L'Assemblée rétablit le jour de carence dans la fonction
publique
Le député communiste Jean-Paul Dufrègne a dénoncé "une
stigmatisation" des fonctionnaires par une mesure "court-termiste et
inefficace".
Le communiste Jean-Paul Dufrègne a dénoncé « une stigmatisation » des fonctionnaires par une mesure « court-termiste et inefficace ». Le jour de carence, très décrié par les syndicats de fonctionnaires, avait été mis en place en janvier 2012 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et supprimé par François Hollande en janvier 2014. Marylise Lebranchu, la ministre de la Fonction publique de l'époque, avait jugé cette mesure « injuste, inutile et inefficace ».
« Lutter
contre l'absentéisme »
En
octobre, le Premier ministre Édouard Philippe avait justifié le rétablissement,
affirmant que lorsque ce jour avait été mis en place, « il y a quelques
années, il avait produit de remarquables résultats pour lutter contre
l'absentéisme ». « Cet absentéisme, ce tout petit absentéisme, cet
absentéisme de un jour ou de deux jours avait considérablement augmenté »,
a-t-il dit, lorsque la mesure avait été supprimée par le précédent
gouvernement.Selon une récente étude de l'Insee, le jour de carence appliqué en 2012 et 2013 a réduit « fortement » les absences pour raisons de santé de deux jours, mais augmenté celles de longue durée pour les agents de l'État. Dans le privé, où trois jours de carence sont imposés, l'employeur compense souvent la perte de rémunération. C'était le cas pour « deux tiers » des salariés en 2009, selon l'Insee. Ce n'est pas le cas pour les fonctionnaires. Les députés ont par ailleurs voté un amendement de Cendra Motin (LREM) pour étendre le décompte de ce jour de carence à tous les salariés bénéficiant d'un régime spécial de Sécurité sociale.
Report
du PPCR
En
revanche, ils n'ont pas adopté un amendement visant à en exempter les femmes
enceintes à la suite d'une demande du ministre des Comptes publics Gérald
Darmanin qui souhaitait avoir une concertation préalable avec les organisations
syndicales. Ils ont par ailleurs voté un amendement du gouvernement pour
inscrire le principe de l'indemnité compensatrice de la hausse de 1,7 % de
la CSG au 1er janvier 2018, prévue par le projet de budget de la Sécurité
sociale, pour les fonctionnaires. Les modalités de calcul de cette indemnité
relèveront d'un décret.Fonction publique : rencontre sous tension entre les syndicats et Darmanin
Un autre amendement, adopté à l'initiative du gouvernement, est destiné à organiser les modalités du report de douze mois du plan de revalorisation des carrières (PPCR) des fonctionnaires. Le report de ce plan, acté sous le gouvernement précédent et dont le coût est évalué à 11 milliards d'euros en cumulé jusqu'en 2021, doit permettre des économies de « 800 millions » d'euros en 2018. Plusieurs députés, dont Gilles Carrez (LR) et Valérie Rabault (Nouvelle Gauche) ont déploré l'examen trop rapide d'amendements « aussi importants » en termes budgétaires. Le ministre a, lui, souligné que ce plan, « décalé » mais gardé serait « appliqué au 1er janvier 2019 » et financé au cours du quinquennat.
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Ce
jour de carence en est un exemple, mais le pire semble-t-il, c’est que selon l’étiquette
politique du pouvoir en place et de son président, on l’institut ou le supprime
par simple politique politicienne pour plaire aux électeurs (surtout ceux du service public !)
Il
faut en finir avec ces différences et pas seulement sur ce sujet et aussi sur
le corporatisme issu de l’après-guerre depuis plus de 70 ans et dépoussiérer
cet anachronisme et sortir de ces traditions franchouillardes pour plus d’équilibres
et il y a beaucoup à faire notamment aussi en matière fiscale par exemple (on
le voit bien déjà avec cette mesure « macronienne » qu’est la
suppression de la taxe d’habitation mais que pour 80% des français, alors pour
les 20% restant encore une inégalité) ou l’augmentation de la CSG pour les
retraités (qui bien sûr ne se mettrons pas en grève pour protester par exemple !)
Sans
compter la profusion de niches fiscales ou le taux important de français qui ne
paient pas d’impôts sur le revenu !?
Le
président MACRON s’il faisait tout cela et j’en oublie la liste est longue,
serait un grand président, (comme par exemple NAPOLEON dont beaucoup de nos
présidents passés se prennent pour lui sans manquer d’air d’ailleurs et qui
avait fait entre autre chose le code civil !)
Mais
ne rêvons pas, il faut plus qu’un quinquennat (raté) donc à suivre !
Pour
cela, il faut que les français qui ont commencé, continuent à mettre la
pression sur nos dirigeants !
Jdeclef
21/11/2017 09h03 LP
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