Immunité parlementaire levée : Le Pen dénonce "de
la basse politique"
L'Assemblée nationale a autorisé la levée de l'immunité
parlementaire de la présidente du Front national qui avait diffusé des images
de victimes.
« La liberté d'expression et de dénonciation, qui est consubstantielle au rôle de député, est morte avec cette décision de basse politique politicienne », a réagi la présidente du Front national. « Mieux vaut être un djihadiste qui rentre de Syrie qu'une députée qui dénonce les abjections de l'EI », a-t-elle ajouté.
Fin septembre, le bureau avait levé l'immunité d'un autre député apparenté FN, Gilbert Collard, pour les mêmes raisons. L'élu du Gard a depuis annoncé avoir déposé un recours au tribunal administratif afin de faire annuler la décision, et il entendait porter plainte contre le président de l'Assemblée François de Rugy. Une enquête préliminaire avait été lancée en décembre 2015 par le parquet de Nanterre pour « diffusion d'images violentes », visant Gilbert Collard et Marine Le Pen, alors eurodéputée, puis deux informations judiciaires distinctes ouvertes. Par ces images publiées sur Twitter, ils entendaient protester contre le « parallèle ignoble » EI-FN dressé selon eux par le journaliste Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV et RMC.
Trois
ans de prison et 75 000 euros d'amende
Le
Parlement européen avait accepté en mars de lever l'immunité de Marine Le Pen.
Celle-ci a été élue députée en juin, et a donc quitté le Parlement européen.
Tout député ne peut faire l'objet d'une arrestation ou de toute autre mesure
privative ou restrictive de liberté sans l'autorisation du Bureau, sauf en cas
de crime ou de flagrant délit. Marine Le Pen avait posté trois photos avec le
texte « Daech, c'est ça ! » : un homme vêtu d'une
combinaison orange sous les chenilles d'un char, un homme vêtu de la même
manière enflammé dans une cage et un corps d'homme décapité avec la tête posée
sur le dos. Elle avait ensuite retiré une des photos, celle de James Foley, qui
avait « profondément choqué » la famille de l'otage américain exécuté
par l'EI. Le Code pénal punit de trois ans d'emprisonnement et
de 75 000 euros d'amende le fait « de diffuser [...] un message
à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à
porter gravement atteinte à la dignité humaine » lorsque ce message est
« susceptible d'être vu ou perçu par un mineur »
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Pourquoi
essayer d’abattre le FN un parti qui gêne les soit disant partis corrects et
tirer sur une femme à terre M.LE PEN sa leader qui n’est pas d’une qualité exceptionnelle,
c’est le moins que l’on puisse dire !
Mais
qui fait partie du paysage politique français pluraliste et permet aux
mécontents de s’exprimer à chaque élection (sa
seule utilité) sans pour autant la mettre au pouvoir !
Et
qui gêne surtout les autres partis de bien-pensants hypocrites !
C’est
plutôt un non-événement qu’autre chose ?!
Jdeclef
09/11/2017 08h25 LP
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