vendredi 10 novembre 2017

Que c'est dur de réformer les privilèges de nos élus hérités de l'ancien régime !

Députés : la douloureuse abolition des privilèges

La République en marche veut faire de l'Assemblée nationale une maison de verre. Sur le papier, c'est presque fait. En pratique, c'est plus compliqué.


Dans l'ancien monde, les députés festoyaient au restaurant de l'Assemblée nationale avant de savourer un digestif à la buvette. Ils employaient leur épouse ou un de leurs enfants, ou les deux, comme assistants parlementaires. Ils utilisaient leur indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) pour des dépenses personnelles que le commun des mortels doit assumer personnellement. Dans le nouveau monde, celui dans lequel La République en marche dispose de la majorité absolue à l'Assemblée nationale, il est question d'espaces de « coworking », de colocation plutôt que de coûteuses chambres d'hôtel, de Coca light à la buvette et de déjeuners légers à la cantine plutôt que de longues agapes bien arrosées.
Pour le reste, les nouveaux venus revendiquent une différence qu'ils ont du mal à incarner au quotidien. Le magazine digital StreetPress a épluché les déclarations d'intérêts des élus et a découvert d'étranges embauches. En outre, Le Point a révélé la polémique autour de l'embauche d'Emmanuelle Bouchaud, ex-compagne du président de l'Assemblée nationale François de Rugy et mère de ses enfants, comme collaboratrice d'une députée LREM. S'agit-il de « petites combines » de certains députés LREM pour embaucher leurs enfants, alors même que la loi pour la confiance dans la vie publique votée l'été dernier interdit les emplois familiaux  ? Cela ressemble en tout cas à un contournement des règles récemment votées à grand renfort de publicité. Plusieurs élus font appel aux talents du fils ou de la fille d'un de leurs collègues. C'est légal mais dérangeant. Certains intéressés répondent qu'ils ont choisi la personne la plus compétente parmi toutes celles qui ont postulé. Dans ce cas, le hasard joue de drôles de tours…
 «  Emplois croisés  » : polémique autour de l'ex-compagne de François de Rugy

Le charme de la discrétion

Plus question, par ailleurs, d'utiliser l'IRFM, 5 840 euros destinés à couvrir les dépenses liées à l'exercice de la fonction, pour aller jouer au golf ou s'offrir des vacances en famille. Sur le papier, chaque centime dépensé devra être justifié, comme dans n'importe quelle entreprise. Dans la réalité, c'est plus compliqué. Certains nouveaux venus, comme Amélie de Montchalin, considèrent que leurs frais de baby-sitting, par exemple, devraient être pris en charge quand ils doivent siéger en séance de nuit. Ça ne devrait pas être possible selon la première liste de frais éligibles au remboursement établie par le bureau de l'Assemblée nationale le 8 novembre.
Ainsi, faute de pouvoir se mettre d'accord, cette instance doit se réunir de nouveau le 29 novembre. Est-ce si compliqué de s'aligner sur la règle commune qui confie au simple bon sens la mission de juger ce qui relève ou non de l'exercice du mandat  ? C'est en vérité inextricable. Car nombre de députés refusent le contrôle de leurs justificatifs par le déontologue, comme en a décidé la loi, au nom de leur souveraineté et de la séparation des pouvoirs. Ils veulent pouvoir continuer à déjeuner et à dîner où bon leur semble et avec qui ils veulent sans avoir de comptes à rendre. Le détail des frais de chaque parlementaire n'est-il pas consultable sur Internet dans de nombreux pays  ?
Peut-être... Mais certains considèrent que la France doit rester une exception, et ils sont nombreux à vouloir se battre jusque devant le Conseil constitutionnel pour conserver cette spécificité. Malgré la loi votée en juillet, la fin de l'omerta n'est donc pas pour demain.
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Voir surtout les supprimer, car pour certains députés, on voit qu’ils mettent toutes leurs intelligences pour contourner la loi de moralisation de la vie publique !

Ou trouver les failles dans le système de contrôle, ce qui fait penser qu’ils devraient mettre plus d’ardeur à s’occuper des français qu’ils les ont élus, ce qui est en principe leurs taches premières !

Et surtout si cela ne leur convient pas de démissionner et retourner à travailler dans le public ou la fonction publique pour certains !

Et surtout les forcer à ne cacher rien de leurs dépenses pas toujours justifiées en fournissant leurs factures !

Cela permet aussi de voir, ceux qui s’ingénient à passer outre par des moyens détournés et qui devraient être sanctionnés par une inéligibilité sans sursis !

Et enfin ferait faire des économies en ces périodes de vaches maigres auquel nos élus ne doivent pas échapper, ils ont choisi de faire de la politique pour être élus alors qu’ils assument avec peut être des avantages, mais aussi surtout des devoirs qu’ils oublient quelquefois !


Jdeclef 10/11/2017 08h44 LP 

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