CRITIQUES DE BON SENS: Commentaires d'articles de presse sur fait de société ou politique du monde
mardi 6 février 2018
Chaque président de notre république c'est heurté au problème Corse, crever l'abcès nationaliste cela cessera-t-il et quand ?!
Macron en Corse : un équilibriste sur une ligne rouge
Le président entend « dialoguer » avec les élus
nationalistes et autonomistes. Tout en réaffirmant l'indivisibilité de la
République.
« Sauver
le dialogue »
Reste
que l'exercice ne sera pas aisé. « Gérer le dossier corse, c'est manipuler
un oursin. Tout a été essayé. En vain », rappelle Patrice Chabanet dans Le Journal de la Haute-Marne. « Emmanuel Macron veut y
croire. Son déplacement vise à sortir du conflit qui oppose une partie de la
population insulaire à l'État central. (...) Deux visions apparemment
inconciliables entre lesquelles le président doit trouver une porte de sortie.
Elle pourrait s'ouvrir sur une autonomie accrue. (...) Le réalisme économique
plaide plus pour l'autonomie que la sécession. (...) Le chef de l'État n'aura
pas la tâche facile pour apaiser les tensions toujours palpables sans renier
les intérêts de la République. »
« La
France ne peut être un pays à la carte »
Même
constat d'impasse dans La Voix du Nord,
où Hervé Favre décrit deux positions irréconciliables : « Aujourd'hui
à Ajaccio et surtout demain à Bastia, où il prononcera un discours très attendu
sur l'avenir politique de la Corse, le président parlera-t-il le même langage
d'ouverture que le candidat dans son discours de Furiani prononcé deux semaines
avant le premier tour ? (...) Pour le duo Gilles Simeoni-Jean-Guy
Talamoni, l'heure est venue que le président aille plus loin que le candidat,
en passant aux travaux pratiques. (...) Le duo verrait bien pour la Corse un
statut particulier comme Tahiti ou Saint-Barthélemy, mais, pour Paris, Ajaccio
ne sera jamais Papeete ! »
« Une
idée girondine »
Même
analyse de la part de Denis Daumin dans La Nouvelle
République du Centre-Ouest : « Les Corses, du moins les
nationalistes qui parlent en leur nom, et d'un peu haut, sont convaincus de
leur singularité. Leur histoire et leur exigeante géographie, leur culture et
leurs traditions, tout les distingue des autres Français, ceux du continent.
Mais les Berrichons ou les Cévenols pourraient y prétendre aussi, après tout.
Or il se trouve que non. (...) Dès lors; il s'agirait de gagner du temps en
lâchant un peu de lest. Ne pas effacer le passé sans
insulter l'avenir, promettait hier le
président. »
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