vendredi 13 septembre 2013

TOUJOURS PLUS FACILE DE PUNIR UN POLICIER QUE LES PETITS VOYOUS QUI NE RESPECTENT RIEN!

La moto de l'accident entre deux adolescents et une voiture de police à Villiers-le-Bel (Val d'Oise), le 25 novembre 2007.

Accident de Villiers-le-Bel: Le policier condamné à six mois de prison avec sursis

JUSTICE - Le procureur avait demandé implicitement la relaxe...

Le tribunal de Pontoise a condamné vendredi à 6 mois de prison avec sursis le policier impliqué dans l'accident de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), dans lequel deux adolescents avaient été tués en 2007, déclenchant deux jours d'émeutes.
Lors de l'audience le 7 juin, le procureur avait demandé implicitement la relaxe pour le fonctionnaire, insistant sur la «prise de risque» et le «comportement routier aberrant» des deux adolescents, mais n'avait pas réclamé de peine.
Franck Viallet, qui conduisait le véhicule de police le soir du drame, était accusé de n'avoir pas respecté la limite de vitesse autorisée lors de la collision.
Il a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel, devant lequel il était poursuivi pour homicides involontaires et encourrait une peine théorique de cinq ans de prison et de 75.000 euros d'amende.

Émeutes

La mort de Mushim et Lakamy, le 25 novembre 2007, avait provoqué de violentes échauffourées entre jeunes et forces de l'ordre à Villiers-le-Bel, commune populaire de 27.000 habitants située au nord de Paris.
Une centaine de policiers avaient été blessés durant cette flambée de violences, qui avait fait craindre une répétition des émeutes de 2005, parties de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) avant d'embraser la France.
Selon un rapport d'expertise, le véhicule de police était en phase d'accélération au moment de l'accident, et roulait à près de 64 km/h - au lieu des 50 km/h autorisés - sans gyrophare ni avertisseur.
Mais les deux adolescents circulaient sur une moto qui n'était pas destinée à la route, dépourvue de freins et d'éclairage, à une vitesse supérieure à la limite autorisée. Ils ne portaient par ailleurs pas de casque et n'avaient pas respecté une priorité à droite.

Comportement «ahurissant»

«Je ne peux pas requérir en conscience la condamnation de Franck Viallet», avait expliqué lors de l'audience le procureur, Henri Génin, imputant la responsabilité de l'accident au comportement «ahurissant» des deux adolescents.
«Quand on sait que seule la vitesse de la moto est à l'origine des blessures mortelles, peut-on reprocher une faute d'imprudence à Franck Viallet?», avait-il ajouté.


Une justice faite pour ce type de population délinquante et contenter les autres pour éviter de nouvelles émeutes dans ces zones dites sensibles?

Va savoir?

Avec notre chère ministre de la justice qui déteint sur les juges et la justice peut-être?

JD194713.09.2013 - 15h03 •

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