lundi 2 septembre 2013

POUR L’INSTANT BACHAR EL HASSAD GAGNE DES POINTS AIDÉS INDIRECTEMENT PAR LA RUSSIE ET LA CHINE,AINSI QUE L’IRAN ETC!



Un portrait du président syrien Bachar al-hassad le 26 août 2013

Assad défie encore les États-Unis après le recul d'Obama

SYRIE - Le secrétaire d'État John Kerry a assuré que les États-Unis avaient reçu et analysé des échantillons prouvant l'utilisation de gaz sarin...

Le président syrien Bachar al-Assad a prévenu encore une fois dimanche que son armée pouvait faire face à toute attaque, après le recul du président américain Barack Obama qui a repoussé la perspective d'une intervention en demandant au Congrès l'autorisation de frapper. A Washington, le secrétaire d'État John Kerry a assuré que les États-Unis avaient reçu et analysé des échantillons prouvant l'utilisation de gaz sarin dans l'attaque du 21 août près de Damas, qu'il a une nouvelle fois attribuée au régime de Damas.
Dans le même temps, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, citée par Washington comme un allié potentiel mais profondément divisée sur l'opportunité d'une intervention militaire en Syrie, étaient réunis dimanche soir au Caire pour discuter de la crise. «La Syrie est capable de faire face à toute agression extérieure, comme elle fait face tous les jours à l'agression intérieure représentée par les groupes terroristes», a affirmé dimanche Bachar al-Assad.
«Les grands perdants dans cette aventure, ce sont les États-Unis et leurs agents dans la région, en premier lieu l'entité sioniste, a assuré Bachar al Assad. Le président syrien a fait cette déclaration samedi après celle de Barack Obama, mais il n'a pas cité le nom du président américain.
Dimanche, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad avait estimé que Barack Obama était «hésitant et confus» et avait accusé le gouvernement français d'être «irresponsable» et de soutenir Al-Qaïda.

«Stopper la machine de mort» (laquelle ?)


Bien sur Bachar el Hassad se gausse et défie les USA (et aussi la France...indirectement)

Pourquoi s'en priverait-il?

Il a l’exemple de l'Iran son allié qui pourtant menacé par les occidentaux depuis longtemps n'a pas arrêté son développement du nucléaire et puis aussi, il a un protecteur de choix de part la Russie!

Sans compter la Chine qui fait aussi véto à toute intervention au conseil de sécurité de l'ONU!

Parallèlement à cela, avec ce deuxième mandat et du fait de la constitution américaine (n’autorisant que deux mandats consécutifs) ne pourra être réélu B.Obama, donc n'est pas contraint par des considérations électoralistes!

Et surtout pour ce président ce qui change aux États-Unis, il n'est pas un va-t-en guerre comme l'on été d'autres présidents qui l'ont précédé et son pays est en crise économique tout comme l'Europe, sans compter son opinion publique défavorable à une guerre de plus des USA dans le monde!

Alors il veut garantir sa décision finale par un vote à son congrès pour ne pas avoir de reproche après!?

Mais chez nous hélas, nos présidents quelques soit leurs étiquettes (hormis J.Chirac) sont des va-t-en guerre, alors que nous avons peu de moyen pour nous lancer dans ces interventions extérieures, préfèrent passer outre l'avis des français (protégé par notre constitution article 35 qui leur donne droit d'agir rapidement sans consulter le peuple via notre parlement)

Les français jugeront du poids de notre démocratie à eux de demander des changements sur ce point et d'autres s'il y a lieu!

L'article 35 de la Constitution française définit les conditions de mise en œuvre de la guerre et des interventions de forces armées à l'étranger. Il précise en particulier les prérogatives du Parlement en ce domaine.

Texte de l'article 35 :


« La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.

Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote.

Lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement. Il peut demander à l'Assemblée nationale de décider en dernier ressort.

Si le Parlement n'est pas en session à l'expiration du délai de quatre mois, il se prononce à l'ouverture de la session suivante.»

— Article 35 de la Constitution du 4 octobre 1958

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