OU L’ON VOIT V.POUTINE PRENDRE SA REVANCHE SUR OBAMA/HOLLANDE ET LE RESTE DES OCCIDENTAUX EN PROFITANT DE CETTE CRISE SYRIENNE ET DE SON DICTATEUR QUI VEUT GARDER UN SEMBLANT DE POUVOIR!

Vladimir Poutine le 3 septembre 2013 à Moscou.

Syrie: Comment Moscou a repris la main

INTERNATIONAL – Avec sa proposition de placer sous contrôle international l'arsenal chimique syrien, la Russie redonne du lustre à la solution diplomatique...

Lundi soir, Moscou a créé l’événement en proposant de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien. Cette offre, que Damas affirme accepter, a été bien accueillie par Washington et par Paris, qui se disent d’accord pour l’examiner à l’Organisation des nations unies (ONU). Les deux capitales sont pourtant les plus fervents défenseurs de frappes punitives contre le régime du président Bachar Al-Assad, accusé d’avoir utilisé l’arme chimique lors de l’attaque du 21 août dernier.
«Chaque jour qui passe rend les frappes plus complexes»
Si l’offre moscovite fait consensus, représente-t-elle une avancée ou un recul pour la Russie? Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, penche pour le recul: il estime que la Russie s’est offert avec sa proposition une «porte de sortie» et que la «fermeté» des Occidentaux a «payé». Ce dont doute Julien Nocetti, chercheur au centre Russie de l’Institut français des relations internationales (IFRI).
«Avec son offre, Moscou signe le retour de la diplomatie, qui reprend ses droits sur l’aspect militaire. La Russie se replace ainsi au centre du jeu, en prenant à contre-pied les États-Unis et la France», avance l’expert. D’après lui, «chaque jour qui passe rend les frappes plus complexes». Ce qui arrange par ailleurs les affaires économiques de la Russie, deuxième producteur de pétrole au monde. Comme le souligne Julien Nocetti: «Plus la crise dure, plus le prix du pétrole augmente, plus la Russie rentre de devises…». 

«Poutine sera celui qui a osé dire non aux États-Unis»
(En fait il ne risquait pas grand-chose, du fait du non consensus des occidentaux hormis la France qui voulait « encore » se faire remarquer comme d’habitude…)

La Russie par la volonté de V.Poutine vient de reprendre une place prédominante dans le monde (Finie l'URSS et sa puissance impériale sa chute et sa traversée du désert) la nouvelle Russie dominatrice l'a vraiment remplacé en profitant des faiblesses US et Européennes!

Son président a sut manœuvrer et profiter des versatilités des occidentaux Européens et US souvent divisés et indécis depuis des décennies et pour cette ultime crise syrienne aussi de leurs opinions publiques en majorité contre toute intervention militaire!

Et même si Bachar al Hassad fait mine de se plier relativement facilement aux directives Russes, voire Onusiennes, ce n'est pas prouvé du tout qu'il acceptera dans les faits celles-ci chez lui, réellement par la suite!

Enfin l'opinion publique française semble satisfaite (certains mêmes louant très exagérément Poutine qui n'a pas fait cela bien sur, sans arrières pensées...)

Nos dirigeants Fabius, Hollande pour la France et Kerry, Obama pour les USA ont perdu la face et doivent revoir leurs copies, mêmes, s'ils font mine de maintenir une pression (devenue nettement plus verbale et diplomatique, que de jouer les va-t-en guerre, surtout pour Hollande d'ailleurs!)

JD194711.09.2013 -