samedi 11 novembre 2017

On comprend mieux pourquoi certains de nos députés s’accrochent avec toute leur énergie à leurs avantages !

Assemblée : la très généreuse liste des frais remboursés aux députés

Un document de travail, consulté par "Marianne", énumère les dépenses que les députés pourraient se faire rembourser par l'Assemblée.

Le vote de la loi de moralisation de la vie politique a marqué les débuts de la nouvelle Assemblée nationale au cours de l'été. Le Parlement a supprimé l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), cette enveloppe mensuelle de 5 840 euros destinée à couvrir les dépenses liées à l'exercice de la fonction de député et utilisée jusque-là de manière discrétionnaire. La questure du Palais-Bourbon, chargée de tenir les comptes des élus, s'applique désormais à déterminer quelles dépenses pourront être remboursées.
Selon un document de travail obtenu par le magazine Marianne , des remboursements en tout genre sont à l'étude. Florian Bachelier, premier questeur, Lauriane Rossi (LREM) et Thierry Solère (Les Constructifs) ont établi une liste de « frais de mandat éligibles à une prise en charge par l'Assemblée nationale », dans laquelle figure notamment « la location d'un pied-à-terre à Paris ou en circonscription ». Le loyer, mais aussi les factures d'électricité, de chauffage, le coût du parking, les frais d'agence et même la taxe d'habitation, seraient pris en charge.

« Frais vestimentaires » et « frais de coiffure »

Dans les couloirs de l'Assemblée, beaucoup d'élus ont bondi. « Tout le monde est d'accord pour la prise en charge d'un logement à Paris, mais que les députés se fassent rembourser leur résidence en circonscription, c'est choquant, s'emporte Luc Carnouvas, député socialiste. De nombreux députés LREM n'habitent pas dans leur circo. Ils cherchent donc à se faire rembourser leur future résidence sur place. » « C'est une mesure pour députés parachutés. Que l'Assemblée prenne en charge un logement dans lequel ils pourront héberger leur famille, ça pose problème », estime une élue LR.
Le document détaille en six pages les autres frais remboursables, comme les déplacements dans le cadre du mandat, le « recours à des conseillers en communication », les « dépenses effectuées en vue de réceptions », des « frais vestimentaires, frais de coiffure ou de soins nécessités par le mandat », et un chauffeur ou un garde du corps. Autre poste budgétaire remboursé, « la participation financière aux dépenses de fonctionnement d'un groupe politique ». Autrement dit, un élu peut aider financièrement son groupe et se faire rembourser par des fonds publics.
Un bureau de l'Assemblée nationale est prévu le 29 novembre pour décider quelles dépenses seront prises en charge. Le nouveau système entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2018. Quid du montant maximum ? « L'idée, c'est que le plafond n'excède pas le montant de l'IRFM », répond un questeur. Mais la colère de nombreux élus face à ces dispositions pourrait obliger la questure à revoir sa généreuse liste.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Et que d’autres y mettent toute leur intelligence à essayer de contourner cette loi de moralisation de vie publique !

Car certaines de ses largesses de remboursements en matière de frais « divers » sont nettement exagérés, voire même injustifiés !

Alors bien sur certains élus « grincent des dents » quand on veut y mettre fin ou les diminuer et qu’ils doivent les justifier factures à l’appui et qu’ils ne puissent plus faire leurs petites affaires opaques avantageuses pour eux !

Quel que soit ces limitations en montant avec un plafond de celles-ci raisonnable ne peut être que mieux et plus juste, car les contribuables français donnent déjà assez pour ces élus, dont certains profitent et qui sont déjà grassement nantis !

D’ailleurs on voit bien comment certains se battent pour faire de la politique et être élus d’ailleurs, car c’est lucratif !

Car il y en a qui n’ont fait que cela dans toute leur carrière et qui n’ont jamais travaillé (à autre chose) et les exemples ne manque pas !

Inutile de les citer, ce serait trop long de tous bords politiques !


Jdeclef 11/11/2017 13h14 LP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire