vendredi 20 septembre 2013

UNE PEINE QUI PUNIT SÉVÈREMENT « ENFIN », CETTE DÉLINQUANCE VIOLENTE DANS LES TRANSPORTS EN COMMUN ET AILLEURS…

Illustration: Le métro parisien.

Chute mortelle dans le métro parisien: Quinze ans de prison pour l'accusé

JUSTICE - Le jeune homme de 21 ans avait poussé une jeune femme dans les escaliers du métro parisien fin décembre 2010, provoquant sa mort...

Un jeune homme de 21 ans a été condamné jeudi soir à quiner ans de réclusion criminelle pour avoir causé la chute mortelle fin décembre 2010 d'une jeune femme dans un escalier du métro parisien. L'avocate générale avait requis une peine de quinze ans minimum.
La cour d'assises de Paris a déclaré Frédéric Magave-Marques coupable de vol avec violence ayant entraîné la mort. Elle n'a donc pas retenu la version de l'accusé, qui a toujours contesté le vol du baladeur de la victime qui lui est reproché.

Chute mortelle dans les escaliers

Le jeune homme originaire de Guyane, qui souhaitait rejoindre l'armée, avait tenté de voler le téléphone portable d'une première jeune femme, qu'il avait fait tomber sur le quai. Il a dit qu'ensuite, il avait voulu s'enfuir au plus vite et quitter la station de métro Étienne-Marcel ce 27 décembre 2010. C'est dans ce contexte que Vy-Anh Nguyen, 27 ans, a chuté dans les escaliers. Elle a succombé quelques heures plus tard sur une table d'opération à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil.
Mercredi, l'accusé avait raconté qu'il avait couru «comme un fou» et bousculé la jeune femme, sans la voir tomber ni imaginer une telle issue. Mais pour l'avocate générale Annie Grenier, l'accusé avait repoussé la victime qui tentait de retenir son agresseur, au moment où celui-ci s'emparait de son baladeur qu'elle tenait à la main. L'appareil, dont les écouteurs endommagés ont été trouvés sur la victime, a disparu. «Est-ce qu'il l'a revendu? Est-ce qu'il s'en est débarrassé? Je n'en sais rien», a répondu la magistrate, ajoutant que la revente d'un baladeur est chosé aisée.
S'appuyant sur les témoignages recueillis pendant l'enquête, l'avocate générale a rappelé que la victime avait crié «non, non» et qu'elle avait agrippé son agresseur «pour l'empêcher de s'enfuir». «Il se débarrasse d'elle», a dit la représentante du ministère public, «il l'a vue relever les mains et il s'en va».


Enfin une peine à la hauteur des faits reprochés (prouvés, car des témoins ont corroborés cet acte et des caméras disposées à cet endroit auraient filmé la scène)

Si au moins cela pouvait faire réfléchir toute cette "racaille" qui alimente cette "petite délinquance" comme on se plait à le dire, mais qui va jusqu'à entrainer la mort des victimes, cela pourrait peut être servir d'exemple?!

Ceci étant espérons que la mansuétude de la justice « Taubirienne» ne relâchera pas trop vite cet individu…

JD194720.09.2013 -

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