L’EXEMPLE PARFAIT D’UNE DÉLINQUANCE ET VIOLENCE SANS LIMITE DONT LES AUTEURS NE CRAIGNENT À PEU PRÈS RIEN EN MATIÈRE DE SANCTION!

Vingt-six individus ont été interpellés et placés en garde à vue pour «attroupement armé» devant le lycée Edgar Quinet le 17 septembre 2013. 

Le commissaire de l'arrondissement, Laurent Mercier (à g.) et le proviseur, Jean-Claude Devaux (à d.).

Interpellations de 26 individus devant un lycée parisien: «Aujourd’hui, c’était le match retour qui devait se jouer»

FAITS DIVERS – Des jeunes garçons armés de couteaux, sabre Katana et de gaz lacrymogènes, étaient sur le point de commettre une expédition punitive…

Surpris par des cris et des jeunes qui courraient dans tous les sens, Julien, vendeur de guitares, rue Duperré (9^e), s’est jeté sur la porte d’entrée de son commerce pour la fermer à clé. «Je ne voulais pas qu’ils se réfugient à l’intérieur pour tout casser», racontait-il mardi après-midi, devant sa boutique.
Vers midi et demi, à la sortie des cours de la matinée, un groupe d’une quarantaine de jeunes est venu perturber la tranquillité de ce quartier situé à deux pas de la Place Pigalle. Des garçons, âgés de 14 à 18 ans, se sont engouffrés dans la rue Duperré, en direction du lycée professionnel Edgard Quinet. Certains avaient, selon des témoins, des béquilles et laissaient entrevoir des bâtons télescopiques.

Arrêtés avant d’en découdre

Immédiatement, Jean-Claude Devaux, le proviseur, referme la grille rouge d’entrée du lycée, empêchant ses élèves d’aller au «contact» des autres jeunes. «Mes agents ont immédiatement remarqué cet attroupement d’individus extérieurs à l’établissement. J’ai appelé la police», raconte-t-il.

Une rixe a éclaté la veille

Alignés sur le long du trottoir, les 26 jeunes garçons sont emmenés par groupe de deux ou trois en voiture de police dans plusieurs commissariats parisiens et sont placés en garde à vue pour «participation à un attroupement armé» ou «port d’armes de 6^e catégorie». Sur eux ou dans des sacs, les policiers ont retrouvé plusieurs armes blanches: couteaux, sabre katana... Des gaz lacrymogènes et des armes par destination sont aussi saisis.
Selon les premiers éléments de l’enquête, ces individus étaient à la recherche d’un élève qui serait scolarisé dans l’établissement. Une rixe avait déjà éclaté la veille à quelque pas du lycée entre des jeunes de l’établissement et d’autres individus. Il y aurait eu des blessés mais aucun d’entre eux n’aurait voulu porter plainte. Six individus ont été interpellés rue Lafayette. «Aujourd’hui, c’était le match retour qui devait se jouer», commente Abdel Didouhe, du syndicat Alliance.

Ou l'on voit comment la violence et délinquance gagne du terrain, le problème étant pour ce cas et d'autres, que ces jeunes sont mineurs, donc ils ne risqueront rien, on connait hélas notre justice fort peu répressive 

(surtout avec notre ministre de la justice actuel qui croit toujours que "tout le monde est beau et gentil")

A noter que ces phénomènes gagnent la capitale, pas seulement  

("les vilains quartiers dits de zones sensibles de banlieue") 

Là ! C'était dans le 9 eme arrondissement qui n'est pas un arrondissement pauvre, ni populaire...

En ce qui concerne le coté politique indirect par cet incident heureusement avorté par la réaction prompte du proviseur et de la police, cela donnera bien sur encore du grain à moudre au FN!

JD194718.09.2013 -