Un portrait du président syrien Bachar al-hassad le 26 août 2013 –
Assad défie encore les États-Unis après le recul d'Obama
SYRIE - Le secrétaire d'État John Kerry a assuré que les États-Unis avaient reçu et analysé des échantillons prouvant l'utilisation de gaz sarin...
Le président syrien Bachar al-Assad a prévenu encore une fois dimanche que son armée pouvait faire face à toute attaque, après le recul du président américain Barack Obama qui a repoussé la perspective d'une intervention en demandant au Congrès l'autorisation de frapper. A Washington, le secrétaire d'État John Kerry a assuré que les États-Unis avaient reçu et analysé des échantillons prouvant l'utilisation de gaz sarin dans l'attaque du 21 août près de Damas, qu'il a une nouvelle fois attribuée au régime de Damas.Dans le même temps, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, citée par Washington comme un allié potentiel mais profondément divisée sur l'opportunité d'une intervention militaire en Syrie, étaient réunis dimanche soir au Caire pour discuter de la crise. «La Syrie est capable de faire face à toute agression extérieure, comme elle fait face tous les jours à l'agression intérieure représentée par les groupes terroristes», a affirmé dimanche Bachar al-Assad.
«Les grands perdants dans cette aventure, ce sont les États-Unis et leurs agents dans la région, en premier lieu l'entité sioniste, a assuré Bachar al Assad. Le président syrien a fait cette déclaration samedi après celle de Barack Obama, mais il n'a pas cité le nom du président américain.
Dimanche, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad avait estimé que Barack Obama était «hésitant et confus» et avait accusé le gouvernement français d'être «irresponsable» et de soutenir Al-Qaïda.
«Stopper la machine de mort» (laquelle ?)
Bien sur Bachar el Hassad se gausse et
défie les USA (et aussi la
France...indirectement)
Pourquoi s'en priverait-il?
Il a l’exemple de l'Iran son allié qui
pourtant menacé par les occidentaux depuis longtemps n'a pas arrêté son
développement du nucléaire et puis aussi, il a un protecteur de choix de part
la Russie!
Sans compter la Chine qui fait aussi
véto à toute intervention au conseil de sécurité de l'ONU!
Parallèlement à cela, avec ce deuxième
mandat et du fait de la constitution américaine (n’autorisant que deux mandats consécutifs) ne pourra être réélu
B.Obama, donc n'est pas contraint par des considérations électoralistes!
Et surtout pour ce président ce qui
change aux États-Unis, il n'est pas un va-t-en guerre comme l'on été d'autres
présidents qui l'ont précédé et son pays est en crise économique tout comme
l'Europe, sans compter son opinion publique défavorable à une guerre de plus
des USA dans le monde!
Alors il veut garantir sa décision
finale par un vote à son congrès pour ne pas avoir de reproche après!?
Mais chez nous hélas, nos présidents
quelques soit leurs étiquettes (hormis
J.Chirac) sont des va-t-en guerre, alors que nous avons peu de moyen pour
nous lancer dans ces interventions extérieures, préfèrent passer outre l'avis
des français (protégé par notre
constitution article 35 qui leur donne droit d'agir rapidement sans consulter
le peuple via notre parlement)
Les français jugeront du poids de notre
démocratie à eux de demander des changements sur ce point et d'autres s'il y a
lieu!
L'article 35 de la
Constitution française définit
les conditions de mise en œuvre de la guerre et des interventions de forces
armées à l'étranger. Il précise en particulier les prérogatives du Parlement en
ce domaine.
Texte de l'article 35 :
« La déclaration de guerre
est autorisée par le Parlement.
Le Gouvernement informe le
Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au
plus tard trois jours après le début de l'intervention. Il précise les
objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est
suivi d'aucun vote.
Lorsque la durée de
l'intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à
l'autorisation du Parlement. Il peut demander à l'Assemblée nationale de
décider en dernier ressort.
Si le Parlement n'est pas en
session à l'expiration du délai de quatre mois, il se prononce à l'ouverture de
la session suivante.»
— Article 35 de la Constitution du 4
octobre 1958
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