mercredi 14 février 2018

Sur le fond il a raison mais attention, si le monde politique français était net, il n'aurait pas besoin de jouer au donneur de leçon !

Affaires Hulot et Darmanin : Macron met en garde contre une « République du soupçon »

Le président de la République est revenu sur les affaires visant Gérald Darmanin et Nicolas Hulot lors du dîner de la presse présidentielle, mardi 13 février.


Emmanuel Macron soutient ses ministres dans l'adversité. Le chef de l'État a en effet mis en garde contre une « forme de République du soupçon » à propos des accusations d'agression sexuelle contre Nicolas Hulot et Gérald Darmanin, lors d'une rencontre avec l'Association de la presse présidentielle mardi 13 février. Si des plaintes classées sans suite peuvent « conduire à écarter ou faire sortir du gouvernement » un ministre ou à l'empêcher d'exercer, « cela devient une forme de République du soupçon où tout se vaut », a prévenu le locataire de l'Élysée.
Il a expliqué n'avoir pas eu connaissance de l'existence de la plainte qui avait été déposée contre Nicolas Hulot lorsqu'il l'avait fait entrer au gouvernement. « Bien évidemment non, car ce n'est pas une question que j'ai posée. Après, j'ai été informé par Nicolas Hulot », a-t-il détaillé. « Mais ce n'est pas inscrit au casier judiciaire. » « Demander : est-ce que quelqu'un a déjà porté plainte contre vous ?, cela n'existe dans aucune démocratie au monde », a-t-il lancé. « Il faut collectivement qu'on se méfie. »

« J'ai appliqué des règles de bon sens »

« J'ai appliqué des règles de bon sens quand j'ai nommé des ministres. Je me suis assuré qu'ils étaient en règle avec l'administration fiscale et qu'il n'y avait pas d'éléments de vulnérabilité au regard des règles de droit. Je ne souhaite pas que cela aille plus loin. On rentrerait dans une drôle de société » si les responsables politiques pouvaient être constamment mis en cause « pour des choses jugées ». Il a souligné qu'à ses yeux, le but des contre-pouvoirs comme la presse ne devait pas être de « détruire ceux qui exercent le pouvoir ».
Ce dîner de la presse présidentielle a été l'occasion pour Emmanuel Macron d'aborder d'autres sujets brûlants de son début de quinquennat. À propos du conflit en Syrie, le président de la République a assuré que si la France « a des preuves avérées que des armes chimiques proscrites sont utilisées contre les civils » par le régime de Damas, « nous frapperons ». « Nous frapperons l'endroit d'où ces envois sont faits ou là où ils sont organisés. La ligne rouge sera respectée », a-t-il lancé. Et d'ajouter : « Mais aujourd'hui nous n'avons pas de manière établie par nos services la preuve que des armes chimiques proscrites par les traités ont été utilisées contre les populations civiles. »

« Je ferai ce que j'ai dit »

« Dès que la preuve sera établie, je ferai ce que j'ai dit », a-t-il prévenu, tout en martelant que « la priorité, c'est la lutte contre les terroristes, les djihadistes ». S'agissant du régime syrien, « on saura caractériser les choses avant la fin du conflit. Peut-être qu'on en saura davantage après la fin du conflit », mais ça, « ça relèvera de la justice internationale », pas des frappes. Le président a plaidé pour une réunion internationale sur la Syrie, si possible « dans la région. J'ai fait plusieurs propositions », a-t-il dit sans autre précision. « Je ne suis pas obsédé par faire une réunion sur la Syrie à Paris », a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron est également revenu sur le service national universel, souhaitant qu'il soit « obligatoire » et qu'il dure « autour d'un trimestre », voire de « trois à six mois ». Ce service, qui pourra avoir une partie « civique », « aura un coût mais je ne pense pas qu'il soit prohibitif. Il ne s'agit pas de recréer des casernements massifs », a déclaré le chef de l'État. « Je souhaite un service obligatoire, ouvert aux femmes et aux hommes » pouvant avoir « une ouverture sur la chose militaire », mais « dont la forme pourra être civique ».

« Je ne suis pas prisonnier des sondages »

Interrogé sur les craintes des Français sur leur pouvoir d'achat, une inquiétude visible dans les sondages, il a écarté catégoriquement toute « réponse rapide » par la « dépense publique ». « Je ne suis pas prisonnier des sondages. Je ne suis pas obsédé par ce qu'à ce stade on me fasse confiance ou pas sur le pouvoir d'achat, car quand on vous pose la question, nous sommes tous pareils, ce n'est jamais assez », a-t-il dit. « Il faut convaincre nos concitoyens au moment où il faut savoir s'ils vous font confiance ou non », a-t-il précisé, en allusion aux échéances électorales.

Il a admis par ailleurs avoir « échoué » à tenir sa promesse de l'automne qu'il n'y ait plus personne dans la rue pour la fin de l'année, rejetant la faute sur un afflux de migrants. « On a échoué là-dessus, car il y a eu une pression migratoire forte en fin de trimestre », a-t-il dit, demandant d'éviter toute polémique face au « devoir d'humanité ». Il a aussi expliqué qu'il avait chargé le gouvernement de mieux compter le nombre de sans-abri.

L'exercice du pouvoir n'est « pas une épreuve »

Interrogé sur son quotidien à l'Élysée, le président de la République a confié que, à ses yeux, l'exercice du pouvoir n'était « pas une épreuve », mais « une ascèse », une fonction où « il n'y a pas de temps pour le répit ». Le pouvoir, « c'est la fin de l'innocence », a-t-il déclaré, « mais je ne crois pas que ce soit une épreuve ». « Il y a une part d'ascèse, indéniablement », car « je n'oublie pas d'où je viens ». « Je ne suis pas l'enfant naturel de temps calmes de la vie politique, je suis le fruit d'une forme de brutalité de l'Histoire, une effraction, car la France était malheureuse et inquiète », a décliné Emmanuel Macron, avant d'ajouter : « si j'oublie ça », alors « ce sera le début de l'épreuve ».

« Une chose est sûre : il n'y a pas de répit. Je ne me sens pas autorisé à prendre du loisir, du répit », mais « c'est au fond ce que j'ai souhaité et je ne m'en plaindrai pas », a-t-il ajouté, en plaisantant sur le fait qu'il fallait « accepter les matins blafards », « les cernes » et « le teint blême ». Interrogé également par une journaliste sur le fait de savoir s'il avait « toujours la foi », le président de la République a répondu qu'il croyait en « une forme de transcendance ». « C'est pour ça que je respecte énormément la place que les religions ont dans notre société », a-t-il dit. « Si on ne croit pas en sa bonne étoile, on ne fait pas ce que j'ai fait », a-t-il également insisté.

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Car s’il n’y avait pas des histoires douteuses ou magouilles diverses chez nos politiciens élus ou non hauts fonctionnaires, députés, sénateurs, ministres, et jusqu’à nos dirigeants de tous bords au plus haut de l’état ?!

Ces dernières décennies ont vu pas mal d’affaires douteuses, scabreuses, financières diverses dont certaines sont encore à l’instruction avec des mises en examens pour certains politiciens ou ex élus très connus et cela continue !

Car avec l’information qui fuite à vitesse lumière du à internet et réseaux sociaux souvent poubelle, tout se sait et est repris par les médias qui en font des gorges chaudes et dont certaines s’avèrent exactes!

Donc en ne montrant pas de manque de respect à E.MACRON, il devrait balayer devant sa porte, car malgré sa fameuse loi de moralisation peu efficace et édulcorée dont l’idée était bonne, mais qui n’a pas eu un résultat attendu très probant, car protégeant encore trop nos élus de tous bords avec leurs privilèges, car on continue à apprendre des histoires douteuses qui touche nos hommes/femmes politiques de tous bords !

On note simplement un fait habituel ancien c’est que de nombreux de ces élus ce croient encore intouchables protégés en plus par une justice lente et une juridiction faite pour eux sans compter des avantages dignes de l’ancien régime, et qu’il y a beaucoup à faire pour assainir cela autrement qu’en faisant de beaux discours comme le fait le président !


Jdeclef 14/02/2018 10h02 LP

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