Affaire Fiona : le procès renvoyé à cause… d’un apéritif ?
Une soirée entre le président de la cour et des avocats, et
le comportement de l’accusée, pourraient provoquer un nouveau renvoi du procès,
explique France
L’affaire Fiona a déjà fait couler beaucoup d’encre.
Alors que le corps de la fillette, qui a été tuée en 2013, n’a jamais été
retrouvé, le procès en appel de Cécile Bourgeon et de Berkane Makhlouf se
résume une nouvelle fois à un festival d’accusations entre les deux prévenus.
En première instance, la mère de la fillette avait été condamnée à cinq ans de
prison pour, notamment, « non-assistance à personne en danger » et «
dénonciation de crime imaginaire ». Le couple avait en effet, dans un premier
temps, crié à l’enlèvement avant de craquer et de reconnaître la mort de Fiona.
Berkane Makhlouf, lui, avait écopé d’une peine de vingt ans pour avoir blessé
mortellement la petite fille. Le premier procès en appel, à l’automne dernier,
avait déjà été renvoyé à début 2018 après un accrochage entre les avocats de la
défense et ceux des parties civiles.
Après cinq jours d’audiences dans nouveau procès en
appel, cette affaire retentissante pourrait prendre un tournant encore plus
surréaliste. Deux événements laissent en effet penser à certains des avocats
que le procès pourrait être renvoyé, comme l’explique France 3
Auvergne-Rhône-Alpes. Vendredi 2 février, l’audience a démarré avec deux heures
de retard après que le président de la cour d’assises, Étienne Fradin, a
dû tenir une réunion avec les avocats des différentes parties au sujet d’une
soirée en cours de semaine qui a beaucoup fait parler. « J’ai entendu dire, via
la presse, que j’avais rencontré les avocats des parties civiles lors d’un
apéritif. Cette information est en partie erronée, puisque j’étais aussi en
compagnie des avocats de la défense », a tenu à préciser le magistrat en
ouverture des débats.
A bout de
nerfs
Une version contredite par les avocats de la défense,
qui affirment, eux, qu’Étienne Fradin n’était qu’en compagnie des avocats
des parties civiles, et déplorent en conséquence un manque d'impartialité de la
part du président. Selon Me Gilles-Jean Portejoie, l’un des avocats de Cécile
Bourgeon interrogé par Le Parisien,
la défense de l’accusée va réfléchir aux suites à donner à ce qu’elle juge
comme un comportement « contraire à l’impartialité, tout au moins à son
apparence ».
En outre, l’absence remarquée de Cécile Bourgeon lors
de l’audience de vendredi laisse planer un doute sur sa capacité à pouvoir
continuer à assister à son procès. « Très fatiguée » selon ses défenseurs, la
mère de Fiona n’était, semble-t-il, « pas en état » de comparaître. Me Renaud
Portejoie, un autre de ses défenseurs, a d’ailleurs évoqué une « mise à mort »
après l’audience de la veille, lors de laquelle l’accusée semblait à bout de
nerfs. Si le verdict est attendu pour le 9 février, ces nouvelles péripéties
pourraient encore retarder l’épilogue d’une affaire qui dure depuis près de
cinq ans.
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A
croire que la justice n'a rien à faire des victimes ou justifiables en laissant
faire tout et n'importe quoi jusqu'à organiser une soirée pour se détendre ?!
Cela
ne rehausse pas la qualité de cette justice qui se dégrade à chaque affaire
importante ou banale !
Rappelons
quand même qu’il s’agit de rejuger en appel les 2 parents (coupables) d’avoir
tués cette pauvre enfant et d’avoir fait disparaître le corps en refusant de
dire où il l’avait mis et qui passe leur temps à se rejeter la faute en se crêpant
le chignon alors qu’ils ont ôté la vie à cette fillette lâchement !
Là
pourtant cela parait simple ce couple est conjointement responsable alors qu’attend-on
pour les sanctionner avec rigueur à la hauteur de ce crime horrible ?!
Mais le pire c’est la kyrielle d’avocats profiteurs qui se font de la publicité sur
cette affaire glauque et immorale avec les mêmes attitudes que ceux qu’ils sont
censés défendre !
On
compare souvent notre justice avec celle anglo saxonne ou US bien plus rigide,
mais en fait on se demande, si elle ne serait pas mieux, car dans nos pays
libres démocratiques et dit civilisés on ne sait plus rendre la justice
équitablement et avec du bon sens, car on se noie dans des arguties juridiques
soit disant de droit qui édulcore vérité et efficacité !
Mr
MACRON (avec tout le reste) veut réformer la justice, il a raison mais le
laisserons-t-ils le faire correctement, on peut en douter avec cette caste
de magistrats en manteaux d’hermine?!
Pourtant
c’est une urgence avec les affaires qui ont défrayées la chronique de ces dernières
années et décennies avec celles mal jugées avec des peines trop faibles ou
pires celles qui n’on aboutit à rien car étouffées, ou celles encore en court
depuis des décennies pour certaines... ?!
Jdeclef
04/02/2018 10h42 LP
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