vendredi 9 février 2018

Toujours le même problème il n'y a pas de fumée sans feu et fouiller dans la vie passée ou présente des politiciens élus ou ministres est un jeu pervers qui plait tant aux médias !

« Nicolas Hulot utilise la même stratégie que Dominique Baudis »

Alexandre Duyck, auteur de « La République des rumeurs » (éd. Flammarion), analyse la volonté du ministre d'éteindre, sur BFM TV, « l'incendie avant qu'il ne prenne ».


L'entretien s'est calé, dans l'urgence, mercredi. C'est Nicolas Hulot qui en est à l'initiative. S'il veut aller sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, c'est pour déminer une rumeur qui lui colle à la peau depuis des semaines. Des mois même. Et qu'un journal s'apprête à publier, étayé par des faits et un témoignage. Mais comment d'une rumeur en est-on arrivé aux larmes de rage de Nicolas Hulot sur le plateau de BFM TV ? Pourquoi ce besoin de devancer la tempête médiatique ? Grand reporter pour Le Monde, GQ, Marie-Claire ou encore Canal+, Alexandre Duyck a décortiqué dans La République des rumeurs (éd. Flammarion) la naissance de tous ces bruits de couloir qui ont circulé depuis 1958. Pour lui, le ministre a tenté d'éteindre « l'incendie avant qu'il ne prenne » à la manière de Dominique Baudis en 2003 ou, plus récemment, d'Emmanuel Macron à qui l'on prêtait une relation avec Mathieu Gallet.
Le Point : Pourquoi Nicolas Hulot est-il monté au créneau médiatique pour déminer une affaire qui n'était jusque-là qu'une rumeur ?
Alexandre Duyck : S'il va chez Jean-Jacques Bourdin, c'est parce qu'il est coincé. Par la parution demain d'une enquête a priori le visant, mais aussi parce qu'il ne peut pas faire comme si l'opinion publique n'allait pas être au courant à un moment ou à un autre. Il connaît les risques des tourbillons médiatiques et sait que de nos jours, avec les réseaux sociaux notamment, la rumeur s'échappe très souvent du petit cercle où elle est née.
En mettant la rumeur sur la place publique, n'est-ce pas un acte risqué ?
Il essaie, comme Emmanuel Macron ou Dominique Baudis, d'éteindre l'incendie avant qu'il ne prenne. C'est malin. Pendant la campagne, on prêtait une relation au premier avec Mathieu Gallet. La rumeur battait son plein depuis des mois, bien avant qu'il ne soit candidat, et il a décidé d'en rire lors d'un meeting. De fait, le « on dit » en est resté au stade virtuel. Lorsque Dominique Baudis va sur le plateau de Claire Chazal en 2003, il n'a pas eu droit au même sort. En évoquant les rumeurs qui le visaient (comme quoi il était le complice du tueur Patrice Alègre, NDLR), il a décuplé par dix le nombre de gens y croyant. C'est ce qu'avaient calculé à l'époque des instituts de sondage. La période était évidemment différente, car les réseaux sociaux n'existaient pas. En 2018, quand un responsable politique balaie du revers de la main une rumeur, les gens ont plus tendance à donner du crédit à cette rumeur. Tandis que, s'il va sur un plateau ou la démine publiquement, cette rumeur a plus de chances de disparaître.
 Quels faits derrière les démentis de Nicolas Hulot ?

« Si une rumeur ne pousse pas jusqu'à la démission, elle peut sévèrement dégrader une image »

En voyant Nicolas Hulot ce matin, on ne peut s'empêcher de penser à l'affaire Baudis.
Les accusations étaient plus graves à l'époque. On disait de lui qu'il était le complice du tueur en série Patrice Allègre avec lequel il participait à des orgies barbares. La seule comparaison que je fais avec l'affaire qui vise Nicolas Hulot, c'est la manière dont il répond. Le ministre entre dans une dimension personnelle, comme Baudis, en parlant de son ressenti et des conséquences sur sa famille. En 2018, ça peut être risqué, car l'opinion a de moins en moins tendance à s'apitoyer sur le sort des hommes politiques, y compris Nicolas Hulot, qui n'est plus une vedette de la télévision. Si une rumeur ne pousse pas jusqu'à la démission, elle peut sévèrement dégrader une image. Et c'est justement la force de Nicolas Hulot dans ce gouvernement, car il n'est pas à la recherche de mandats électoraux. Tout dépend désormais des informations contenues dans l'enquête d'Ebdo.
Lors d'un dîner avec des amis début janvier, Nicolas Hulot évoque les trois façons de « descendre un homme » : l'alcool, l'argent et le sexe...
Il a raison, ce sont trois piliers. Les deux derniers étant essentiels lorsqu'il s'agit d'un politique. Il faut noter également que les femmes politiques ont été bien plus visées par les rumeurs touchant à la sexualité. On l'a vu avec Najat Vallaud-Belkacem, sous le précédent quinquennat, à qui l'on prêtait une relation avec Manuel Valls. Lorsqu'on est une personnalité politique qui n'a pas le profil type comme Nicolas Hulot ou comme Najat Vallaud-Belkacem – de par sa jeunesse et ses origines –, on est une cible facile. Quant aux rumeurs d'argent, elles tournent souvent autour de comptes cachés ou de malversations financières. Nicolas Hulot ne s'est jamais vraiment caché de son patrimoine, et ça a évidemment créé des jalousies.

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Et qui fâcheusement permet de mieux connaitre certains politiciens à qui « on donnerait le bon dieu sans confession ! »

Quand on veut faire de la politique et accéder au gouvernement, il faut être clean, plus maintenant qu'avant, c'est une évidence car tout se sait à plus ou moins  brève échéance !

Car avec ces affaires à consonance sexuelles qui prennent une ampleur nouvelle, et cela devient une condition obligatoire, mais pas seulement celles-là !

On pensait que cette vagues d’informations privées scabreuses voir douteuses jusqu’à glauque ne touchait que le show byz ce n’était que l’arbre qui cachait la foret !

La caste politique et les hommes de pouvoir sont aussi touchés de plein fouet !

N.HULOT est à cheval sur le monde du spectacle avec sa notoriété télévisuelle et l’argent qui va avec et mis au rang des parvenus friqués et maintenant la politique gouvernementale qui l’a mis plus en lumière !

Mais ce personnage soit disant écolo « caviar » a un passé douteux et même s’il est plébiscité par certains gogo de nos concitoyens, ce qui a fait que l’opportuniste E.MACRON l’a recruté à dessein pour plaire au peuple électeur !

Cela n’efface pas son passé douteux qui remonte à la surface, qu’il reste au gouvernement ou non car il n’y a pas fait des étincelles n’a beaucoup d’importance car le mal est fait et il traîne une casserole comme d’autres avant lui !

C’est plus gênant pour le président et montre qu’il faut plus de rigueur pour recruter les membres du gouvernement de la France et ne pas faire que gratter le vernis, mais aller en profondeur !

L’affaire DSK à titre d’exemple aurait dû servir de leçon pour constituer n’importe quel gouvernement de quelque bord qu’il soit !

Car à l’aire d’internet et des réseaux sociaux poubelles tout arrive à ce savoir !


Jdeclef 09/02/2018 09h48 LP

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