lundi 9 septembre 2013

L’ATTITUDE DE B.OBAMA PAR SA VOLTE FACE RESSEMBLE UN PEU À UN CERTAIN PONCE PILATE… (Car il peut s’en laver les mains en ayant recours au congrès)

La lune se lève derrière le dôme du Capitole, siège du congrès américain à Washington.

Syrie: Le monde a les yeux braqués sur le Congrès américain

SYRIE - Le Sénat puis la Chambre des représentants doivent commencer ce lundi à débattre des frappes voulues par Barack Obama...

Semaine décisive pour la Syrie. Alors que la presse outre-Atlantique expliquait dimanche que le Pentagone préparerait des frappes sur la Syrie plus longues et plus intenses que prévu, le compte à rebours pour le Congrès américain sur la colline du Capitole à Washington est lancé.
A partir de ce lundi, jour de son retour de vacances, il doit commencer à débattre afin de donner ou non dans les prochains jours son feu vert à l’intervention militaire, comme l’avait décidé le week-end dernier le président américain Barack Obama.
Un refus du Congrès, une première dans l’histoire américaine
Le Sénat à couleur démocrate devrait apporter son soutien au président avec un vote favorable dans la semaine tandis que la Chambre des représentants répondra dans les «deux prochaines semaines», selon un officiel. Majoritairement républicaine, elle pourrait s’opposer à l’intervention. «Ce serait la première fois qu’un Congrès refuse à un président américain une entrée en guerre», rappelle Thomas Snegaroff, directeur de recherches à l’IRIS, spécialiste des États-Unis interrogé par 20 Minutes. Il décrit cette hypothèse comme «un véritable coup de tonnerre». «Mais Barack Obama n’ira pas à l’encontre du Congrès», affirme-t-il.
Le secrétaire général de la Maison Blanche a soutenu qu’il était toutefois «trop tôt pour parvenir à une conclusion» sur le nombre de voix pour ou contre au Congrès. De l’autre côté de l’Atlantique, le secrétaire d’État américain, John Kerry, poursuivait ce week-end en Europe son offensive diplomatique pour défendre l’idée de frappes.
Sans les Etats-Unis, pas d’action militaire
Le président américain a lui demandé «aux membres des deux partis de s’unir et d’agir pour promouvoir le monde dans lequel nous pouvons vivre, le monde que nous voulons laisser à nos enfants et aux générations futures». Thomas Snegaroff estime que le président a avant tout beaucoup à perdre à titre personnel de cette initiative. «Barack Obama a parlé au G20 de la perte de crédibilité du monde mais c’est bien la sienne aux États-Unis qui est mise en danger», explique-t-il.»


B.Obama est un homme indécis, par sa volte-face, il l'a montré en se remettant au congrès (après une 1ere décision qui semblait ferme) essaie de défendre maintenant l'engagement militaire, face à l'opposition de son opinion et une bonne partie de la chambre des représentants

Naturellement si le congrès US refuse de lui accorder «l’autorisation " de frapper la Syrie, ce sera un échec cuisant politique pour lui (de toute façon, c'est son dernier mandat et il est usé par son opposition républicaine)

Mais pour le reste de sa politique intérieure US, il risque de ne plus être suivi pour le temps qui lui reste (car il ne passera pas outre la décision du congrès)

Et le statut virtuel des USA de gendarme du monde en prendra un sacré coup!

Ceci étant ne l'oublions pas le grand gagnant dans cette affaire politico-militaire, ce sera Bachar al Hassad (et indirectement tous les dictateurs et dictatures qui reste) qui peuvent se sentir nettement plus tranquille pour continuer leurs exactions sur leurs peuples impunément!

A noter une fois plus que les occidentaux ont toujours besoin  des USA qui font "la pluie et le beau temps" depuis la dernière guerre mondiale (L’ONU n'étant qu’une organisation morale presque fantoche et son conseil de sécurité muselé de fait par son système de votation obsolète inefficace)


Et la France me direz vous, tout comme l'Angleterre pour faire un parallèle entre ces deux pays similaires en matière militaire, ils sont inféodés indirectement aux USA, mais surtout n'ont plus les moyens de faire des guerres de grandes envergures seuls!


Le grand dommage, c'est que la France et l’Europe en général ne peuvent rien faire sans les USA, cet épisode Syrien en est une preuve de plus (et si l'on voulait que cela change, il faudrait déjà que l'Europe soit unie pour l'instant, ce n'est pas le cas loin de là dans bien des domaines hélas!)

JD194709.09.2013 - 10h10

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