Lourdes : l'Église catholique reconnaît un 70e miracle
Après un pèlerinage en 2008, sœur Bernadette Moriau avait été
guérie d'une paralysie. Mgr Jacques Benoit-Gonnin valide « un
miracle ».
C'est un nouveau miracle reconnu
pour le sanctuaire de Lourdes. L'annonce en a été faite
dimanche 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes, par
Mgr Jacques Benoit-Gonnin, évêque de Beauvais. Une religieuse française, sœur
Bernadette Moriau, a été guérie d'une paralysie dont elle souffrait depuis plus
de 40 ans. Cette annonce intervient alors que sont
fêtés les 160 ans de la première apparition de la Vierge Marie à la jeune Bernadette Soubirous.
Depuis, 17 autres apparitions ont suivi.
Comme le raconte Le Figaro, elle a participé en
juillet 2008 au pèlerinage diocésain à Lourdes en tant que malade.
« En février 2008, mon médecin traitant m'invite au pèlerinage diocésain
du 3 au 7 juillet […]. Je n'avais jamais été à Lourdes en
tant que malade […], j'allais à Lourdes avec la joie de tous les pèlerins, puis
en 2008, nous fêtions les 150 ans des apparitions de la Vierge Marie
à Bernadette […]. Dans la grotte, j'ai ressenti la présence mystérieuse de
Marie et de la petite Bernadette […]. En aucun cas, je n'ai demandé la
guérison, mais la conversion du cœur et la force de poursuivre mon chemin de
malade », rapporte Le Figaro.
Depuis 1987, elle ne pouvait plus marcher à cause d'une atteinte
pluriradiculaire des racines lombaires et sacrées.
Elle
recommence à marcher
Dans un communiqué, Mgr Jacques
Benoit-Gonnin raconte la suite : « Le 11 juillet, en fin
d'après-midi, elle prend un temps d'adoration qu'elle vit en communion avec
Lourdes et le pèlerinage qu'elle vient d'y faire. Revenue dans sa chambre, elle
se sent appelée à quitter ses appareils : corset, attelle de jambe, arrêt
du neurostimulateur. Dans la foi, elle s'exécute. Immédiatement, elle se met à
marcher sans aide, de manière totalement autonome. Elle en prend à témoin ses
sœurs qui ne peuvent que constater le changement. » Le médecin traitant de
sœur Bernadette Moriau constate cette amélioration et présente la patiente au Bureau
médical international de Lourdes. C'est cette structure qui engage ensuite la
procédure de constatation et de qualification. Elle est alors soumise à de
nombreux examens et de multiples expertises. En novembre 2016, le Comité
médical international vote à l'unanimité moins une voix et conclut que la
guérison « reste inexpliquée dans l'état actuel de nos connaissances
scientifiques ». Il appartient ensuite à l'évêque du lieu de résidence de
la personne concernée de se prononcer sur le possible miracle.
Dans le communiqué, l'évêque de
Beauvais raconte ensuite comment il a pris sa décision : « Informé
fin février 2017, ayant laissé s'écouler plusieurs mois, comme il est prévu
dans ce genre de situation, j'ai composé et réuni une commission diocésaine diversifiée
chargée de me donner son avis sur la nature de cette guérison et les suites
qu'il serait possible de lui donner. Après l'avoir entendue, compte tenu de la
conclusion du Comité médical et des liens étroits entre sa guérison et le
pèlerinage effectué par sœur Bernadette, à Lourdes, et après avoir prié, j'ai
décidé de reconnaître le caractère
prodigieux-miraculeux de cette guérison, comme signe
donné par Dieu, par l'intercession de Notre-Dame de Lourdes. » Il a
également publié un « mandement », pièce du droit canonique qui
officialise le miracle.
« Quelque
chose d'extraordinaire »
L'évêque confie au Figaro s'être laissé uniquement
« conduire par la conclusion médicale, le contexte de la guérison, et la
conviction que Dieu agit aujourd'hui encore, comme Il veut, pour parler aux
hommes ». Et de poursuivre ensuite : « Mais je suis habité par
de la gravité et la joie. Gravité parce que je crois, en conscience, pouvoir
exprimer que Dieu est intervenu, et cela me dépasse. Joie parce qu'une femme
gravement atteinte par une maladie handicapante et douloureuse se trouve
aujourd'hui guérie en rapport avec une démarche spirituelle de pèlerinage qui
est venue la toucher dans sa chair. Quelque chose d'extraordinaire s'est
visiblement produit, en lien avec Dieu et Notre-Dame. »
Mais
surtout un soulagement pour cette malade, après tout ce qui est le principal !
Néanmoins
on peut s’étonner sans critiquer d’ailleurs « En février 2008, son médecin
traitant l’invite au pèlerinage diocésain du 3 au 7 juillet ?
De
toute façon les sciences et notamment la médecine n’a pas encore montré ses
limites çà c’est une certitude !
A
supposer que celui-ci n’avait pas écarté un phénomène psycho somatique caché
chez sa patiente qu’il pensait pouvoir voir se débloquer en pèlerinage à
Lourdes ou tant de malades y vont sans beaucoup de résultat pour y croire!
Alors
bien sur l’église catholique a saisi la balle au bond, à la limite c’est son rôle
et là c’est bien réservé à ceux qui croient, voire pratique cette religion, et
soulage peut être moralement ceux qui souffrent en leur donnant espoir !
En
fait indirectement la religion catholique par se soit disant miracle trouve
peut être un second souffle dans une France laïque qui en a peut-être besoin
par rapport à d’autres devenant plus pressantes pour ne pas dire autre chose…
Jdeclef
12/02/2018 10h24
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