jeudi 8 février 2018

Ces discours alambiqués ne sont pas toujours clairs mais là, il a fait preuve de fermeté ce qui change de ses prédécesseurs !

Corse : Macron, « droit dans ses bottes », « douche les espoirs » des nationalistes

Le déplacement de deux jours du chef de l'État sur l'île de beauté a été l'occasion pour lui de se montrer ferme face aux velléités nationalistes.


Après l'hommage au préfet Claude Érignac, assassiné en 1998, Emmanuel Macron s'est notamment prononcé mercredi contre la « co-officialité » de la langue corse. Selon lui, « dans la République, il y a une langue officielle, le français ». Il a cependant admis que « le bilinguisme doit être pleinement reconnu » et que « la langue corse doit être préservée et développée ». Le président de la République a également promis de simplifier la réglementation pour mettre fin aux « situations ubuesques » liées à la loi littoral en Corse. « Je vous donnerai la possibilité d'adapter ces réglementations pour qu'elles soient plus intelligentes », a-t-il déclaré en prenant en compte la « spécificité » corse.
 Corse : ce qu'il faut retenir du discours d'Emmanuel Macron
Au rayon budgétaire, le chef de l'État a prévenu que, si « des formes de fiscalité locale » pouvaient être développées en Corse, elles s'accompagneraient d'une « baisse de dotations parallèles ». Il a aussi assuré qu'il n'y avait pas de « finances magiques ». À propos de la demande des indépendantistes d'une refonte globale du système fiscal dans l'île, le président a annoncé : « Une liberté pourrait être donnée de mettre en œuvre de nouvelles taxes locales dans le cadre de l'évolution institutionnelle que j'appelle de mes vœux. » Les nationalistes corses ont qualifié d'« occasion manquée » la visite d'Emmanuel Macron dans l'île en dénonçant un discours « très en deçà des attentes et des enjeux ».

« Droit dans ses bottes présidentielles »

Une démonstration de fermeté de la part d'Emmanuel Macron marque les éditorialistes, ce jeudi 8 février. Dans La République des Pyrénées, Jean-Marcel Bouguereau explique que le chef de l'État « a fermé la porte à plusieurs exigences des nationalistes corses » avant de faire un geste en leur direction avec la proposition d'inscrire la Corse dans la Constitution. Dans Paris-Normandie, Baptiste Laureau insiste également sur le fait que, « dès les premières minutes de son discours, hier à Bastia, Emmanuel Macron a douché les espoirs et les espérances des nationalistes corses », expliquant que « ces derniers ne se faisaient toutefois guère d'illusions, s'attendant à une fin de non-recevoir sur la plupart de leurs revendications ».
Pour Laurent Bodin (L'Alsace), « Emmanuel Macron est resté droit dans ses bottes présidentielles. [...] La seule porte ouverte concerne la mention de la Corse dans la Constitution. [...] C'est peu, voire anecdotique, au regard des revendications des élus autonomistes et indépendantistes. [...] Emmanuel Macron est resté ferme sur l'essentiel, tout en se montrant ouvert sur des aménagements qui ne sont pas négligeables mais ne mettent nullement en péril l'arrimage de la Corse à la France ». « Si la porte constitutionnelle est la seule que le président ait laissée ouverte, c'est parce qu'il ne pouvait couper tous les ponts. C'est aussi un souci de cohérence. Emmanuel Macron a exhorté les Corses, et notamment les jeunes, à ne pas se replier sur une identité nostalgique, mais au contraire à ouvrir leur île sur la Méditerranée et son avenir », ajoute Hervé Favre dans La Voix du Nord.
Dans L'Union, Hervé Chabaud reconnaît cependant que le président de la République « ne se met pas à l'abri d'une revendication susceptible d'être reprise par les autres régions, celle d'un droit de différentiation. [...] Lorsqu'on transige avec ce socle de valeurs, on accepte les mécanismes du chaos qui aboutissent au repli sur soi, à cette appétence pour se fortifier dans son espace à coups de spécificités ». Pour Thierry Richard (Ouest-France), « l'île bénéficie déjà d'un statut qu'aucune autre région métropolitaine ne peut revendiquer. Et qu'un nouveau droit à la différenciation et à l'adaptation des lois nationales viendra encore compléter. À charge pour les nationalistes d'en faire bon usage pour montrer que leur capacité de gestion ne s'arrête pas aux symboles politiques, mais s'applique aussi au quotidien des îliens. Sans doute le moyen le plus efficace de faire avancer d'autres causes ».
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Avec ce problème épineux corse entretenus par quelques poignées de nationalistes ou indépendantistes, depuis des années il fallait leur faire comprendre que la Corse, c’est la France et non pas une ile du bout du monde comme nos DOM/TOM (par exemple !)

Une province comme les autres qu’il faut aider économiquement du fait de sa pauvreté (car seul le tourisme ne fait pas tout) cet atout de cette belle ile, que certains ne doivent pas gâcher par le trouble ou l’insécurité ou une certaine mafia, c’est d’ailleurs en premier lieu pour le bien des corses eux-mêmes !

Et surtout enfin comme tous départements et provinces de France avec ces spécificités propres, c’est l’état et le gouvernement qui dirige la France et par la même la CORSE !

La Corse est une ile avec bien sur ses inconvénients notamment économiques qu’il faudra améliorer, mais tous le français doivent pouvoir y vivre ou y séjourner comme dans tout le reste de notre pays sans contrainte (comme il est écrit sur le fronton de nos établissements publics soit en : « liberté égalité fraternité »)

Le président a semble-t-il mis les point sur les « i » en voulant inscrire la CORSE dans la constitution pour confirmation que française bien que ce ne soit pas utile car coulant de source et il fallait crever cet abcès qui s’envenimait avant qu’il ne soit trop tard !


Jdeclef 08/02/2018 10h14 LP

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