jeudi 6 juin 2013

Quand on sait l’extrême dangerosité mortelle de ce gaz, c’est irresponsable de laisser un dictateur en avoir en sa possession, mais ce n’est pas la France seule qui puisse empêcher l’hypocrisie onusienne et occidentale (tout comme pour la bombe atomique iranienne)

Capture d'écran d'une vidéo du Monde.fr montrant des combattants rebelles en Syrie, au printemps 2013.

Gaz sarin: Que vont changer les déclarations de la France?(RIEN ?!)

MONDE – La France a déclaré mardi qu’elle avait désormais «la certitude» que du gaz sarin a été utilisé en Syrie. Selon François Hollande mercredi, ces «éléments de preuve [...] obligent la communauté internationale à agir». Les déclarations de la France peuvent-elles bouleverser la donne?...

Cette fois la France en a la preuve: «le gaz sarin a été utilisé en Syrie à plusieurs reprises et de façon localisée», dans au moins un cas «par le régime», a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Pour François Hollande, «ces éléments de preuve [...] obligent la communauté internationale à agir», a-t-il affirmé mercredi. Les déclarations de la France accentuent la pression sur le président Bachar al-Assad, mais elles risquent de ne pas changer la donne sur le dossier syrien, au moins dans l’immédiat. Laurent Fabius l’a dit lui-même: oui, «une ligne [a été] franchie incontestablement» et «toutes les options sont sur la table». «Ou bien on [la France et ses partenaires] décide de ne pas réagir ou bien on réagit, y compris d'une façon armée, là où est produit, où est stocké le gaz». Mais, a-t-il nuancé, «nous n'en sommes pas là».
La France veut en effet ne pas compromettre les négociations visant à trouver une issue diplomatique au conflit. D’où la mise en garde de Laurent Fabius: «Il faut à la fois réagir et en même temps ne pas bloquer la conférence éventuelle de la paix», en l'occurence, la conférence internationale Genève 2, initiée par Washington et Moscou, visant à ouvrir des négociations entre les belligérants syriens. La France ne veut pas non plus agir seule, comme l’a déclaré ce mercredi la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem: «Il n'y aura pas de décision unilatérale et isolée de la France [...]. C'est désormais la communauté internationale qui est saisie». «Nous ne pouvons agir que dans le cadre de la légalité internationale», a précisé, de son côté, François Hollande.

Washington reste prudent

Pour l’instant, les déclarations de Laurent Fabius n’ont pas modifié la position américaine. La Maison Blanche estime qu’il faut encore «rassembler des preuves» avant de prendre toute décision. Barack Obama -qui avait évoqué une «ligne rouge» avant de se montrer beaucoup plus réservé


Je doute que la voix de la France est encore une grande écoute dans le monde hélas!

Du fait des successions de nos dirigeants souvent orgueilleux, beaux parleurs, arrogants et fanfarons, depuis des décennies, de la dégradation de notre puissance à l'internationale qui n'impressionne plus personne et notamment plus encore par la situation économique de notre pays qui ne s’arrange pas depuis le début de la crise!

En résumé la parole de la France par les voix de L.FABIUS et F.HOLLANDE ne va pas changer grand chose!  
(Et ils feraient bien d'en rester là!)

On en est plus au temps comme au 19 eme siècle ou on envoyait des canonnières sous l'empire colonial français pour régler les problèmes...

(Surtout en plus que le reste des occidentaux et USA aussi ne sont pas enclins à se mêler  de ce bourbier Syrien trop avancé pour maintenant y entrer, surtout quand on voit le résultat de ses "printemps arabes" dans les autres pays ce qui n'est pas vraiment probant..!)


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire