jeudi 22 février 2018

Il n'est pas à douter que le gouvernement ne se fasse piéger encore par des occupations illégales ?!

Déchets nucléaires : opération d'évacuation en cours à Bure

Cinq cents gendarmes sont mobilisés depuis le début de la matinée pour « mettre fin à l'occupation illégale » du site choisi pour le projet d'enfouissement de déchets nucléaires.


Une opération d'évacuation a débuté ce jeudi 22 février dans la matinée sur le site du projet d'enfouissement des déchets nucléaires à Bure, dans la Meuse. Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, l'a annoncé sur son compte Twitter. « Sous l'autorité de la préfète de la Meuse, une opération menée par la gendarmerie a débuté ce matin à 6 h 15 », écrit le ministre. Ses services mettent ainsi à exécution une décision de justice prise en avril par le tribunal de grande instance de Bar-le-Duc « visant à mettre fin à l'occupation illégale » du bois Lejuc, épicentre de la lutte.
Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur sur place, « l'opération se passe bien ». Cinq cents gendarmes, dont cinq escadrons de gendarmerie mobile, sont mobilisés pour l'évacuation du site de 221 hectares, a annoncé le ministère de l'Intérieur. La préfète de la Meuse doit faire un premier point avec la presse sur place vers 9 heures, tandis que Gérard Collomb doit s'exprimer sur le sujet en milieu de matinée en marge d'un déplacement en Seine-et-Marne. Le secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Sébastien Lecornu, qui a prévu de se rendre à Bure ce jeudi, a également prévu un point de presse à 14 h 30.
« Il y a toujours des gens dans les arbres dans des cabanes à 20 mètres de hauteur. Il y a eu plusieurs arrestations, au moins un hélicoptère survole le bois. Toutes les routes sont bloquées dans les villages alentour », a raconté un opposant au projet Cigéo présent sur place, ne souhaitant pas être identifié. « Je ne veux pas descendre. Nous sommes là pour montrer qu'on ne veut pas qu'on empoisonne la Terre mère, on est dans un vieux chêne qui a vécu bien plus longtemps que nous », a déclaré par téléphone un autre opposant perché dans un arbre à 25 mètres de hauteur, se faisant surnommé « un hibou du bois Lejuc ».
« Dans un État de droit, les oppositions doivent s'exprimer de manière légale », a écrit sur Twitter le secrétaire d'État. De son côté, le chef de file des députés LREM Richard Ferrand a déclaré sur Europe 1 qu'il était « bien normal que l'évacuation ait lieu » pour ne pas voir perdurer « une période de non-droit » comme cela a pu être le cas ailleurs en France. Vendredi, le Premier ministre Édouard Philippe avait affiché sa détermination à ne pas laisser « s'enkyster » les « ZAD » (« zones à défendre ») occupées par des militants, alors que l'exécutif s'est engagé à évacuer à l'issue, fin mars, de la trêve hivernale l'emblématique ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).

Les opposants sidérés par l'opération d'évacuation

« C'est absolument invraisemblable, car la visite de Sébastien Lecornu était prévue aujourd'hui. Il devait nous rencontrer demain en tant qu'opposants. C'est la sidération », a réagi une porte-parole du collectif Bure Stop. « C'est une situation inattendue, difficile à gérer », a-t-elle ajouté, expliquant que la propriété du bois Lejuc « est contestée », avec « des recours en cours déposés sur l'illégalité des travaux ».
L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a retenu le bois Lejuc pour l'installation des cheminées d'aération du projet Cigéo, visant à enfouir à 500 mètres sous terre les déchets nucléaires les plus radioactifs ou à vie longue du parc français. L'agence doit réaliser des forages exploratoires dans la forêt afin de récolter des données en vue du dépôt de la demande d'autorisation de création (DAC) du site, prévue pour 2019. Des forages rendus pour l'heure impossibles par l'occupation du bois. Saisi en référé par l'Andra, le TGI de Bar-le-Duc avait rendu en avril une décision d'expulsion du bois Lejuc. Les opposants au projet Cigéo contestent la procédure de cession de ce terrain à l'Andra.

L’affaire NNDL et son scandale qui a duré des décennies ne doit plus se produire tout comme les autres incidents ou ceux du barrage de SIVENS par exemple !

Il ne faut plus laisser s’implanter des zadistes comme on les appelle ou plutôt des trublions styles hippies des années 70 qui peuvent devenir violents ou pseudo écologistes divers jusqu’à créer des drames !

Dans tous projets d’infrastructures en France (lignes LGV, barrages, autoroutes etc.) pour les plus importants on ne peut jamais mettre tout le monde d’accord, c’est normal et typiquement français la contestation à tout va de poignées de manifestants empêcheurs de tourner en rond qui en plus ne sont là aussi que pour mettre le désordre et pousser les autorités à la faute et même quelque fois n’habitant même pas la région concernée pour ensuite bloquer tout et pendant ce temps-là la France piétine, végète et se fige en ne faisant rien !

Car quand on sait ce que cela prend comme temps pour être étudié, décidé et enfin voté par des institutions régionales régulières, cela doit se faire et que les travaux sont déjà bien avancés !

Il faut que les français qui ont majoritairement par leurs votes donné mandat au président et son gouvernement en place de faire ces investissements publics ne se comportent plus comme certains bornés marginaux !

Surtout que d’autres changements ou transformations divers pour ne pas employer le mot réforme que les français n’aiment pas vont se faire !

Il faut que nos concitoyens oublient leur versatilité et indiscipline défauts habituels bien français, il faut bien l’admettre pour le bien de tous !


Jdeclef 22/02/2018 10h46 LP

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