Conférence de presse du patron de la SNCF
Guillaume Pépy sur la catastrophe de Brétigny le 24 juillet 2013.
«L'enquête montrera si les règles de maintenance sont imprécises et méritent d'être complétées si leur application a été défectueuse», a déclaré lundi soir au Figaro le président de la SNCF Guillaume Pépy.
«Très probable»
Selon le document de 16 pages, en partie dévoilé par le quotidien et que la SNCF a diffusé à la presse, il apparaît «très probable» aux enquêteurs internes au groupe que l'absence d'un des quatre boulons maintenant l'éclisse, dont le retournement a provoqué la catastrophe, soit «sensiblement antérieure au déraillement».
Les analyses métallurgiques qui doivent être réalisées dans le cadre de l'information judiciaire ouverte à Évry devront «préciser la consistance du scénario de désassemblage et sa chronologie, ainsi que le processus qui a conduit au retournement de l'éclisse».
«Trou 3: boulon et écrou non présents, trou de l'âme du cœur oxydé. Les enquêteurs privilégient une absence antérieure de ce boulon depuis une date que les expertises métallurgiques devront pouvoir préciser», notent les enquêteurs de la SNCF.
Un examen le 4 juillet
Le quatrième boulon, «bien en place, a servi de pivot dans la rotation de l'éclisse», précise encore ce rapport.
Accident ferroviaire de Brétigny: Guillaume Pépy n'écarte pas une erreur de maintenance
ENQUETE - Le président de la SNCF a commenté le rapport interne sur le déraillement, qui fait état de l'absence d'un boulon sur l'éclisse fautive...
Un des quatre boulons retenant l'éclisse mise cause dans le déraillement d'un train en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne), manquait avant la catastrophe du 12 juillet, selon un rapport d'enquête de la SNCF transmis à la justice et rendu public lundi.«L'enquête montrera si les règles de maintenance sont imprécises et méritent d'être complétées si leur application a été défectueuse», a déclaré lundi soir au Figaro le président de la SNCF Guillaume Pépy.
«Très probable»
Selon le document de 16 pages, en partie dévoilé par le quotidien et que la SNCF a diffusé à la presse, il apparaît «très probable» aux enquêteurs internes au groupe que l'absence d'un des quatre boulons maintenant l'éclisse, dont le retournement a provoqué la catastrophe, soit «sensiblement antérieure au déraillement».
Les analyses métallurgiques qui doivent être réalisées dans le cadre de l'information judiciaire ouverte à Évry devront «préciser la consistance du scénario de désassemblage et sa chronologie, ainsi que le processus qui a conduit au retournement de l'éclisse».
«Trou 3: boulon et écrou non présents, trou de l'âme du cœur oxydé. Les enquêteurs privilégient une absence antérieure de ce boulon depuis une date que les expertises métallurgiques devront pouvoir préciser», notent les enquêteurs de la SNCF.
Un examen le 4 juillet
Le quatrième boulon, «bien en place, a servi de pivot dans la rotation de l'éclisse», précise encore ce rapport.
Toujours le même discours pour ce type
de catastrophe ou accident les dirigeants de ces sociétés ou multinationales
importantes essaient dans un 1er temps de se défausser en occultant ou
minimisant, voir même quelque fois en masquant certaines réalités mettant en
cause leur entreprise, voire leurs personnels ou simplement eux mêmes cadres
dirigeants, pour l'image de leur entreprise, mais pas seulement...
G.PEPY avait déjà dit au début que le
SNCF prenait toute la responsabilité de ce drame et maintenant au devant de la
progression de l’enquête qui fait semble-t-il ressortir quelques manquements au
niveau maintenance, voire peut être des négligences, il se doit d'admettre à
demi mot que cela puisse être possible?
Espérons (sans trop y croire hélas) qu'il ressorte plus de vérité sur les
causes exactes de cette catastrophe, car dans ce type d'accident dans des
transports en commun en général ou plusieurs causes ou acteurs interviennent
directement ou indirectement, il reste toujours des zones d'ombres que l'on ne
veut pas lever!
DJ194724.09.2013
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