Un carburant sans pétrole pour sauver le climat
Un carburant synthétique produit à partir d'énergies renouvelables
pourrait bien être le moyen le plus rapide de lutter contre le dérèglement
climatique.
Le
méthanol comme vecteur d'énergie universel
Les procédés pour y parvenir sont innombrables, et pour certains maîtrisés à l'échelle industrielle depuis des décennies. Des acteurs majeurs de l'industrie chimique, pétrolière, mais aussi automobile comme le groupe Volkswagen et Bosch se sont d'ores et déjà engagés dans cette voie. L'une des méthodes les plus prometteuses, théorisée par le Prix Nobel de chimie George A. Olah, consiste à produire du méthanol afin de s'en servir comme vecteur d'énergie universel. Car le méthanol, aussi appelé alcool méthylique, présente notamment l'avantage de pouvoir être synthétisé à partir de nombreuses énergies primaires, simplement à partir de biomasse, ou de CO2 et d'hydrogène. Mais il y a aussi et surtout une production à partir du CO2, d'eau et d'électricité excédentaire (supérieure à la demande instantanée du réseau) produite par des éoliennes ou des panneaux photovoltaïques.
Convertible
en essence ou gazole de synthèse
Liquide
et donc, à la différence de l'électricité, facilement stockable et distribuable
via des stations-service existantes, le méthanol peut être utilisé pur dans des
moteurs essence optimisés à cet effet. il l'a été pendant des décennies dans
des voitures de course aux États-Unis (malgré sa toxicité), ou mélangé à de
l'essence comme c'est le cas à hauteur de 15 % pour le M15 distribué
en Chine. Mieux, il peut aussi
être converti, soit en essence de synthèse via le procédé MTG (Methanol To
Gasoline), soit en un composé capable de se substituer au gazole comme
l'Oxymethylene ether (OME) ou le Dimethyl ether (DME).
Réduction
massive des émissions de CO2 fossile
Ce
large éventail de carburants de synthèse est immédiatement compatible avec le
parc automobile actuel. Cela permet de ne pas avoir à attendre le
renouvellement de ce dernier pour réduire massivement l'impact du secteur des
transports sur le dérèglement climatique. Les émissions de CO2 d'origine
fossile des véhicules à moteur thermique pourraient ainsi être progressivement
abaissées jusqu'à 90 % dans les années à venir.
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Que l’on cesse de leurrer les français
lambda !
Je suis âgé, mais depuis mon enfance
on nous fait croire à la venue de carburant divers pour remplacer l'essence ou
le pétrole ?
Faudrait-il déjà que l’on s’attaque
aux lobbies des pétroliers !
Il y a surement des solutions alternatives,
mais on ne se précipite pas à les trouver ou à les appliquer pour celles qui
existent !
Et puis il y a encore beaucoup de nos concitoyens
qui se chauffent au fuel !
On parle beaucoup de la voiture
électrique, mais il y a des freins :
autonomie réduite et véhicule trop cher,
sans compter les infrastructures bornes peu nombreuses et bien sûr la
consommation électrique, pour recharger les batteries, alors que l’on parle déjà
de supprimer des centrales nucléaires à remplacer par quoi, sans repasser au
charbon (on a vu en ALLEMAGNE par exemple ?)
Par des énergies vertes mais nettement
insuffisantes que l’on ne peut implanter partout ne serait-ce que par des riverains
qui s’y oppose à cause de nuisances bruyantes pour les éoliennes ou par des
zones interdites survolées par notre aviation militaires pour ses entraînements etc…
L’utopie écologique des illuminés de
tous poils sera toujours freinée par le profit et l’argent roi çà c’est une
réalité on le voit bien avec le fameux réchauffement climatique que l’on traite
en palabrant indéfiniment pour arriver à des promesses lointaines peu tenues
car changeantes comme nos dirigeants divers !
Et puis surtout le désaccord des pays
du monde entre les pays riches ou pauvres qui chacun à leur façon veulent
profiter du progrès ce qui est humain, mais pas synonyme de consensus mondial !
Jdeclef 28/112017 13h28 LP
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