mardi 6 février 2018

Ces élections partielles sont sans importances on a vu d'ailleurs le taux d'abstention !

Coignard - Élections partielles : le retour dans l'ancien monde

Pour commenter deux scrutins marqués avant tout par l'abstention, la droite, mais aussi la majorité recourent à la langue de bois la plus politicienne.


Dimanche 4 février, à l'occasion de deux législatives partielles dans le Territoire de Belfort et dans le Val-d'Oise, le parti Les Républicains a conservé un siège remis aux voix et en a conquis un autre, remporté en juin 2017 par La République en marche. Il s'agit des deux premières élections sur une série de huit consécutives à des invalidations par le Conseil constitutionnel. Mais pour certains ténors, c'est un évènement national de première importance, digne de commentaires définitifs. Exactement comme autrefois.
À peine les résultats connus, Laurent Wauquiez publie un communiqué triomphant : « Malgré huit mois de communication mensongère, les électeurs ont envoyé un message clair à Emmanuel Macron et au gouvernement. C'est un désaveu qui sanctionne sévèrement la politique du gouvernement dont les effets sur le terrain sont sévèrement jugés par nos concitoyens. » Christian Jacob, le président du groupe LR à l'Assemblée, y voit lui aussi un « très sévère avertissement » au président de la République. Pour Lydia Guirous, l'une des porte-parole de LR, « le charme de La République en marche est rompu, les Français ont désavoué la politique d'Emmanuel Macron ».

Tout le monde est content !

Comme dans l'ancien monde, bipolaire et partisan, les vainqueurs généralisent une victoire très locale tandis que les perdants tentent de la relativiser. Après la publication des résultats, LREM a publié un communiqué qui se veut élégant. Le mouvement présidentiel y félicite les vainqueurs tout en soulignant « le niveau exceptionnel d'abstention », qui est effectivement remarquable : la participation n'est que de 28,91 % à Belfort, 19,09 % dans le Val-d'Oise !
Certains représentants du parti présidentiel n'hésitent pas à faire gros, très gros, comme la députée LREM de l'Essonne Amélie de Montchalin, lundi matin, sur France Inter : « Bien sûr que je suis déçue, mais je le prends comme un encouragement à continuer. » Encouragement, vraiment ?
Le plus grand échec du gouvernement comme du président, dans cette élection, c'est finalement l'abstention. Emmanuel Macron a été élu sur un air de dégagisme. Sa mission consiste à stopper cette hémorragie d'électeurs qui préfèrent aller à la pêche plutôt que participer « a minima », en se rendant aux urnes, au jeu démocratique. Pour l'instant, il ne l'a pas accomplie.
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L’auto satisfaction des deux principaux candidats perdants ou gagnants le démontre !

La langue de bois a bien fonctionné comme quoi rien ne change dans la vieille politique et les mauvaises habitudes !

Et puis pour la REM il n’y avait aucun enjeu étant donné la masse de députés qu’ils ont déjà à l’assemblée !

Quant à LR ils n’ont pas le pouvoir et pas la majorité, alors inutile de crier victoire les principales élections n’auront lieu qu’en fin mai 2019 (et ce ne seront que les européennes !)

Enfin des résultats qui satisfassent tout le monde, quand on voit les commentaires des deux partis REM/LR c’est pitoyable, car rien ne change sur le fond ?!
 On peut comprendre ceux qui se sont abstenus !


JDECLEF 06/02/2018 11h28

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