mercredi 22 novembre 2017

Quand il était au pouvoir, il se retenait de dire ce qu’il pensait vraiment !

Manuel Valls juge qu'il y a "un problème des musulmans en France"

Lors d'un débat filmé organisé par le quotidien espagnol "El Pais", l'ancien Premier ministre a évoqué "le problème de l'islam, des musulmans" en France. Des déclarations qui créent déjà la polémique en France.

Je ne me tairai jamais" sur le terrain de la laïcité, a lâché Manuel Valls en Espagne mardi 21 novembre. L'ancien Premier ministre poursuit son offensive médiatico-politique hors de nos frontières.

Au cours d’un débat filmé par le quotidien espagnol
El Pais à Madrid ce mardi, Manuel Valls a affirmé qu’il existait dans la société française un "problème" avec l’islam et les musulmans. Pour lui, "tous les pays souffrent d'une crise d'identité, d'identité culturelle car il y a la mondialisation, la crise politique". L'ancien Premier ministre a continué en pointant du doigt les "réseaux sociaux, le problème des réfugiés".  




"Surgissent dans nos sociétés, par exemple dans la société française, le problème de l'islam, des musulmans. Tout cela nous interroge sur ce que nous sommes", a-t-il assuré. Je crois que l'Espagne n'a pas répondu à cette question qui est "qu'est-ce que c'est d'être Espagnol aujourd'hui ?". Pour lui, le pays "a peur de parler de patrie, parce qu'ils avaient 40 ans de franquisme".   

Vives réactions en France

Pour autant, lors de ce même débat, il a critiqué la réponse nationaliste donnée à la question de l'identité que tous les pays européens se posent. Selon Manuel Valls, la réponse "nationaliste", "populiste" consiste à accuser "toujours quelqu'un", "accuser Madrid, accuser le capitalisme, accuser Bruxelles, accuser Washington ou accuser les autres, les étrangers et les musulmans".

Malgré tout, en parlant pour la première fois de "problème musulman", l'ex-Premier ministre n'a pas manqué de
susciter de très vives réactions en France et notamment sur les réseaux sociaux. Benjamin Lucas, président du Mouvement des jeunes socialistes, a ironisé sur Twitter en se demandant si Manuel Valls était conférencier pour Minute ou Rivarol, des journaux classés politiquement à l'extrême droite.

"Quand on vous dit que
le moteur de Valls et de sa bande c’est l’islamophobie, la détestation de l’islam et des musulman(e) s vous ne nous croyez pas. Là c’est lui qui le dit", a quant à lui tweeté Madjid Messaoudene, conseiller municipal Front de gauche de Saint-Denis.
La déclaration de Manuel Valls va à l'encontre de ce qu'il assurait le 17 octobre 2016. Encore Premier ministre, il avait jugé que la France avait besoin de "rassemblement et d'espérance" pour répondre à une des phrases polémiques du livre-confession de François Hollande Un Président ne devrait pas dire ça..., en affirmant cette fois-ci que "l'islam n'était pas le problème".
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Même si cela déplaît à certains bienpensants hypocrites, il a raison, car moi qui suis vieux et dans le passé, il y a plus de trente ans, il n'y avait pas de problème avec les musulmans, mais maintenant, ils sont nombreux et surtout avec leur religion qui prend trop d'importance dans notre pays laïc et pour laquelle on a fait trop de dérogation pour ses dogmes !

Naturellement M.VALLS quand il était au pouvoir n'en disait pas tant, car il faisait du politiquement correct hypocrite pour ne pas choquer ?!

Jdeclef 22/11/2017 12h00 

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