Le nouveau plan du gouvernement contre la radicalisation
Édouard Philippe présente, ce vendredi, les grandes lignes
d'un plan de lutte contre la radicalisation djihadiste portant notamment sur
les prisons.
Le volet le plus attendu concerne les prisons. C'est la violente agression d'un surveillant par un détenu radicalisé à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) qui avait déclenché le vaste mouvement de protestation des gardiens en janvier. Sur près de 70 000 détenus en France, 512 personnes sont actuellement incarcérées pour des faits de terrorisme. Par ailleurs, 1 139 prisonniers de droit commun ont été identifiés comme « radicalisés ». Le gouvernement veut prévenir la « contagion ». Selon des sources gouvernementales, le Premier ministre doit annoncer des mesures renforçant « l'étanchéité » entre les détenus radicalisés et les autres, ainsi qu'une meilleure détection et répartition, pour décongestionner les maisons d'arrêt d'Île-de-France où sont incarcérés 60 % des détenus poursuivis pour actes de terrorisme.
Un
large volet de prévention
Avant
la réunion gouvernementale, Nicole Belloubet doit se rendre tôt vendredi matin
dans la prison voisine de Lille-Annœullin, où se trouve un quartier pionnier de
prise en charge de la radicalisation. Une des pistes pour éviter que les cadres
prosélytes des réseaux djihadistes n'entrent en contact avec les détenus de
droit commun. Concernant les mineurs de retour de zones de guerre djihadiste,
le Premier ministre devrait notamment lancer le chantier de la
professionnalisation du personnel amené à prendre en charge des
« lionceaux du Califat » de retour de Syrie ou d'Irak après avoir été
embrigadés par l'organisation État islamique. Au dernier pointage officiel, 68 mineurs,
pour la plupart âgés de moins de 13 ans, sont de retour en France.
Quelque 500 seraient encore au Levant.Mais l'exécutif a aussi pris soin de développer un large volet de prévention, conscient que la « déradicalisation » ou, vocable plus prudent, le « désengagement » s'avèrent très difficiles. Les difficultés des autorités françaises à trouver une parade efficace avaient été symbolisées par l'échec du premier centre de « déradicalisation », en Indre-et-Loire, qui n'avait accueilli personne, car il était basé sur le volontariat.
Sur un volet éducatif, outre des mesures de soutien à la laïcité à l'école et d'éducation aux médias (anticomplotisme...), l'exécutif devrait confirmer son soutien à une proposition venue du Sénat de durcir les conditions d'ouverture d'établissements scolaires hors contrat, afin de combattre l'émergence de structures islamistes. En appui de la campagne « Stop Djihadisme » lancée en 2016, l'exécutif réfléchit aussi à des dispositifs de contre-discours plus ciblés, ou encore à mieux coordonner les alertes sur la radicalisation dans les structures psychiatriques. Un volet du plan doit également favoriser une meilleure détection des cas de radicalisation, chez les élèves, parmi les fonctionnaires ou encore dans le sport, selon des sources proches de l'exécutif.
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Et ce même
si cela est important dans les prisons (ou
il faudrait que les religions ne rentrent pas dans les établissements pénitentiaire,
tout comme dans les lieux publics)
Car c’est
de l’extérieur bien sûr que les religions pénètrent dans les prisons via les détenus
qui y sont incarcérés et certains religieux dédiés à ces religions !
C’est
donc dans les zones bien connues en FRANCE, car elles le sont, à la source, qu’il
faut lutter rigoureusement, mais pour cela il faut en avoir le courage, ce qui
n’est pas le cas de la part de nos gouvernements de quel que soit leurs bords
politique depuis des décennies, car nos gouvernants pleutres ont peur des
réactions des populations concernées qu’il ne faut pas stigmatiser bien sûr !
Plutôt
que d’agir et nommer ces problèmes on tergiverse ou on fait des plans fumeux
divers qui finissent en à peu près rien, jusqu’à la goutte qui fera déborder le
vase et là il sera trop tard hélas !
Il faut
cesser de pérorer et agir ce qu’en France on ne sait pas faire fermement, comme
sur bien d’autres sujets épineux !
Sinon
cela dégénéra en guerre civile larvée, quand cela deviendra insupportable à une
majorité de français !
Jdeclef
23/02/2018 11h20LP
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