vendredi 24 novembre 2017

Les maires, mais pas seulement eux, commencent à comprendre que ce président :

Macron devant les maires : pas de "bronca", mais pas de "concessions"

VIDÉOS. Ce vendredi, la presse salue la "séduction" et le "numéro d'équilibriste" du président de la République, même si, "sur le fond, Emmanuel Macron n'a rien lâché".


Son discours devant les maires de France était très attendu, hué jeudi à son arrivée au Congrès, Emmanuel Macron, plus «  girondin  » que jacobin comme annoncé, a évité une «  bronca  » sans faire de concessions sur le fond. Une séduction de façade, mais qui ne convainc pas vraiment, selon les éditorialistes vendredi. À l'image d'Yves Thréard dans Le Figaro qui estime qu'il y a eu «  pas de concessions, mais beaucoup de séduction. [...] La bronca, sans doute redoutée par l'Élysée, n'a pas eu lieu.  » Même son de cloche dans Le Parisien, pour Myriam Encaoua, le président «  évite une bronca des maires  », mais «  sans déclencher l'enthousiasme.  » Dans Libération, Alain Auffray juge que «  Macron noie la colère des maires  », mais il souligne qu'en «  quittant le Parc des expositions de la porte de Versailles, beaucoup se demandaient s'ils ne venaient pas de se faire légèrement rouler dans la farine  ».
«  Devant les maires en colère, Macron lâche un os à ronger  », estime Lionel Venturini de L'Humanité à propos de la « refonte en profondeur de la fiscalité locale  » annoncée pour 2020. Dans Les Échos, Cécile Cornudet s'avance un peu et pense que «  Macron-Jupiter, centralisateur et vertical, décidant de tout et seul [...] n'est plus  ». Elle trouve même que «  le premier de cordée passe à la coconstruction  ». Pour Jean-Marcel Bouguereau, de La République des Pyrénées, «  l'objectif, c'était d'effacer le sentiment chez ces maires  » qu'il «  était un jacobin recentralisateur  », d'où «  un discours plutôt girondin, plutôt pragmatique  ».

Son discours devant les maires de France était très attendu, hué jeudi à son arrivée au Congrès, Emmanuel Macron, plus «  girondin  » que jacobin comme annoncé, a évité une «  bronca  » sans faire de concessions sur le fond. Une séduction de façade, mais qui ne convainc pas vraiment, selon les éditorialistes vendredi. À l'image d'Yves Thréard dans Le Figaro qui estime qu'il y a eu «  pas de concessions, mais beaucoup de séduction. [...] La bronca, sans doute redoutée par l'Élysée, n'a pas eu lieu.  » Même son de cloche dans Le Parisien, pour Myriam Encaoua, le président «  évite une bronca des maires  », mais «  sans déclencher l'enthousiasme.  » Dans Libération, Alain Auffray juge que «  Macron noie la colère des maires  », mais il souligne qu'en «  quittant le Parc des expositions de la porte de Versailles, beaucoup se demandaient s'ils ne venaient pas de se faire légèrement rouler dans la farine  ».
«  Devant les maires en colère, Macron lâche un os à ronger  », estime Lionel Venturini de L'Humanité à propos de la « refonte en profondeur de la fiscalité locale  » annoncée pour 2020. Dans Les Échos, Cécile Cornudet s'avance un peu et pense que «  Macron-Jupiter, centralisateur et vertical, décidant de tout et seul [...] n'est plus  ». Elle trouve même que «  le premier de cordée passe à la coconstruction  ». Pour Jean-Marcel Bouguereau, de La République des Pyrénées, «  l'objectif, c'était d'effacer le sentiment chez ces maires  » qu'il «  était un jacobin recentralisateur  », d'où «  un discours plutôt girondin, plutôt pragmatique  ».

«  Un grand numéro de prestidigitateur de la communication  »

Dans La Nouvelle République du Centre-Ouest, Denis Daumin résume la méthode Macron : «  l'art de prendre en ayant l'air de donner...  » «  Sur le fond, Emmanuel Macron n'a rien lâché  », souligne également Xavier Brouet du Républicain lorrain, qui s'amuse de voir «  sa détermination de matador  » transformer «  la bronca en applaudissements.  » «  Droit dans ses bottes en matière budgétaire, le chef de l'État n'en a pas moins réussi un numéro d'équilibriste en rassurant les élus sur la politique qu'il entend mener avec les collectivités  », relève Laurent Bodin dans l'Alsace. De son côté, Hervé Chabaud de L'Union/L'Ardennais affirme que «  le président de la République s'est livré à un grand numéro de prestidigitateur de la communication  ».
Dans L'Est républicain, Philippe Marcacci reconnaît que le président «  n'est jamais aussi à l'aise que dans la confrontation  », en étant capable de «  jouer les prestidigitateurs, ne faisant pas passer les vessies pour des lanternes, mais au moins les engagements politiques pour de simples choix techniques  ». «  Emmanuel Macron n'avait rien d'un Père Noël chargé de cadeaux, mais tout d'un père, empreint autant d'autorité que d'affection, soucieux de ramener à la raison ses enfants indisciplinés  », s'amuse Florence Chédotal, de La Montagne Centre France. Et d'ajouter, perfide, «  et pas la peine de siffler, ça ne lui fait ni chaud ni froid, il en a vu d'autres  ».
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Ne cédera rien, mais cela concerne aussi les français lambda n’a-t-il pas dit «  je ferais ce que je dis » !

Cela change de son prédécesseur indécis ou il fallait attendre le contre ordre sur ce qui avait été annoncé par le président !

Sous certain coté, il fait penser à JUPPE en 1995 qui rigide était droit dans ses bottes ne voulait rien céder (mais ce qui lui a fait perdre son poste de 1er ministre et contraint à démissionner) ce qui bien sûr ne lui arrivera pas, car lui est président !

Et élu pour le changement par les français, alors il bouscule les mauvaises habitudes figées !


Jdeclef 24/11/2017 10h23 LP

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