jeudi 2 novembre 2017

Si Mr le ministre de l'intérieur G.COLLOMB en est réduit à cette réflexion :

Terrorisme : "Nous pourrions revenir à l'état d'urgence", estime Collomb

Le ministre de l'Intérieur s'est exprimé sur le remplacement, ce mercredi 1er novembre, de l'état d'urgence par la loi antiterroriste.


Un retour à l'état d'urgence envisageable ? Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a estimé qu'en cas d'attentat de masse, la France pourrait de nouveau avoir recours au régime exceptionnel de l'état d'urgence, qui a été remplacé mercredi par une loi antiterroriste. « S'il y avait un meurtre de masse – ce qu'on a pu connaître au moment du Bataclan –, c'est possible qu'on soit obligé de le remettre, mais nous allons faire en sorte que nous puissions gérer des situations de crise. Si elle devenait [la situation] extrêmement dramatique, nous pourrions revenir à cet état d'urgence », a-t-il affirmé mercredi 1er novembre sur BFM TV. Le ministre a néanmoins ajouté qu'avec la nouvelle loi, « on sera aussi bien protégés » : « La loi que nous avons faite nous permet de gérer ce genre de situation, et surtout de prévenir un certain nombre d'attentats. »
Gérard Collomb, interviewé dans le « fumoir », nom donné à la salle de crise du ministère de l'Intérieur lors des attentats de 2015 et 2016, a ajouté qu'une « vingtaine de personnes » seront assignées à résidence dans le cadre de la nouvelle loi antiterroriste, alors que 41 personnes étaient jusqu'à présent assignées à résidence. Ces personnes devront « pointer tous les jours au commissariat ou à une gendarmerie », a-t-il précisé, soulignant « qu'au départ de l'état d'urgence, il y avait des centaines de personnes concernées, aujourd'hui il y a un nombre relativement limité ».

Loi antiterroriste, quelles mesures ?

Instauré dans la foulée des attaques djihadistes du 13 novembre 2015 à Paris, les plus meurtrières jamais commises en France avec 130 personnes tuées, l'état d'urgence laisse place à une loi antiterroriste qui a été critiquée par des associations de défense des droits de l'homme. Signée par Emmanuel Marcron lundi 30 octobre, cette loi pérennise plusieurs mesures de l'état d'urgence : elle renforce les pouvoirs de l'exécutif pour assigner quelqu'un (non plus à résidence, mais dans un périmètre au minimum égal à la commune) et réaliser des perquisitions à domicile.
Les autorités peuvent aussi fermer un lieu de culte où se diffuseraient des idées incitant au terrorisme ou effectuer des contrôles d'identité près des frontières et des gares ou aéroports, le tout sans feu vert judiciaire, perquisitions exceptées.
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C’est qu’il n’a plus d’idées et est dépassé et qu’il a supprimé cet état d’urgence (fort peu utile et qui a montré ces limites !)

Remplacé, par une loi pour lutter contre le terrorisme, auquel il ne croit pas semble-t-il?!

Ce n’est alors, qu’il a fait cela, par simple mesure politicienne pour faire plaisir aux kyrielles de bien-pensants hypocrites qui polluent notre société française !

Mais s’il venait à le remettre, à cause d’un attentat de masse, c’est qu’il admet que la France et ses équipes spécialisées contre le terrorisme ne sont pas à la hauteur du danger, c’est préoccupant ?!

Car cela prouve que lui et le gouvernement ne sont pas à la hauteur de la tâche qui leur est confié et devrait penser à passer la main à d’autres plus qualifiés et dynamiques, car faire et défaire n’est pas une solution, quand il n’y a rien après pour remplacer ce qui ne marche pas ou peu ?!


Jdeclef 02/11/2017 11h06 LP

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