samedi 4 novembre 2017

Un cas similaire à celui d’Abdelkader Merah ?!

Attentat de Marseille : l'un des frères du tueur mis en examen et écroué

Il est soupçonné d'avoir poussé son frère à la radicalisation. Il avait été arrêté en Italie six jours après l'attaque et transféré en France jeudi.


Anis Hanachi, l'un des frères du Tunisien qui a tué deux cousines de 20 ans le 1er octobre à Marseille, a été mis en examen et écroué vendredi, au lendemain de son transfert d'Italie en France. Visé par un mandat d'arrêt délivré par la France et remis jeudi à la justice française, il a été mis en examen pour «  association de malfaiteurs terroriste en vue de la commission d'un crime d'atteinte aux personnes  », a-t-on appris de source judiciaire. Conformément aux réquisitions du parquet de Paris, le suspect a été placé en détention provisoire.
«  Une hypothèse encore à vérifier est que c'est lui qui a endoctriné son frère Ahmed et provoqué sa radicalisation  », avait indiqué Lamberto Giannini, chef de l'antiterrorisme italien, au moment de son interpellation à Ferrare, dans le nord de l'Italie, six jours après l'attaque devant la gare Saint-Charles. Les enquêteurs cherchent aussi à retracer son parcours dans les semaines qui ont précédé les assassinats perpétrés par son frère et à comprendre les raisons de sa présence sur le territoire français au moment de l'attaque, a expliqué à l'Agence France-Presse une source proche du dossier.

Pas de liens avec l'État islamique

Le groupe État islamique (EI) a revendiqué l'attentat, mais, jusqu'ici, les enquêteurs français n'ont pas fait état d'élément reliant le tueur à l'organisation djihadiste. Interpellé pour vol à Lyon deux jours avant l'attaque de Marseille, Ahmed Hanachi, 29 ans, avait été relâché le lendemain alors qu'il était en situation irrégulière, ce qui avait déclenché une vive polémique. Le gouvernement a mis fin le 11 octobre aux fonctions du préfet du Rhône, après une enquête administrative qui avait pointé, à la préfecture, «  des dysfonctionnements graves du dispositif d'éloignement  » des étrangers en situation irrégulière. Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a annoncé mardi qu'il allait recevoir prochainement les familles des victimes. «  Ces deux jeunes filles mortes à Marseille, cela montre que la menace continue à exister et donc qu'il faut pouvoir protéger les Français  », a-t-il ajouté, défendant la nouvelle loi antiterroriste qui a pris cette semaine le relais de l'état d'urgence, en vigueur depuis les attentats du 13 novembre 2015.
Les responsables de l'antiterrorisme italien avaient été prévenus par les enquêteurs français le 3 octobre de la présence possible du frère d'Ahmed Hanachi en Italie. Ce signalement précisait qu'Anis Hanachi avait «  combattu, fait le djihad en territoire syro-irakien, avec une expérience de caractère militaire  », avait détaillé Lamberto Giannini. Il avait été arrêté alors qu'il circulait de nuit à vélo et avait tenté de donner un faux nom en assurant qu'il était algérien. Ses empreintes digitales, enregistrées lors d'une première arrivée en Italie en 2014 sur une embarcation de migrants, ont permis de l'identifier. Son frère Ahmed Hanachi a vécu plusieurs années à Aprilia, au sud de Rome.

Rôles à préciser


Plusieurs djihadistes ayant frappé en Europe – comme Anis Amri, qui avait tué 12 personnes sur le marché de Noël de Berlin en 2016 – sont passés par l'Italie, qui n'a à ce jour subi aucune attaque de ce type. Un autre frère du tueur de Marseille, Anouar, connu pour ses liens avec la mouvance djihadiste, a été arrêté début octobre en Suisse, avant d'être récemment remis aux autorités tunisiennes. Son rôle dans l'attaque de Marseille, s'il existe, «  n'est pas clair  », a souligné la police fédérale helvétique. Soupçonné d'être impliqué dans des affaires de «  terrorisme  », il a été placé en détention provisoire, selon le porte-parole du pôle antiterroriste tunisien, Sofiène Sliti. Toute la fratrie d'Ahmed Hanachi a été entendue par la police, en Tunisie ou en Europe. Deux autres de ses membres, Moez et Amina, ont été relâchés après avoir été interrogés par un juge du pôle antiterroriste tunisien, car «  ils n'ont rien à voir  » avec l'affaire, selon les autorités judiciaires.
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Je veux bien moduler mon commentaire mais pour autant il faut avoir le courage d’appeler « un chat un chat, » car seul le parler vrai est probant pour lutter contre le terrorisme (dit) islamique intérieur dans notre pays !

Ne soyons pas hypocrites !

Ces fratries ne sont pas des cas isolés, car dans certaines familles connues sans citer de noms, il y a souvent beaucoup d'enfants !

Et hélas dans l'arbre familial, il y a peut-être plus de chance de trouver des fruits de qualité médiocre qui gâtent les autres pour employer un langage qui ne choque pas les bienpensants hypocrites ?!

Et on a eu pas mal d’exemple de frères, sœurs cousins, etc. Issus de même famille avec de telles déviances extrémistes salafistes qui ont basculé dans le terrorisme !
Et on peut en faire la liste depuis 2015 !

Et là cela confirme que « le ver est dans le fruit »dans notre pays et chez nos voisins car nous sommes en 2017 et cela ne diminue pas ces attentats !


Il ne s’agit pas d’en faire une généralité mais d’avoir le courage d’ouvrir les yeux et le constater en France en Europe et dans le monde !

JDECLEF 04/03/2017 11h41

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