Salah Abdeslam ne veut aucune image de lui par les
médias à son procès
Membre présumé du commando terroriste
du 13 novembre 2015, il comparaît à Bruxelles pour sa participation à
une fusillade avec des policiers en 2016.
Une empreinte ADN du survivant des commandos du 13 novembre avait été découverte dans la planque. L'échange de tirs, puis la fuite d'Abdeslam et d'Ayari avaient précipité la fin de sa cavale. Les deux djihadistes avaient été interpellés trois jours plus tard, le 18 mars, à Molenbeek. Une arrestation considérée par les enquêteurs comme l'élément déclencheur des attentats du 22 mars, quand trois kamikazes se sont fait exploser à l'aéroport et dans le métro de la capitale belge.
Détenu à la prison de Fleury-Mérogis en région parisienne, d'où il a été extrait en fin de nuit escorté par des unités d'élite, Salah Abdeslam est arrivé en veste blanche au palais de justice de Bruxelles environ quatre heures plus tard. Ce procès en correctionnelle n'est qu'un préambule à celui qui aura lieu en France pour les attentats qui y ont fait 130 morts. Mais il est très attendu pour savoir si le petit délinquant devenu « ennemi public numéro un » sortira du mutisme qu'il observe face aux enquêteurs français. « Le droit au silence est un droit important et au moment où je vous parle il n'y a rien qui indique quelle sera la position de l'intéressé », a déclaré devant la presse, peu avant l'ouverture des débats, le président du tribunal Luc Hennart. « Il faut que ça reste un procès ordinaire. S'il y a le moindre problème, je fais évacuer la salle », a-t-il aussi averti. Salah Abdeslam ne souhaite aucune image de lui par les médias à son procès à Bruxelles.
Abdeslam
va-t-il collaborer ?
Ce
procès est très attendu pour évaluer à quel point Salah Abdeslam est prêt à
collaborer avec la justice, alors qu'il est resté mutique devant les enquêteurs tout au long de ses
vingt et un mois d'incarcération en France. Âgé aujourd'hui
de 28 ans, ce Français d'origine marocaine qui a grandi à Molenbeek,
quartier de Bruxelles où il s'est radicalisé, s'est retrouvé au cœur d'une
cellule djihadiste impliquée dans au moins trois dossiers terroristes majeurs.
Les attentats de novembre 2015 à Paris (130 morts), ceux
du 22 mars 2016 à Bruxelles (32 morts) et l'attaque avortée
dans le train Thalys Amsterdam-Paris en août 2015 relèvent
« peut-être d'une unique opération » de l'organisation État islamique
(EI), selon le parquet fédéral belge.À ce procès, Salah Abdeslam et Sofiane Ayari doivent répondre de « tentative d'assassinat sur plusieurs policiers » et « port d'armes prohibées », le tout « dans un contexte terroriste ». Ils encourent jusqu'à 40 ans de prison. Le procès doit durer jusqu'à vendredi, avec relâche le mercredi 7 février, dans un palais de justice équipé d'un dispositif de sécurité exceptionnel.
Lire aussi : Salah Abdeslam : « Lettre pour ma mère »
Près
de 200 policiers à l'intérieur du palais de justice
Un
dispositif de sécurité hors norme était en place, lundi, dans et autour du
palais de justice de Bruxelles, un hélicoptère survolant l'imposant bâtiment du
XIXe siècle avec un projecteur. Des véhicules blindés de la police et de
l'armée étaient positionnés à proximité et l'on pouvait voir des militaires
armés et cagoulés. Des dizaines de journalistes spécialement accrédités faisaient
la queue dès les premières heures de la matinée.
Comme l'explique Le Parisien, les moyens déployés à cette occasion
sont colossaux. Si les deux accusés, Salah Abdeslam et Sofiane Ayari, ne seront
pas placés dans un box sécurisé et siègeront au premier rang du tribunal, les
forces de l'ordre seront omniprésentes à l'intérieur et aux abords du palais de
justice de Bruxelles. Près de 200 policiers seront ainsi stationnés à
l'intérieur du bâtiment, dont des membres d'unités spéciales dans la salle
d'audience, et des centaines d'autres assureront la sécurité autour du palais
de justice. Des blocs de béton et des chevaux de frise interdiront l'accès à
tout véhicule dans certains secteurs interdits au stationnement et des
hélicoptères patrouilleront au-dessus de la zone. Quatre-vingts personnes,
soigneusement contrôlées, seront admises dans la salle où se déroule le procès,
des centaines d'autres, dont de nombreux journalistes, pourront suivre les
débats sur un écran dans une salle voisine. Selon BFM TV, les téléphones portables et ordinateurs
seront interdits dans la salle d'audience.
La
détention et le transport de Salah Abdeslam pendant toute la durée de ce procès font également
l'objet de grandes précautions. Incarcéré un temps dans le quartier de haute
sécurité de la prison de Bruges (Nord-Ouest), Abdeslam avait été transféré fin
avril 2016 à Fleury-Mérogis, en région parisienne, où il a toujours
été maintenu à l'isolement, sous vidéosurveillance 24 heures sur 24.
Pendant le procès, il sera hébergé seul dans une aile en cours de réaménagement
d'une prison du nord de la France, à Vendin-le-Vieil. Il fera quotidiennement
le trajet de 150 kilomètres vers Bruxelles, soit par la route, soit
par les airs en hélicoptère, escorté par des unités d'élite, du GIGN français et de la police
judiciaire fédérale belge alternativement.
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Et
pour qui on a fait des aménagements coûteux pour le garder au mieux selon ses
désirs en plus !
Et
qui en plus pose ses conditions pour son procès, il fait sa loi !?
Qui
bien sur ce fiche des droits de l’homme (dont
il profite néanmoins !)
Cela
suffit de le laisser de se moquer des victimes causées par ces attentats contre
des personnes innocentes et qui de toute façon n’a aucune compassion contre les
humains en général !
Hélas
ce personnage a échappé à la mort et de ce fait continue à faire l’actualité en
plus Ce qui est inconcevable !
Que
l’on le juge enfin et le condamne à vie comme de juste, car il ne mérite rien d’autre
et que l’on l’enferme au milieu de nulle part, sans contact avec l’extérieur
pour l’oublier définitivement !
Ceci
en hommage aux victimes, car cette mauvaise mascarade a assez durée et puis pour
ce type de crime de terrorisme islamique, il faut que notre justice soit revue
en devenant exception avec une rigueur maximum ainsi que notre droit qui n’est
pas assez sévère, ni adapté à ces faits d’une extrême lâcheté !
Ces
individus malfaisants profitent de notre justice laxiste et de notre droit
commun qui n’a rien à voir avec leurs actions criminelles horribles et lâches ?!
Alors
il faut un peu de bon sens et laisser de côté les donneurs de leçon bien-pensants
hypocrites qui polluent notre société, il faut sévir à la hauteur des actes
commis, car ils sont conscients de ce qu’ils font comme SALAH ABDELSAM qui en
est l’exemple !
Et parallèlement
il faut que notre justice soit nettement plus rapide, qu’elle n’est pour juger prioritairement
de tels faits criminels !
Jdeclef
05/02/2018 10h14LP
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