jeudi 16 novembre 2017

Les réfugiés politiques on aime bien en France pays de la liberté ?!

Saad Hariri accepte l'invitation d'Emmanuel Macron de venir en France

Le Premier ministre libanais "devrait arriver en France dans les prochains jours". Le 4 novembre, il avait annoncé sa démission depuis Riyad.


Le Premier ministre libanais Saad Hariri «  a accepté l'invitation  » du président français Emmanuel Macron à se rendre en France. La date de sa venue lui appartient, a précisé jeudi à Riyad le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian. Saad Hariri, actuellement en Arabie saoudite, « devrait arriver en France dans les prochains jours », avait au préalable annoncé la présidence française, le Premier ministre libanais démissionnaire étant invité « pour quelques jours », avec l'accord de Riyad, par Emmanuel Macron. « Je me suis entretenu avec [le prince héritier saoudien] Mohammed ben Salmane et Saad Hariri et nous sommes convenus que je l'invitais pour quelques jours en France avec sa famille », a déclaré le chef de l'État français mercredi soir devant quelques journalistes. Il ne s'agit « pas du tout » d'un exil, a-t-il ajouté, expliquant qu'il fallait au Liban des « dirigeants libres de leurs choix et de les exprimer ».
Liban : comment le prince héritier saoudien a fait démissionner Hariri
Le 4 novembre, Saad Hariri a annoncé de Riyad sa démission et a dit craindre pour sa vie s'il restait au Liban. Il avait expliqué sa décision par la « mainmise » sur son pays de l'Iran et de son allié libanais, le mouvement chiite Hezbollah. Son annonce est intervenue dans un contexte de fortes tensions sur plusieurs dossiers entre les deux poids lourds de la région, l'Arabie saoudite sunnite et l'Iran. Depuis, la liberté de mouvement de Saad Hariri fait l'objet de nombreuses conjectures. Mercredi, le président libanais, Michel Aoun, a accusé l'Arabie saoudite de détenir Saad Hariri. Ce dernier a de son côté tweeté : « Je vais revenir, si Dieu veut, à mon cher Liban, comme je vous l'ai promis. »

La France s'active

Le président français, très actif dans ce dossier depuis dix jours, a redemandé mercredi matin que Saad Hariri puisse rentrer au Liban pour y « confirmer » sa volonté de démissionner. En choisissant finalement de le faire venir provisoirement en France, après négociation avec l'Arabie saoudite, Paris se place en médiateur et offre une issue pour régler une situation problématique, faute d'avoir pu obtenir son retour immédiat au Liban.
Tornade politique sur l'Arabie saoudite
« Je souhaite que la situation au Liban soit pacifiée et que les choix politiques puissent être faits conformément aux institutions. Nous avons besoin d'un Liban fort, d'une intégrité territoriale au Liban et de dirigeants qui soient justement libres de leurs choix et de les exprimer », a précisé, de Bonn, Emmanuel Macron. « C'est aussi un geste d'amitié et une volonté marquée de la France de contribuer au retour au calme et à la stabilité au Liban. Ce qui m'importe est qu'il [Saad Hariri] puisse faire avancer le processus politique dans son pays dans les prochains jours et les prochaines semaines », a poursuivi le président français, évoquant le retour à terme de Saad Hariri dans son pays. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, devait rencontrer Saad Hariri au cours de sa visite en Arabie saoudite, qui commence mercredi.

Il n’a pas trop le choix ?

On ne peut s’empêcher de penser à l’Ayatollah KHOMEINI(Même si cela s’est terminé comme on a vu en IRAN après…)

On a l’art de se compliquer la vie, sans prévoir l’avenir politique de ces pays du moyen orient instable !

Tout cela pour crier bien haut que nous sommes le pays des droits de l’homme que bien d’autres ne respectent pas !

Mais ça fait bien de vouloir donner des leçons de diplomatie (hypocrite…)


Jdeclef 16/11/2017 11h17

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