samedi 25 novembre 2017

La justice commence à punir (enfin) sérieusement ce type de criminels terroriste !

« Tireur de Libé » : Abdelhakim Dekhar condamné à 25 ans de prison

Il a été condamné pour tentatives d'assassinat et séquestration. Pendant cinq jours en 2013, il était devenu l'« ennemi public numéro un ».


Abdelhakim Dekhar, le « tireur de Libé » jugé pour tentatives d'assassinat et séquestration en 2013, a été condamné vendredi soir à 25 ans de réclusion criminelle, une peine assortie d'une période de sûreté des deux tiers, par la cour d'assises de Paris. Cette condamnation, après neuf heures de délibéré, est conforme aux réquisitions du parquet qui avait estimé qu'Abdelhakim Dekhar avait agi « par dépit social et rancoeur » envers la société. Son avocat, Me Hugo Lévy, a expliqué qu'il étudiait l'éventualité d'un appel. « C'est une peine lourde », a-t-il jugé. En cas d'appel, « nous tenterons de convaincre que la personnalité de M. Dekhar est en voie de transformation ».
Jugé depuis une semaine, Abdelhakim Dekhar avait été qualifié d'ennemi public numéro un pendant cinq jours de traque, en novembre 2013 à Paris. Son périple armé avait démarré à BFM TV, puis Abdelhakim Dekhar avait grièvement blessé un assistant photographe à Libération, avant de tirer à la Société générale. La cour a estimé qu'il y a bien eu une tentative d'assassinat contre Philippe Antoine, alors rédacteur en chef à BFM TV, et contre César Sébastien, l'assistant photographe blessé à Libération. À BFM TV, il avait menacé Philippe Antoine avec un fusil à pompe. Il aurait alors dit : « La prochaine fois, je ne vous raterai pas », avant de prendre la fuite en laissant deux cartouches à terre.

« Folle cavalcade »

Trois jours après, il avait grièvement blessé par balle César Sébastien, alors âgé de 23 ans, dans le hall de Libération. Il a été touché par une balle dans le dos, qui a traversé son corps en passant à 2 mm du cœur. « C'est une sanction sévère mais qui me semble juste étant donné le personnage », a réagi Philippe Antoine. Pour son avocat Me Pierre-Randolf Dufau, le verdict « sanctionne une folle cavalcade » menée par « un homme qui n'a jamais voulu rassurer sur sa dangerosité ».
Dans son réquisitoire, l'avocat général Bernard Farret avait déclaré : « Le principal mobile, c'est tuer par dépit social. » Il y a chez Abdelhakim Dekhar « un ressentiment contre la société, l'État, le capitalisme », « un désir de vengeance ». « Il n'est pas dans le remord. Il est resté dans la rancœur », avait mis en avant le magistrat. Abdelhakim Dekhar, un homme de 52 ans se présentant comme un « intellectuel », s'est plusieurs fois emporté en parlant politique pendant son procès, évoquant aussi bien la colonisation de l'Algérie que la crise de la sidérurgie dans l'est de la France, les banlieues, etc.

« Suicide par intermédiaire »

Mais dès le premier jour, il a raconté son « désespoir » et expliqué avoir « voulu scénariser son suicide ». Il était « dans un projet de suicide par intermédiaire » : il voulait que la police le tue. Il souhaitait « une mort romantique ». « M. Dekhar n'a jamais eu l'intention de tuer quelqu'un », avait plaidé son avocat, Me Hugo Lévy. L'accusé a été décrit au long du procès comme un homme violent, un « menteur pathologique ». « Le problème de M. Dekhar, c'est qu'il n'a pas accepté de ne pas avoir réussi sa scolarité. Il s'est présenté comme ingénieur, alors qu'il était agent d'entretien », avait déclaré l'avocat général.
Abdelhakim Dekhar a déjà été condamné aux assises, en 1998, dans un dossier criminel majeur lié aux milieux de l'ultragauche. Il était soupçonné d'être le troisième homme de l'équipée de deux membres de cette mouvance, Florence Rey et Audry Maupin, qui s'était achevée par une fusillade au cours de laquelle trois policiers, un chauffeur de taxi et Maupin avaient été tués en 1994. Il avait été condamné à quatre ans de prison pour association de malfaiteurs. Pour l'avocat général, il s'est « réinséré jusqu'en 2013, mais il a suffi de problèmes familiaux et d'un coup de mou pour qu'il retombe ». « Et il a commis des faits encore plus graves » que ceux pour lesquels il était jugé en 1998, a-t-il déclaré. Le logeur d'Abdelhakim Dekhar, Sébastien Lemoine, a été condamné à six mois de prison avec sursis pour lui avoir fourni de l'argent et l'avoir hébergé. Sébastien Lemoine l'avait dénoncé le 20 novembre 2013.
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Elle doit être d’exception :

Donc pour ces faits de terrorisme, les peines devraient être totalement incompressibles et fermes !

On n'est jamais assez sévère pour de tels crimes !

Surtout quand il y a des avocats pour se faire un nom médiatique s’acharnent à tout faire pour diminuer celles-ci à l’aide d’argutie juridique, voire même essayer de ne pas les faire punir, inutile de les citer, un dernier procès retentissant l’a montré !
Et aussi supprimer la possibilité d’appel pour des crimes du au terrorisme quel qu’il soit !

La lâcheté de ces criminels doit être sanctionnée plus durement en pensant aux victimes avant tout !

La lutte contre le terrorisme islamique doit être faite sans état d’âmes car ces criminels n’ont aucune pitié pour les êtres humains dans le monde (à l’exemple du dernier attentat en EGYPTE qui est une horreur sans nom !)


Jdeclef 25/11/2017 10h00 LP

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