mardi 3 septembre 2013

NON ! LES OCCIDENTAUX NE SE DÉGONFLENT PAS, MAIS SANS ÊTRE CYNIQUE… 100000 MORTS ALORS 1000 DE PLUS ENVIRON ? MAINTENANT, ILS RÉFLÉCHISSENT SUR LA NÉCESSITÉ DE FAIRE LES POLICIERS DU MONDE!

Barack Obama le 9 août 2013 à Washington.

Syrie: Pourquoi les Occidentaux se dégonflent?

DÉCRYPTAGE - Les Occidentaux semblent moins pressés ces derniers jours d'intervenir militairement en Syrie. Frédéric Encel, spécialiste du Moyen-Orient, et Mathieu Guidère, professeur de veille stratégique, donnent quelques éléments de réponse...

Après les postures va-t-en-guerre, les ardeurs des Occidentaux se sont refroidies ces derniers jours quant à une intervention militaire en Syrie: Barack Obama a demandé le feu vert du Congrès américain, et le gouvernement français, qui organise mercredi un débat à l’Assemblée, a affirmé que Paris n’interviendrait pas seul si le président américain n’obtenait pas cette autorisation.
On assiste à la confrontation intrinsèque entre deux systèmes: une dictature qui réprime sans état d’âme, et des démocraties qui ont pour “inconvénient“ de devoir prendre des décisions collégiales, donc qui demandent du temps», souligne Frédéric Encel, spécialiste du Moyen-Orient et auteur de Quelques idées reçues sur le monde contemporain (éd. Autrement). Cependant, «verbalement, les Américains sont allés trop loin pour ne rien faire. Il y aura bien une opération militaire», assure le spécialiste.

Risque d’escalade

Pour lui, Barack Obama a compris que Vladimir Poutine n’acceptera pas une modification du rapport de force en Syrie, qui est en faveur d’Assad. «Et, à vouloir l’y contraindre, au moment où Moscou monte en puissance à l’international, il y a un risque d’escalade», avance Frédéric Encel. Une «hypothèque russe» qui pourrait avoir incité le président américain à gagner du temps pour négocier.
«En demandant l’accord du Congrès, qui ne se réunira que le 9 septembre, il peut engager des discussions avec son homologue russe pour trouver un compromis lors du G20 de Saint-Pétersbourg.» Même si, officiellement, aucune rencontre bilatérale n’est prévue pour l’heure entre les deux hommes.

Les occidentaux ont leurs opinions nationales qui sont défavorables, ce sont des démocraties (tout de même) ils sont indirectement obligés dans tenir compte (notamment en matière de politique intérieure et d'élections à venir pour certains des dirigeants)

Parallèlement à cela, quel serait les bénéfices à retirer d'une intervention en Syrie (rien) si ce n'est que risquer un embrasement de cette région poudrière!

S'il fallait intervenir c'était (à la rigueur avant, au début) maintenant que cette guerre civile dure depuis 2 ans c'est trop tard (les tergiversations occidentales ont jouées indirectement en faveur du régime syrien d'Hassad et les désaccords avec la Russie, Chine et Iran n'ont pas arrangé les choses!

Il est à craindre que l'on laisse pourrir la situation à moins que ce dictateur franchisse encore un échelon plus haut dans l'horreur!


On peut croire que non, les occidentaux ne se dégonflent pas, mais ils comprennent enfin qu'ils ont plus à perdre, qu'à y gagner  
(du fait des multiples guerres souvent inutiles ou ils se sont engagés sans résultats probant depuis des décennies!)


JD194703.09.2013 -

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire