mardi 28 novembre 2017

Depuis le temps que l'on entend parler de carburant miracle ?!

Un carburant sans pétrole pour sauver le climat

Un carburant synthétique produit à partir d'énergies renouvelables pourrait bien être le moyen le plus rapide de lutter contre le dérèglement climatique.


Vouées aux gémonies, les voitures essence ou diesel pourraient bientôt se racheter sur le plan environnemental. S'il est acquis que la voiture électrique va devenir incontournable dans les zones les plus peuplées du globe parce qu'elle ne produit pas du tout de gaz d'échappement et donc beaucoup moins de polluants locaux que la voiture thermique , ce ne sera pas l'unique solution comme semblent le penser les politiques. Rappelons qu'elle émet tout de même quelques particules via ses pneus et plaquettes de frein mais l'évolution de sa part de marché (toujours de moins de 1 % aujourd'hui à l'échelle mondiale) sera dans tous les cas bien trop lente pour atteindre les trés ambitieux objectifs fixés par la COP21.  Dans les 40 prochaines années, ils visent en effet une réduction de 85 % des émissions de CO2 fossile réalisée par le secteur des transports des pays développés.

Le méthanol comme vecteur d'énergie universel







Pour y parvenir, le moyen le plus rapide consiste à remplacer l'essence et le gazole raffinés à partir de pétrole par des carburants de synthèse produits à partir d'énergies renouvelables. L'avantage? Ils sont compatibles avec les voitures thermiques actuelles, qui, dans tous les cas, sont loin d'être condamnées et ne vont pas disparaître du jour au lendemain.
Les procédés pour y parvenir sont innombrables, et pour certains maîtrisés à l'échelle industrielle depuis des décennies. Des acteurs majeurs de l'industrie chimique, pétrolière, mais aussi automobile comme le groupe Volkswagen et Bosch se sont d'ores et déjà engagés dans cette voie. L'une des méthodes les plus prometteuses, théorisée par le Prix Nobel de chimie George A. Olah, consiste à produire du méthanol afin de s'en servir comme vecteur d'énergie universel. Car le méthanol, aussi appelé alcool méthylique, présente notamment l'avantage de pouvoir être synthétisé à partir de nombreuses énergies primaires, simplement à partir de biomasse, ou de CO2 et d'hydrogène. Mais il y a aussi et surtout une production à partir du CO2, d'eau et d'électricité excédentaire (supérieure à la demande instantanée du réseau) produite par des éoliennes ou des panneaux photovoltaïques.

Convertible en essence ou gazole de synthèse

Liquide et donc, à la différence de l'électricité, facilement stockable et distribuable via des stations-service existantes, le méthanol peut être utilisé pur dans des moteurs essence optimisés à cet effet. il l'a été pendant des décennies dans des voitures de course aux États-Unis (malgré sa toxicité), ou mélangé à de l'essence comme c'est le cas à hauteur de 15 % pour le M15 distribué en Chine. Mieux, il peut aussi être converti, soit en essence de synthèse via le procédé MTG (Methanol To Gasoline), soit en un composé capable de se substituer au gazole comme l'Oxymethylene ether (OME) ou le Dimethyl ether (DME).

Réduction massive des émissions de CO2 fossile

Ce large éventail de carburants de synthèse est immédiatement compatible avec le parc automobile actuel. Cela permet de ne pas avoir à attendre le renouvellement de ce dernier pour réduire massivement l'impact du secteur des transports sur le dérèglement climatique. Les émissions de CO2 d'origine fossile des véhicules à moteur thermique pourraient ainsi être progressivement abaissées jusqu'à 90 % dans les années à venir.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Que l’on cesse de leurrer les français lambda !

Je suis âgé, mais depuis mon enfance on nous fait croire à la venue de carburant divers pour remplacer l'essence ou le pétrole ?

Faudrait-il déjà que l’on s’attaque aux lobbies des pétroliers !

Il y a surement des solutions alternatives, mais on ne se précipite pas à les trouver ou à les appliquer pour celles qui existent !

Et puis il y a encore beaucoup de nos concitoyens qui se chauffent au fuel !

On parle beaucoup de la voiture électrique, mais il y a des freins : 

autonomie réduite et véhicule trop cher, sans compter les infrastructures bornes peu nombreuses et bien sûr la consommation électrique, pour recharger les batteries, alors que l’on parle déjà de supprimer des centrales nucléaires à remplacer par quoi, sans repasser au charbon (on a vu en ALLEMAGNE par exemple ?)

Par des énergies vertes mais nettement insuffisantes que l’on ne peut implanter partout ne serait-ce que par des riverains qui s’y oppose à cause de nuisances bruyantes pour les éoliennes ou par des zones interdites survolées par notre aviation militaires pour ses entraînements etc…

L’utopie écologique des illuminés de tous poils sera toujours freinée par le profit et l’argent roi çà c’est une réalité on le voit bien avec le fameux réchauffement climatique que l’on traite en palabrant indéfiniment pour arriver à des promesses lointaines peu tenues car changeantes comme nos dirigeants divers !

Et puis surtout le désaccord des pays du monde entre les pays riches ou pauvres qui chacun à leur façon veulent profiter du progrès ce qui est humain, mais pas synonyme de consensus mondial !

Jdeclef 28/112017 13h28 LP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire