"Charlie Hebdo" de nouveau menacé de mort
Le journal satirique est violemment attaqué depuis mercredi,
notamment sur les réseaux sociaux, pour sa une provocatrice sur l'islamologue
Tariq Ramadan.
Publiée mercredi 1er novembre, cette une a suscité de très nombreuses réactions notamment au sein de la communauté musulmane, relève Marianne, certains accusant Charlie Hebdo de faire de l'islam une « obsession », d'autres de lier l'islam à des affaires de viols.
Pire, une vaste campagne d'insultes ainsi que des menaces de mort ont déferlé sur la rédaction, déjà bien trop familière avec ce que de tels propos haineux peuvent entraîner. Ce n'est pourtant pas l'islam que semble ici vouloir dénoncer l'hebdomadaire satirique, mais plutôt l'islamologue, drapé dans sa vertu d'homme de foi, aujourd'hui accusé d'avoir usé de son aura pour violer des femmes.
'islam,
une obsession pour Charlie Hebdo ?
En
s'attaquant ainsi à un islamologue médiatique, Charlie Hebdo est fidèle à son ADN : le blasphème, la
satire, la provocation, l'irrévérence, le mauvais goût assumé. Une identité
intacte près de trois ans après l'attentat perpétré contre sa rédaction par les
frères Kouachi. Cet été, une autre une de Charlie Hebdo avait d'ailleurs fait polémique : on y voyait
une représentation de l'attaque de Barcelone accompagnée de ces mots :
« Islam, religion de paix… éternelle ! »Entre-temps pourtant, des unes pas forcément moins graveleuses sur Weinstein, la Catalogne, Emmanuel Macron... ont été publiées, générant bien moins de commentaires. En février 2015,Le Monde avait comptabilisé les thèmes des unes de l'hebdo entre 2005 et 2015. Sur 523 numéros, 38 avaient mis la religion en une, dont 7 concernaient l'islam, 21 sur le christianisme.
Près de trois ans après le
rassemblement historique du 11 janvier 2015 ou des millions
de personnes ont scandé « Je suis Charlie », les menaces de mort
contre l'hebdomadaire se déroulent dans une relative indifférence. A-t-on
accepté le fait que Charlie Hebdo
sera toujours menacé, lui qui a payé au prix fort sa liberté de ton ? Ces
vastes campagnes de harcèlement orchestrées et organisées dans le but
d'intimider des journalistes sont pourtant condamnables par la loi et peuvent
être dénoncées par tout un chacun, comme le rappelle le site servicepublic.fr. Quant à la provocation au
terrorisme sur Internet, c'est un délit punissable de 7 ans de prison
et 100 000 euros d'amende.
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Cette couverture de ce journal
satirique peut choquer les biens pensant hypocrites partisans du politiquement
correct ou les prudes divers d'une vertu sévère, excessive, souvent affectée,
qui sont offensés par le moindre manquement aux convenances ou pudibond,
bégueule, puritain etc.
Je ne lis pas Charlie hebdo, mais
personne n'oblige à lire ce journal nous sommes en France et çà a le mérite de
dénoncer des déviances de certains !
Jdeclef 04/11/2017 13h18 LP
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