samedi 17 février 2018

Oui peut-être, mais pas de cocorico intempestif ou croire au père NOEL comme disait le président en son temps ?!


Et si le déficit se réduisait beaucoup plus que prévu ?

Alors que la Cour des comptes regrette la très faible réduction du déficit public, le gouvernement caresse l'espoir d'un scénario rose en 2018.


La Cour des comptes lance un avertissement à Emmanuel Macron sur sa stratégie budgétaire. Dans leur rapport public annuel publié début février, les magistrats financiers de la Rue Cambon regrettent que le président se contente de viser une réduction très limitée du déficit public en 2018, à 2,8 %, contre 2,9 % en 2017 (un chiffre qui n'est d'ailleurs pas encore définitif).
« Comme à plusieurs reprises dans le passé, la phase actuelle d'amélioration de la conjoncture n'est pas mise à profit pour réduire vigoureusement le déficit public et engager une baisse durable du ratio de la dette au PIB, celui-ci étant prévu encore en légère augmentation en 2018. Les pouvoirs publics ne disposent ainsi que de peu de marge pour, en 2018, maintenir le déficit public en dessous de trois points de PIB et, à moyen terme, faire face à un ralentissement économique ou un éventuel choc conjoncturel défavorable », peut-on lire dans le rapport.

Les impôts plutôt que le déficit

Au gouvernement, on conteste vigoureusement cette analyse. L'effort sur les dépenses publiques est bien au rendez-vous en 2018, souligne-t-on en haut lieu. Mais il est en partie utilisé, reconnaît-on, pour réduire les impôts plutôt que le déficit. On met aussi en avant l'effort pour en finir avec les sous-budgétisations de certaines dépenses caractéristiques des lois de finances précédentes, afin que le budget présenté soit plus sincère. « On est plus dur que ce qu'on dit sur la trajectoire des dépenses », résume un responsable. Lequel se permet même de rêver tout haut à une réduction du déficit bien plus rapide que prévu dans le budget 2018.
Un « calcul de coin de table » optimiste, mais pas délirant pour autant, confirme au Point un spécialiste des finances publiques. Chacun jugera. Cela commencerait par un déficit 2017 bien moindre qu'attendu, si les comptes des collectivités locales et des hôpitaux, encore inconnus, se révélaient conformes aux prévisions de la dernière loi de finances de François Hollande. Il tomberait alors de 2,9 % à 2,6 %. Ces dernières années, les collectivités locales ont effectivement déjà contribué à une baisse du déficit plus forte qu'attendu initialement. Mais le rythme de leurs dépenses dépend beaucoup du calendrier des élections. Le déficit 2017 sera connu fin mars, quand l'Insee aura bouclé les comptes. « On partirait avec 0,3 point d'avance pour 2018. On passerait donc d'une cible de 2,8 % à 2,5 % », raisonne notre responsable.
Le gouvernement pourrait également profiter d'une croissance meilleure qu'attendu cette année. Le projet de loi de finances table prudemment sur une progression de l'activité de 1,7 % en 2018, mais de nombreux économistes prévoient désormais 2 %, à l'image de la Commission européenne, voire un peu plus. Rien qu'avec 1,9 % de croissance, comme le consensus des économistes le prévoit, le déficit baisserait de 0,1 point supplémentaire, à 2,4 %, grâce aux rentrées fiscales supplémentaires liées à ce surcroît d'activité.

Les recettes pourraient bondir

Une dernière bonne surprise pourrait encore réduire le trou budgétaire entre les recettes et les dépenses publiques françaises, comme le relève la Cour des comptes elle-même. « En phase d'amélioration de la conjoncture, il est fréquent, même si ce n'est pas systématique, que la croissance spontanée des recettes dépasse pendant plusieurs années consécutives celle du PIB et ce pourrait donc être à nouveau le cas en 2018 », soulignent les magistrats de la Cour des comptes.
Or la prévision du gouvernement en la matière s'avère extrêmement prudente. Si les recettes 2018 augmentaient au même rythme que 2017, le déficit se réduirait alors encore plus, jusqu'à 2,3 %, voire 2,2 % ! Une partie de cette amélioration pourrait même être considérée par la Commission européenne comme « structurelle », et non pas purement conjoncturelle, ce qui aiderait le gouvernement à respecter les règles budgétaires européennes. Un scénario rose, qui n'est pas encore acquis, loin de là. Pour qu'il se réalise, il faudrait aussi que l'exécutif soit capable de mettre en œuvre les mesures d'économies promises. La Cour des comptes en doute, notamment parce qu'il a renoncé à baisser les dotations aux collectivités locales, un levier qui s'était révélé très puissant pour les forcer à réduire leurs dépenses.

"SI SI" çà c'est au conditionnel on a connu cela dans le passé en 2002 mais cela été un feu de paille qui s'est retourné aussi vite !

Ce n'est qu'une certaine chance pas du concret dû à la politique économique de la France, mais à une conjoncture de la zone euro et mondiale !

Car la pluie des taxes nouvelles n'a pas cessé donc que Mr le 1er ministre et Mr Darmanin modulent leurs commentaires avec modestie !

Car pour l'instant ce ne sont que des comptes d’apothicaires fait rapidement sur le papier sans garantie avec la réalité !


Jdeclef 17/02/2018 09h58 LP

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