Remaniement : Griveaux nommé porte-parole du
gouvernement, Castaner maintenu
Après une semaine d'attente, le remaniement a (enfin) eu
lieu. Le premier conseil des ministres de Philippe III est prévu pour lundi
à 10 heures.
Attendu
depuis de longs jours, le remaniement est enfin officialisé
vendredi 24 novembre par l'Élyséee et marque l'avènement du
gouvernement Philippe III. Benjamin Griveaux, jusqu'ici secrétaire d'État à
l'Économie, est nommé porte-parole du gouvernement. Le député de la 5e
circonscription de Paris
remplace à ce poste Christophe
Castaner, tout juste nommé délégué général de La République en marche
(LREM). Ce dernier conserve toutefois le secrétariat d'État aux Relations avec
le Parlement. Comme attendu, le député socialiste Olivier Dussopt hérite du
secrétariat d'État en charge de la Fonction publique. Enfin, Delphine
Gény-Stephann, l'une des dirigeantes de Saint-Gobain, est nommée
secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie Bruno Le Maire.Ce remaniement, présenté comme « un aménagement » par l'Élysée, a été rendu nécessaire par l'élection de Christophe Castaner comme chef du parti présidentiel le 18 novembre. Attendue en début de semaine, son annonce a été repoussée à plusieurs reprises, officiellement en raison de la vérification du patrimoine des nouveaux ministres.
Lire aussi LREM : Castaner, le « triomphateur », doit devenir bâtisseur
Benjamin
Griveaux, voix du gouvernement
Désormais
voix du gouvernement, Benjamin Griveaux ne cumulera pas ce poste avec une autre
fonction ministérielle. Âgé de 39 ans, il est l'un des fidèles
d'Emmanuel Macron et a joué un grand rôle dans la campagne présidentielle en
étant le porte-parole d'En marche !. Il a ensuite été élu en juin député
de Paris. Ce diplômé de Sciences Po et de HEC a commencé sa carrière politique
au PS en 2003, comme conseiller de Dominique Strauss-Kahn, avant de se
rapprocher d'Emmanuel Macron en octobre 2015. Il devrait étrenner ses nouvelles
fonctions lundi 27 novembre en rendant compte du conseil des
ministres, avancé en raison de la tournée en Afrique d'Emmanuel Macron.Lire aussi Remaniement : cinq choses que vous ignorez probablement sur Benjamin Griveaux
Si le départ de Christophe Castaner de son poste de porte-parole était acquis, son maintien à celui de secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement posait question ces derniers jours. L'opposition a jugé qu'en cumulant ce poste avec celui de chef du parti présidentiel il serait alors à la fois juge et partie. Le Premier ministre Édouard Philippe a affirmé cette semaine qu'il n'y avait « aucune règle juridique qui l'interdise ».
Olivier
Dussopt, une prise de choix à gauche
Âgé
de 39 ans, Olivier Dussopt est député de l'Ardèche et à la tête de
l'Association des petites villes de France depuis 2014. Son arrivée au
gouvernement constitue une prise de choix à gauche pour Emmanuel Macron, et lui
donne l'occasion de se rapprocher des élus locaux sur fond de mécontentement
face à la politique du gouvernement. « Sincères félicitations à Olivier
Dussopt. Heureux de l'accueillir à mes côtés dès demain pour travailler
ensemble, il y a tant à faire ! », s'est réjoui sur Twitter Gérald
Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics.Lire aussi Qui est Olivier Dussopt ?
Sur Twitter, l'ancien Premier ministre Manuel Valls a salué l'entrée au gouvernement de celui qu'il appelle son « ami », vantant « l'expérience du terrain » et « le sens de l'État » d'Olivier Dussopt. Un soutien qui en fait sourire certains à gauche, comme le conseiller régional d'Île-de-France, François Kalfon, qui n'a pu s'empêcher de lancer sur Twitter une pique à l'ancien chef du gouvernement et à la nouvelle recrue d'Emmanuel Macron.
Delphine Gény-Stephann, 49 ans, est une
dirigeante de Saint-Gobain, où elle a été notamment directrice de la stratégie
et du plan, après plus d'une décennie à Bercy jusqu'en 2005. Elle est aussi
administratrice du groupe Thales.
Sur les réseaux sociaux, ce remaniement enchante les
macronistes, à l'image dAurore Bergé, porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée
nationale, qui a estimé que ce nouveau gouvernement était « fidèle à son
ADN : resserré, équilibré, paritaire, ancré dans la société civile ».
Pour l'opposition, le maintien de Christophe Castaner est toutefois un affront,
un « scandale démocratique », affirme même Pierre-Henri Dumont,
député LR du Pas-de-Calais. « C'est le symbole ultime de la caporalisation
du Parlement », s'est-il indigné.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
On
laisse à CASTANER son poste ministre et on fait une chaise musicale avec les
remplaçants !
Un
faux suspense qui ne déçoit que les médias, journalistes et partis politiques
qui n’ont pas grand-chose à dire !
Quant
aux français lambda habitués à ce genre de mascarade, ils s’en fichent…
Car
cette France politicienne, ils connaissent hélas, ce genre de pétard mouillé
qui fait pschitt, pas nouveau !
En
fait le président est satisfait, « c’est
lui le chef » et il fait ce qu’il veut !
Jdeclef
25/11/2017 10h12 LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire