Zimbabwe : confusion à Harare
Mais que se passe-t-il au
Zimbabwe ? Le pouvoir de Mugabe paraît secoué. Des informations
contradictoires illustrent un malaise de plus en plus palpable.
au Zimbabwe ? Depuis quelques jours, l'armée intervient de plus en plus pour ramener le calme ? On ne sait pas vraiment. Mais une chose est sûre, le pays de Robert Mugabe vascille.
Rumeurs
de coup d'État ?
Dans la nuit de
mardi 14 novembre à mercredi 15 novembre, des officiers de
l'armée du Zimbabwe ont annoncé être intervenus pour éliminer des
"criminels" proches du président Robert Mugabe mais ont démenti toute
tentative de coup d'État. "Il ne s'agit pas d'une tentative de renverser le
gouvernement", a clarifié le général Sibusiso Moyo. "Nous ne faisons
que viser les criminels qui entourent" le chef de l'État, a-t-il poursuivi
en lisant une déclaration à la télévision nationale, "dès que notre
mission sera accomplie, nous nous attendons à ce que la situation retourne à la
normale". "Nous assurons à la nation que Son Excellence le président
(...) et sa famille sont sains et saufs et que leur sécurité est
garantie", a-t-il également ajouté.Il a toutefois évité de préciser où se trouvait le président Mugabe.
Pourtant les folles rumeurs de coup d'État sont bel et bien persistantes. Et ce mercredi 15 novembre tôt dans la matinée, plusieurs fortes explosions ont été entendues au centre de la capitale zimbabwéenne, Harare, rapportent les médias locaux. Des soldats et des véhicules blindés ont pris position dans la matinée pour barrer l'accès des véhicules au Parlement, au siège du parti au pouvoir, la Zanu-PF ou à la Cour suprême, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les bureaux où le chef de l'État réunit ses ministres étaient également encerclés par des troupes.
Quelques jours plus tôt, le général Chiwenga avait publié lundi un communiqué appelant à un arrêt immédiat des purges contre les hauts responsables du parti au pouvoir, le ZANU-PF.
Toutes les permissions ont été annulées et les soldats ont reçu l'ordre de rentrer immédiatement dans leur caserne. Le général Moyo a par ailleurs demandé aux habitants de limiter leurs déplacements, tout en autorisant la poursuite des activités économiques et en exhortant les autres forces de sécurité à coopérer avec l'armée. "Permettez-moi de préciser que nous voulons faire face à la menace à la sécurité humaine dans notre pays et que toute provocation sera traitée d'une manière appropriée", a-t-il averti.
La
purge de trop ?
Tout a commencé la semaine
dernière avec l'éviction du vice-président Emmerson Mnangagwa en raison
d'allégations de "déloyauté" et de "duplicité". À la tête
de la faction dite "Lacoste" en référence à son surnom durant la guerre
de libération, "le crocodile" était jusqu'au 6 novembre le
successeur tout désigné du chef de l'État, dont il était le principal allié
depuis 40 ans. Mais c'était sans compter sur les ambitions
présidentielles de Grace Mugabe, l'épouse, 52 ans et ancienne secrétaire.
En effet renforcé par sa dernière réélection en juillet 2013, Robert Mugabe n'a
ménagé aucun de ses alliés pour imposer une candidature de Grace Mugabe à sa
succession. En décembre 2014, le chef de l'État, reconduit à la tête du parti
au pouvoir, intronise son épouse Grace à la présidence de sa puissante Ligue
féminine. Puis il se livre à une vaste purge en limogeant notamment sa
vice-présidente, Joice Mujuru, remplacée par un très proche, le ministre de la
Justice Emmerson Mnangagwa.Toutes ses manœuvres ont été savamment orchestrées par sa femme, dont le voeu est de prendre la place de Robert Mugabe de son vivant. Car elle sait que la contestation de leur règne est de plus en plus forte.
Mais en avril 2016, il doit faire face à de vastes vagues de manifestations, menées par l'opposition du MDC, et le pasteur Evan Mawarire, un des leaders de la contestation, est arrêté en septembre 2017 après avoir diffusé une vidéo dénonçant les pénuries de carburant. Il est acquitté pour incitation à l'émeute, mais reste accusé de tentative de renversement du gouvernement.
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Se
ressemble souvent…
Ancienne colonie britannique,
le Zimbabwe a changé de nom à plusieurs reprises depuis son indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni, survenue le
Le
régime de Robert Mugabe est accusé de graves violations des droits humains.
Les exactions opérées par la police et l'armée se poursuivent toujours sous la
coalition actuellement au pouvoir !
Il faut
dire que beaucoup de pays de la région s’intéresse à ce pays par ses richesses minières
diamant, platine, or etc..
Cela
ressemble bien à un coup d’état, mais pour autant le peuple n’en sera pas
bénéficiaire, si une junte militaire venait au pouvoir, comme souvent en
Afrique !?
Jdeclef
15/11/2017 14h37
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