Vue de l'hémicycle du Sénat, le 4 septembre
2013.
Le texte, qui interdit de cumuler plusieurs fonctions exécutives locales avec le mandat de député ou de sénateur, a été adopté en première lecture début juillet à l’Assemblée nationale. Il devrait pourtant être rejeté d’ici vendredi par les sénateurs.
Pour le gouvernement, ce projet de loi est pourtant qualifié de «révolution démocratique» capable de répondre à la «crise de confiance» qui touchent les élus. «Etre parlementaire, être membre d’un exécutif local, ce sont des fonctions qui ne sont plus superposables», a estimé Manuel Valls, mercredi à la tribune de la Haute assemblée.
La majorité fragilisée au Sénat à propos du non-cumul des mandats
POLITIQUE - Les sénateurs sont hostiles à l'interdiction de cumuler des fonctions exécutives locales avec leur mandat de sénateur...
Un Sénat à la courte majorité de gauche prompt à s’opposer au gouvernement, ce n’est pas une première. Mais l’examen du projet de loi organique interdisant le cumul des mandats à partir de 2017, débuté mercredi à la Haute Assemblée, révèle de nouvelles fractures.Le texte, qui interdit de cumuler plusieurs fonctions exécutives locales avec le mandat de député ou de sénateur, a été adopté en première lecture début juillet à l’Assemblée nationale. Il devrait pourtant être rejeté d’ici vendredi par les sénateurs.
«Braconniers législatifs»
Le projet de loi fédère en effet contre lui la droite, les centristes, mais aussi les sénateurs du Parti radical de gauche (PRG), rassemblés dans le groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen), alliés à la majorité. Plusieurs sénateurs socialistes, tel le président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen, sont contre le texte. Le sénateur-maire de Dijon, proche de François Hollande, estime que le «rôle de législateur» du Sénat sera «considérablement amoindri» avec ce texte.Pour le gouvernement, ce projet de loi est pourtant qualifié de «révolution démocratique» capable de répondre à la «crise de confiance» qui touchent les élus. «Etre parlementaire, être membre d’un exécutif local, ce sont des fonctions qui ne sont plus superposables», a estimé Manuel Valls, mercredi à la tribune de la Haute assemblée.
Des élus comparés à des «goinfrés de privilèges et d'indemnités»
(ce qui n’est pas totalement faux d’ailleurs..!)
Ils sont vraiment imbus de leur
personne, ces sénateurs poussas, repus qui ne servent à peu près à rien (ainsi que cette assemblée, ce sénat qui
nous coute bien cher et dont de Gaulle voulait la supprimer à juste titre !)
Remarquer les français qui votent aux
élections locales peuvent se débarrasser de beaucoup d'entre eux en ne les
réélisant pas dans leur mandat locaux, quand ils sont cumulards bien sur!
Quand vous voyez par
exemple pour les cas les plus frappants que certains ont cumulé jusqu'à 7
fonctions !!!
Cela leur montrerait que c'est encore
les citoyens qui décident et qu'ils en ont marre de leurs avantages de grands
seigneurs d'un autre siècle!
Mais bien sur, si les français (comme d'habitude) laissent faire, c’est
qu'ils le veulent bien, alors pourquoi ces sénateurs qui se battent pour
conserver ces cumuls qui les arrangent bien et pour cause, s'en
priveraient-ils?
Et pour certains administrés (gogos) de certaines villes, avoir par
exemple un sénateur maire à la tête de sa ville, cela fait bien et çà aide (tout au moins, ils le croient...)
Pauvre France des privilèges!
JD194719.09.2013 -
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire