebelles soutenus par l'Occident, ont noté
des observateurs. Le respect du
cessez-le-feu risque par conséquent d'être aléatoire. Tôt dimanche,
l'Élysée a annoncé que le président Emmanuel Macron et la chancelière
allemande Angela Merkel
s'entretiendront dans la journée avec le
président russe Vladimir Poutine de l'application de la trêve, prévenant
qu'ils seront "extrêmement vigilants
sur sa mise en oeuvre concrète". Le ministre français de l'Europe et
des Affaires étrangères, Jean-Yves le
Drian se rendra à cette fin mardi à Moscou,
selon l'Élysée.Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé que le cessez-le feu soit appliqué "immédiatement". Le Conseil a prévu de se réunir à nouveau sur ce sujet dans quinze jours. Par ailleurs, la résolution "appelle à la levée immédiate des sièges de zones habitées, dont la Ghouta orientale, Yarmouk, Foua et Kefraya".
"Tentatives
d'assauts"
Le
directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a par ailleurs rapporté des tirs de
roquettes et d'artillerie sur au moins
trois localités de la Ghouta orientale,
notamment la ville de Douma. Un correspondant de l'Agence France-Presse présent
à Douma pouvait entendre des raids aériens et des tirs d'artillerie. Rami Abdel
Rahmane a aussi indiqué que des "affrontements entre les forces du
régime et le groupe rebelle Jaich al-Islam" avaient lieu
"dans le sud de la Ghouta" orientale. Des combats de ce type se
déroulent quotidiennement sur le front, a-t-il
toutefois expliqué. La campagne de
bombardements du régime sur la Ghouta orientale, d'une rare intensité même
pour un pays ravagé
depuis 2011 par une guerre qui a
fait plus de 340 000 morts, a été lancée en prélude à une
offensive terrestre pour reprendre cette
région qui a échappé à son contrôle peu
après le début du conflit.Mohamed Allouche, un responsable de Jaich al-Islam, un des deux principaux rebelles dans la Ghouta orientale, a fait état sur son compte Twitter de raids sur Chifouniya et de "tentatives d'assauts" du régime auxquelles les rebelles ont résisté. Plusieurs trêves temporaires ont déjà été adoptées en Syrie. Leur entrée en vigueur et leur respect par les belligérants peuvent parfois prendre du temps et elles finissent souvent par voler en éclats.
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Angela Merkel et Emmanuel Macron "vigilants" cela prêterait presque à sourire si ce n’était pas si grave et horrible car que feront-ils, rien?!
C’est
le même scénario que pour ALEP on va attendre qu’il n’y ait plus qu’un tas de
ruine en espérant que ce dictateur sanguinaire laisse partir les survivants
sous protection onusienne…
Avec
un tel individu la négociation n’est plus possible car il veut reconquérir son pays
et aucun des occidentaux ne s’y opposent vraiment, même si c’est sur des
milliers de morts innocents (en 2013 les
français après l’attaque chimique voulaient frapper mais les USA avec B.OBAMA ont
baissé les bras et bien sur les anglais allié historique des USA ont fait de même,
donc la France n’y est pas allé seule bien sûr) ce qui a laissé à la Russie
de Poutine une porte ouverte pour aider en plus de fait son allié dictateur
Syrien à ALEP !
Ne
parlons pas cette ONU organisation inefficace inutile qui sert d’alibi à
certains hypocrites et donneurs de leçons ce cachant derrière en disant qu’ils
n’ont pas l’autorisation d’intervenir sans son accord ou avec des résolutions bidon
qui ne sont que très rarement suivi d’effet !
Alors
tous nos dirigeants s’offusquent protestent bien sûr pour montrer leur
compassion pour les victimes notamment femmes et enfants dans cet enfer syrien !
Alors
que tous les occidentaux cessent de verser des larmes de crocodile sur le peuple
syrien et continuent à subir l’immigration de ceux qui peuvent s’échapper ils
ne méritent que cela hélas !
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