Goodyear: Le patron de Titan tacle les ouvriers français dans une lettre
INDUSTRIE – Dans une lettre à Arnaud Montebourg, le PDG du groupe américain fustige le rythme de travail des salariés de l'usine d'Amiens-Nord…
Il y a une semaine, la violence était dans la rue, quand des salariés de Goodyear avaient manifesté face aux CRS devant le siège de la société de production de pneus, dans les Hauts-de-Seine. Mais ce mardi soir, on apprend que la violence peut aussi se cacher dans une lettre.En l’occurrence, celle envoyée le 8 février par le PDG du groupe américain Titan, un temps considéré comme repreneur potentiel de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord menacée de fermeture, au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Dans le courrier, mis en ligne par le site des Echos mardi soir, le PDG de Titan Maurice M. Taylor Jr explique les raisons qui l’amènent à penser que la reprise de l’usine n’est pas un bon projet pour son groupe, en termes peu diplomatiques. Jugez plutôt: «Les salariés français [de l’usine] touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. Je l'ai dit en face aux syndicalistes français. Ils m'ont répondu que c'était comme ça en France.»
En fait si A.MONTEBOURG accepte de se
faire insulter par un industriel étranger, çà le regarde, il n'a pas beaucoup
d'amour propre!
Mais TITAN s'en prend aussi aux
ouvriers français de Goodyear aux syndicats et la France en général!
Cela fait un peu de trop, surtout
qu'il n'y a pas mis les formes, il est bien facile de tirer sur l'ambulance ou
sur des hommes à terre
(je parle des
ouvriers qui vont se retrouver sans emploi)
En ce concerne les syndicats, ils
n'ont plus le sens de la négociation raisonnable et ce même si le patronat est
rigide (et d'ailleurs surtout pour la CGT
notamment, l'ont-ils déjà eut ce sens du compromis, on peut se le demander?)
(Car ce syndicat est
souvent jusqu'au-boutiste sans concession)
Quand au patronat bien sur inflexible
de par sa culture du profit en cette période de crise est enclin à ne rien
lâcher puisque le chômage augmentant sans cesse, il a le choix de faire le
moins de concession possible, car les salariés ont besoin de travailler pour
nourrir leur famille!
Cercle vicieux difficile à rompre, si
chacun reste sur ces positions
(mais dans
tout cela c'est toujours les travailleurs qui trinquent!)
Il faudra bien en France, car à cause
de cette crise mondiale le monde du travail a changé apprendre à négocier en France (avant de faire la grève et de
défiler avec des banderoles) car les ouvriers et salariés n'en n'ont plus
les moyens et il faut qu'ils travaillent pour vivre!
Et çà le patronat le sait et en
profite indirectement!
jdeclef20.02.2013 -
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