Corse : Macron, « droit dans ses bottes »,
« douche les espoirs » des nationalistes
Le déplacement de deux jours du chef de l'État sur l'île de beauté
a été l'occasion pour lui de se montrer ferme face aux velléités nationalistes.
Corse : ce qu'il faut retenir du discours d'Emmanuel Macron
Au rayon budgétaire, le chef de l'État a prévenu que, si « des formes de fiscalité locale » pouvaient être développées en Corse, elles s'accompagneraient d'une « baisse de dotations parallèles ». Il a aussi assuré qu'il n'y avait pas de « finances magiques ». À propos de la demande des indépendantistes d'une refonte globale du système fiscal dans l'île, le président a annoncé : « Une liberté pourrait être donnée de mettre en œuvre de nouvelles taxes locales dans le cadre de l'évolution institutionnelle que j'appelle de mes vœux. » Les nationalistes corses ont qualifié d'« occasion manquée » la visite d'Emmanuel Macron dans l'île en dénonçant un discours « très en deçà des attentes et des enjeux ».
« Droit
dans ses bottes présidentielles »
Une
démonstration de fermeté de la part d'Emmanuel Macron marque les
éditorialistes, ce jeudi 8 février. Dans La République des Pyrénées, Jean-Marcel Bouguereau explique
que le chef de l'État « a fermé la porte à plusieurs exigences des
nationalistes corses » avant de faire un geste en leur direction avec la
proposition d'inscrire la Corse dans la Constitution. Dans Paris-Normandie, Baptiste Laureau insiste
également sur le fait que, « dès les premières minutes de son discours,
hier à Bastia, Emmanuel Macron
a douché les espoirs et les espérances des nationalistes corses », expliquant
que « ces derniers ne se faisaient toutefois guère d'illusions,
s'attendant à une fin de non-recevoir sur la plupart de leurs
revendications ».Pour Laurent Bodin (L'Alsace), « Emmanuel Macron est resté droit dans ses bottes présidentielles. [...] La seule porte ouverte concerne la mention de la Corse dans la Constitution. [...] C'est peu, voire anecdotique, au regard des revendications des élus autonomistes et indépendantistes. [...] Emmanuel Macron est resté ferme sur l'essentiel, tout en se montrant ouvert sur des aménagements qui ne sont pas négligeables mais ne mettent nullement en péril l'arrimage de la Corse à la France ». « Si la porte constitutionnelle est la seule que le président ait laissée ouverte, c'est parce qu'il ne pouvait couper tous les ponts. C'est aussi un souci de cohérence. Emmanuel Macron a exhorté les Corses, et notamment les jeunes, à ne pas se replier sur une identité nostalgique, mais au contraire à ouvrir leur île sur la Méditerranée et son avenir », ajoute Hervé Favre dans La Voix du Nord.
Dans L'Union, Hervé Chabaud reconnaît cependant que le président de la République « ne se met pas à l'abri d'une revendication susceptible d'être reprise par les autres régions, celle d'un droit de différentiation. [...] Lorsqu'on transige avec ce socle de valeurs, on accepte les mécanismes du chaos qui aboutissent au repli sur soi, à cette appétence pour se fortifier dans son espace à coups de spécificités ». Pour Thierry Richard (Ouest-France), « l'île bénéficie déjà d'un statut qu'aucune autre région métropolitaine ne peut revendiquer. Et qu'un nouveau droit à la différenciation et à l'adaptation des lois nationales viendra encore compléter. À charge pour les nationalistes d'en faire bon usage pour montrer que leur capacité de gestion ne s'arrête pas aux symboles politiques, mais s'applique aussi au quotidien des îliens. Sans doute le moyen le plus efficace de faire avancer d'autres causes ».
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Avec
ce problème épineux corse entretenus par quelques poignées de nationalistes ou indépendantistes,
depuis des années il fallait leur faire comprendre que la Corse, c’est la
France et non pas une ile du bout du monde comme nos DOM/TOM (par
exemple !)
Une
province comme les autres qu’il faut aider économiquement du fait de sa
pauvreté (car seul le tourisme ne fait
pas tout) cet atout de cette belle ile, que certains ne doivent pas gâcher
par le trouble ou l’insécurité ou une certaine mafia, c’est d’ailleurs en
premier lieu pour le bien des corses eux-mêmes !
Et
surtout enfin comme tous départements et provinces de France avec ces
spécificités propres, c’est l’état et le gouvernement qui dirige la France et
par la même la CORSE !
La Corse
est une ile avec bien sur ses inconvénients notamment économiques qu’il faudra améliorer,
mais tous le français doivent pouvoir y vivre ou y séjourner comme dans tout le
reste de notre pays sans contrainte (comme
il est écrit sur le fronton de nos établissements publics soit en : « liberté
égalité fraternité »)
Le
président a semble-t-il mis les point sur les « i » en voulant
inscrire la CORSE dans la constitution pour confirmation que française bien que
ce ne soit pas utile car coulant de source et il fallait crever cet abcès qui s’envenimait
avant qu’il ne soit trop tard !
Jdeclef
08/02/2018 10h14 LP
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